Cosmopolitisme

réflexion et de s'accomplir. Il s'agit aussi de rejeter tout dogmatisme au profit d'une liberté intellectuelle renouvelée, n'entrainant pas un rejet de la foi chrétienne pour autant. On retrouve chez les humanistes une certaine idée du stoïcisme: le cosmopolitisme. Le prince chrétien selon Érasme (1466-1536): moine dans un monastère des Pays-Bas, il voyage énormément comme cela se fait beaucoup, pour suivre des cours et en donner dans diverses universités d'Europe. Son œuvre la plus célèbre est l'éloge

La pensée est présente dans chaque Homme y compris l’esclave. ce qui est nouveau c’est que l’esclave est considéré comme un Homme dont l’esprit est libre même s’il n’est pas libre de son corps. Avec ces stoïciens apparait l’idée de cosmos et de cosmopolitisme. L’Homme est l’habitant d’un univers qui est habité par la raison. Il ne peut pas se définir par son appartenance à une communauté spécifique. L’Homme est citoyen du monde. Le stoïcisme amène à la pensée chrétienne et annonce la philosophie des

activités qui contribuent au maintien et au progrès de la civilisation ; ii) la sociabilité en vivant dans la cité des hommes et non dans la solitude ; ce qui donne aux lieux habituels de réunion, clubs, salons, cafés, une influence décisive ; iii) le cosmopolitisme en constituant, par-dessus les frontières, une sorte d’internationale des esprits. Tout ceci se fait non au gré du hasard mais sous l’égide de la raison critique. Le sourire de la raison, telle était la façon dont Carré, un critique, définissait

qu'un seul point faible // Et c'est être habités par des gens qui regardent // Le reste avec mépris du haut de leurs remparts // La race des chauvins, des porteurs de cocardes // Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part». Belle leçon de cosmopolitisme...En somme, la littérature argumentative enseigne les valeurs, les savoirs qui élaborent en quelque sorte la société future. La puissance des mots nous permet d'accroître notre puissance d'agir, qu'elle soit individuelle ou collective. Cette dern+ière

d’un côté, le droit mondialisé fonctionne sans lien avec une instance politique source des normes en vigueur et, de l’autre, ce droit est de plus en plus dissocié de la force. Comment conceptualiser un droit sans 37 U. Beck, Qu’est-ce que le cosmopolitisme ?, Paris, Aubier, 2004, pp.328-329. C’est moi qui souligne. 38 Les droits de l’homme sont devenus comme le droit du droit, donc au fond ce qui permet au juge de prendre ses distances avec le droit considéré dans son sens le plus formel. 19

que l’humanité progressera : « c’est en vain que l’on attendrait le salut du genre humain d’une amélioration graduelle des écoles » ( Traité de pédagogie), mais à travers la finalité essentielle de la culture qui renvoie pour kant au IX cosmopolitisme, à l’homme comme citoyen du monde . Le but de la culture revient à bâtir une constitution civile parfaite et de ce point de vue l’éducation reste un moyen. Autrement dit pour Kant l’humanité de l’homme reste une tâche à accomplir, l’éducation

relativisation représente un autre moteur puissant de l’entreprise sociologique. [En fait, c’est ce qui fournit un terrain d’étude très fertile pour le sociologue]. L’esprit cosmopolite […] La sociologie est marquée par cette même forme de cosmopolitisme. Aussi un esprit de clocher étroit, qui ne s’intéresse qu’à un secteur très limité, représente-t-il toujours un signal d’alarme pour l’aventure sociologique (signal d’alarme que certaines études sociologiques américaines actuelles ne respectent

La troisième transformation est celle d’Habermas, qui a tenté de rompre avec le nationalisme importé de la Révolution française – que le pangermanisme avait retourné contre son pays d’origine. Son nationalisme est donc fortement teinté de cosmopolitisme et s’inscrit dans le sillage de Kant, inspirateur de la construction européenne. Ainsi a-t-on abouti, par le truchement de ces trois transformations successives, à la transmission du message de l’abbé Barruel à Habermas. Cette transmission établit

les avis diverges, les critiques émergent : le philosophe soulève et tente de résoudre des problèmes, il pousse à la réflexion et se pose contre les pouvoirs contrôleurs. De plus, il recherche un contact avec ses semblables, ce qui explique le cosmopolitisme que l’on observe durant ce siècle, les nombreux voyages entrepris à travers l’Europe par nos intellectuels. Ils sont à l’affut de différents points de vue que le leur qui permettent un enrichissement de la critique. Leur nouveau but est d’éclairer

Les physiocrates sont donc à l'origine du libéralisme. La physiocratie est l'un des plus importants courants d'idées du XVIIIème siècle. Et cela en dépit d'une période d'existence assez brève (moins de 20 ans) et du fait que, contrairement au cosmopolitisme des mercantilismes, il s’agit d’une école purement française, qui plus est centrée autour d’un seul maître à penser, François QUESNAY (1694-1774), dont la disparition entraîna rapidement le déclin de cette école 1. Le courant physiocrate apparaît