Conjuration de Catilina

préparés, sous le nom de Verrines. En 63 avant Jésus Christ, Cicéron dénonça la conjuration de Catilina, un sénateur qui avait rassemblé des mécontents autour de lui, désireux de s'en prendre au sénat. Catilina, voyant que sa conspiration était éventée, décida de fuir, et mourut dans une bataille peu de temps après. Cicéron publia alors les Catilinaires, un recueil des discours qu’il avait prononcé contre Catilina. Cicéron, après les évènements de 63 avant Jésus Christ, se retira de la politique

depuis plus de trente ans à ne pas avoir de magistrats curules parmi ses ancêtres. La « conjuration de Catilina » a été un coup d'état organisé par ce dernier.A la suite de cette affaire, Cicéron reçoit le glorieux titre de sauveur, père de la Patrie. L'exil et la guerre civile Cicéron est condamné à l'exil en -58 par un consul et un tribun de la Plèbe, pour procédés illégaux contre les partisans de Catilina, exécutés sans procès régulier. C'est le général Pompée qui a obtenu le retour de Cicéron

fonctions de l'État sans clientèle ni argent. Homme de goût et d'étude détestant la démagogie, il fut un politique lucide, habile cherchant à mettre son action en accord avec ses principes. S’il s’enorgueillit d’avoir sauvé la République romaine de Catilina, sa vie politique fut diversement appréciée et commentée : intellectuel égaré au milieu d’une foire d’empoigne, parvenu italien monté à Rome, opportuniste versatile, « instrument passif de la monarchie » rampante de Pompée puis César selon Theodor

gagné de nombreux procès en prenant position avec éclat contre la noblesse. Par exemple, en défendant les Siciliens contre les abus de leur gouverneur Verrès (les habitants étaient par exemple accablés d’impôts).Consul en 63, il déjoue la conjuration de Catilina (aristocrate romain) qui avait pour projet de renverser la République romaine ; en 58, il part en exil pour fait exécuter ses complices sans jugement . De retour à Rome

Séquence 2 : La rhétorique La conjuration de Catilina, discours de Cicéron : Le contexte est une guerre civile qui fait rage, dans une période très agitée pour la république romaine (on assiste à une véritable guerre entre Marcus et Sylla). La bataille entre Marcus et Sylla va être gagné par Sylla, qui va imposer une véritable dictature, marquée par un règne sanglant et avec beaucoup d’autorité. Catilina (de son nom entier Lucius Sergius Catilina) est un patricien, un noble qui est connu pour être

une famille patricienne. C'est un brillant élève, très sportif, il appartient à la jeunesse dorée de Rome. II. Ascension politique Il est élu questeur en 68 av. J-C, édile en 65 av. J-C et préteur en 63 av. J-C. Il essaie, lors de la conjuration de Catilina, de sauver les conjurés car, à ses yeux, un changement de régime aurait favorisé son ambition. En 60 av. J-C, il conclut avec deux hommes politiques importants, Pompée et Crassus, une convention secrète selon laquelle il devait être nommé

avocat, renom et clientèle. questeur en -76 édile en -70 préteur en -67 De la naissance au consulat En 70 il attaque et accable Verrès Il est élu consul en -63 contre Catilina Du consulat à l’exil L’année -63 est très agitée: Catilina veut s’emparer du pouvoir par la violence Mais Cicéron parvient a l’en empêcher et Catilina meurt en -62 Mais quatre ans plus tard ,Cicéron est exilé en Thessalie. De l’exil à la mort L’année suivante ,Cicéron est rappelé par le tribun Milon Pro milone -52 -51

avait préparés, sous le nom de Verrines.   En 63 avant Jésus Christ, Cicéron dénonça la conjuration de Catilina, un sénateur qui avait rassemblé des mécontents autour de lui, désireux de s'en prendre au sénat. Catilina, voyant que sa conspiration était éventée, décida de fuir, et mourut dans une bataille peu après. Cicéron publia alors les Catilinaires, un recueil des discours qu’il avait prononcé contre Catilina. Cicéron, après les évènements de 63 avant Jésus Christ, se retira de la vie politique

rhétorique et au droit, il réussit grâce à ses talents d’avocat à se constituer suffisamment d’appuis pour parvenir en 63 av. J.-C. à la magistrature suprême, le consulat. Dans une République en crise menacée par les ambitieux, il déjoue la conjuration de Catilina par la seule énergie de ses discours. Ce succès qui fait sa fierté cause ensuite son exil en 58 av. J.-C., pour avoir exécuté des conjurés sans procès. Revenu à Rome en 57 av. J.-C., il ne joue plus de rôle important sur la scène politique

exactement les analyses de Salluste lui-même ( cf. X-XIII)... et celles de Caton ! Catilina joue-t-il à contre-emploi ? o Une péroraison pleine d’élan épique, et qui ne manque pas de grandeur : « En illa, illa, quem saepe optatis, libertas… » ; des énumérations (res, tempus, pericula, egestas…), l’appel aux siens… en même temps, allusion au consulat (« uobiscum una consul agam ») : à ce moment, Catilina n’a nullement renoncé à agir dans la légalité républicaine ; il veut être consul