Communautarisme Et Multiculturalisme

Universel/général, particulier/singulier Obligation/contrainte, Absolu/relatif Moralité/immoralité-amoralité Désir/besoin-instinct. Liberté/nécessité//déterminisme//contrainte//force. Relativisme culturel/universalisme culturel Humanisme Communautarisme Mondialisation. Socialisation, Intériorisation, Norme, Valeur, Perfectibilité, Géocentrisme/héliocentrisme. Ethnocentrisme Anthropomorphisme Anthropocentrisme. Matériaux : - Un corrigé inachevé (3e partie à finir) sur le sujet « peut-on

insiste. Pour lui, c’est un fait et il le trouve bon, l’école nationale tend à « l’accentuation » des « caractères collectifs de la nation ». Les premiers manuels républicains en France proclament une visée civique et morale qui s’ancre dans un communautarisme [Déloye, 1994]. C’est beaucoup moins le cas aujourd’hui. L’idéologie nationaliste a été effacée des programmes, l’ethnocentrisme est officiellement condamné. Cependant, ces orientations de naguère ne font pas l’objet d’une déconstruction dans

historique et de leur permettre de s’exercer. C’est la primauté du bien sur le juste, d’une éthique concrète, incarnée, sur le principe formel, universaliste, des libertés politiques. Il y a des composantes diverses du communautarisme: pour l’une d’entre elles, le multiculturalisme, il n’est pas légitime d’imposer les mêmes normes de justice à tous les membres d’une communauté politique parce que toute société politique comporte une multitude de cultures minoritaires dont les droits doivent être reconnus

jeunes Africains. Quelles alternatives ?, Paris, L’Harmattan, 2009. AMPION Philippe, Le commerce maritime de Nantes avec la côte occidentale de l’Afrique (1833-1895), thèse de doctorat, université de Nantes, 1989. A MSELLE Jean-Loup, Vers un multiculturalisme français. L’empire de la coutume, Paris, Flammarion, 2001. ANDRAULT Jean-Michel, DAVID Philippe, « Le village noir à l’exposition de Nantes de 1904 en histoire et en image », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, tome CII, n° 4, 1995. ANDRIAMIRADO

martiaux,…), certains groupes développent des stratégies de reconnaissance où l’identité est utilisée comme un discours politique. Laplantine d éveloppera la notion d ’identité métisse : « Le métissage trace cette troisième voie entre le communautarisme et l’assimilation, la seule apte à reconnaître la mouvance, l’instabilité des cultures et des identités culturelles. Il n'est pas une pratique ou une politique identitaire, sinon dans sa version mal comprise ; il est une pratique ou une politique

cacherait derrière un voile ou un masque, ce sont des raisons d'ordres public (entrée en banque and co) derrière ces raisons, il y a la défense d'un certains modèle républicain qu refuse pour l'instant de reconnaitre le comunautarisme en France, un communautarisme qui dans sa forme exacerbée pourrait fragmenter la viabilité de notre République, il est donc question de la conservation de notre modèle républicain. Beaucoup on dit que cette loi était une offense à la liberté or la liberté ne signifie pas l'absence

décrit Richard Descoings dans son ouvrage Sciences Po. De la Courneuve à Shanghai, dont un extrait a déjà été cité au début de ce travail : « ‘Monsieur le Directeur, vous avez fait entrer les Arabes à Sciences Po’ […] ‘Vous faites le lit du communautarisme !’ […] Un maître de conférences annonça à ses élèves qu’il allait désormais demander à la direction un cadenas pour fermer le casier où il rangeait ses 148 documents », pour ne citer que quelques autres réactions. À part la peur d’une baisse

discrimination à l’entrée dans ces clubs est posé : « si vous n’êtes pas de la communauté, vous ne pouvez pas pratiquer ! ». On s’éloigne là du modèle d’un club communautaire soft, ouvert aux autres, pour s’approcher d’un mode transitif d’intégration à un communautarisme de repli et d’exclusion. Il est à souligner que les instances fédérales et les collectivités font preuve d’une véritable vigilance à ce sujet. S’il n’y a pas de raison d’avoir un avis négatif tranché pour les clubs, majoritaires, qui restent

(politique africaine n°62) dénote par exemple d'une accentuation des replis identitaires, c'est-à-dire, une affirmation plus prononcée dans tous les domaines de la vie sociale d'un rapprochement des individus sur la base des "terroirs". 4 « Vote et communautarisme au Cameroun : "un vote de cœur, de sang et de raison" » dans politique africaine N°69 5 « La question nationale, l'ethnicité et l'Etat en Afrique : le cas du Cameroun », dans l'ouvrage collectif du CIREPE publié par UNESCO/ENA en 1997 intitulé

chez John Rawls, avec l’idée d’un « consensus par recoupement »[11]. Enfin, le fait du pluralisme se redouble aujourd’hui de ce que l’on pourrait nommer « fait multiculturaliste » (contrairement à certaines idées reçues, le communautarisme est réfractaire au multiculturalisme) ; et là, l’exigence communautarienne d’une congruence entre communauté légale et communauté morale, entre normes et valeurs, se heurte au problème du statut des minorités. Cela pose aussi le problème de l’exclusionnisme[12]