Communautarisme Et Multiculturalisme

histoire. Ex : « Evolution de la culture française »… 2° On peut étudier une culture en son état actuel, « ici et maintenant ». On peut l’étudier dans ses rapports actuels avec d’autres cultures, sans considérer l’intervention du temps. Ex : « Le multiculturalisme en France aujourd’hui ». Une culture se présente à la fois en synchronie et en diachronie. A tout moment de son histoire, une culture est en évolution. Vue en synchronie, une culture présente des traits, des caractéristiques hérités du passé

dynamique mais inégalitaire 3.1) Une population dynamique * L’immigration représente un élément de puissance. Les EU accueillent la moitié de l’immigration mondiale. C’est à la fois un apport de main d’œuvre jeune, qualifié : brain drain et de multiculturalisme. Cette immigration facilite aussi les relations entre les EU et les pays d’origine. * Les EU ont une croissance démographique plus élevé que les autres PID grâce au solde migratoire et naturel. Mais l’allongement de l’espérance de vie et le

  | |   | IDENTITÉ, MULTICULTURALISME[1] ET LAÏCITÉpar Jacqueline Lernie BouchetCe qui apparaît de plus prégnant en ce début du XXIe siècle est la question de la place qu'il faudrait accorder aux identités culturelles. La notion de simple tolérance[2], née dans le contexte des guerres de religion en Europe, pourrait représenter selon le philosophe Jürgen Habermas, « un modèle pour penser un multiculturalisme qui ne se réduise pas à une juxtaposition de ghettos » . Et pourtant, n’est-ce pas ce

domaine juridique la rend davantage légitime aux yeux de la société. Elle sera également plus respectée par les citoyens car son infraction entraîne des pénalités. Une société multiculturelle Will Kymlicka évoque les notions de « multiculturalisme d'immigration » et de « fédéralisme multinational » pour décrire l'aspect positif d'une mixité à l'intérieur de la société. Les sociétés contemporaines sont de plus en plus multiculturelles, il est alors devenu nécessaire de reconnaître des

montre que très logiquement, le perfectionnement de l’Etat et de ses institutions engendre l’adoption de mesures tendant à gommer les différences — notamment cultuelles et culturelles — entre les habitants de la France. Nation, République et multiculturalisme Le souci d’instaurer en France le dogme de la laïcité a été promu dans les années 1830 par des Catholiques souhaitant — à la suite de Lamennais — voir l’Eglise s’affranchir de l’Etat. Ce programme sera réalisé par la Troisième République qui

Président de la République lors de la campagne présidentielle, repris dans la lettre de mission qu’il a adressée, avec le Premier Ministre, à Eric BESSON, le 31 mars 2009. Ce débat répond aux préoccupations soulevées par la résurgence de certains communautarismes, dont l’affaire de la Burqa est l’une des illustrations. Au moment même où l’Union européenne franchit une nouvelle étape de son intégration, et où la crise économique et financière internationale démontre combien la mondialisation rend l’avenir

niveau infra ou supra national ? Multiculturalisme et droits culturels La société moderne a su tenir compte des revendications des droits civils et politiques, économiques et sociaux. Aujourd’hui ce sont des « droits culturels » qui sont revendiqués. Toute société est de fait multiculturelle, formée de populations diverses. Comment gérer cette diversité ? En France, les « républicains » (comme les « libéraux » aux Etats-Unis) pensaient gérer le multiculturalisme en distinguant le public du privé

le terrain de laïcité en visant explicitement l’islam, et non l’ensemble des religions ou croyances, puisqu’elle articule la défense de la laïcité à la lutte contre le multiculturalisme, « la diversité, nouveau nom de la préférence immigrée », et « le fondamentalisme islamique » qui serait aujourd’hui parmi les « communautarismes les plus puissants, encouragés par les élites ». Marine Le Pen assume parfaitement, à l’inverse, une «préférence chrétienne», justifiée selon elle par l’histoire millénaire

plutôt pour l’intégration universaliste, n’a pas résolu ses soucis d’intégration. Quelques musulmans ne souhaientent pas s’adapter aux valeurs occidentales et ne connaissent que peu le système politique du pays. Quelques Suisses rejettent le multiculturalisme et défendent à tout prix l’identité du pays. Les différences sont pas toujours tolérées. D’autres encore craignent une expension des mouvements terroristes et extrémistes. Une crainte alimentée par les médias. Or, ces représentations que nous

Montesquieu, Herder, Rousseau) 3. Les philosophies de l’altérité A. Les courants « exotiques » (Chateaubriand, Loti) B. Les courants ethnologiques (Ségalen, Lévi-Strauss, Clastres) 4. Les philosophies contemporaines de la tolérance A. Les multiculturalismes américains (Walzer, Taylor, Kymlicka) B. La question multiculturelle en Europe et en France (Wieviorka, Touraine, Lacorne) Résumé du cours II. Cité de Dieu, cité terrestre. Comparaison entre le christianisme et l’islam 1. Les textes