Crise du 6 février 1934

Les démocraties libérales durant les années 1930 : l’exemple de la France. La période 1930-1940 est marquée par un faisceau de crises : la crise économique la domine, mais elle entraîne une crise politique et sociale et s'accompagne d'une crise nationale, face à la menace hitlérienne. I° LA CRISE ÉCONOMIQUE : doc 2-3-1 p238-239 1.Une crise tardive L'économie française connaît, dans les années 1920, une croissance inégale. En 1930, la production industrielle (base 100 en 1913) atteint

Le 9 février 1934 * La date du 6 février 1934 fait référence à une manifestation antiparlementaire organisée à Paris par des groupes de droite et les ligues d'extrême droite et qui tourne à l'émeute sur la place de la concorde. Quatre ligues liées à la droite forment de véritables organisations de masse : Le 6 février, plusieurs manifestations ont lieu simultanément. Les ligues d’extrême-droite, qui jouent un rôle très important dans l'entre-deux-guerres, notamment lorsque la gauche est

* 1930 * 4 janvier : la Chambre approuve la construction de la ligne Maginot. * 17 février : chute du président du Conseil André Tardieu. * 21 février : Camille Chautemps président du Conseil. * 25 février : chute du président du Conseil Chautemps dès la présentation de son gouvernement à la Chambre. * 2 mars : Tardieu président du Conseil (2). * 27 mars : approbation du plan Young par la Chambre. 1er juillet : premières assurances sociales obligatoires en France 21 novembre :

ministre du commerce et de l'industrie(1906-1908), ministre de l'instruction publique (1908-1910) Peu après, il est nommé sénateur du Gard et le restera du 6 mars 1910 à 1921. Le 9 décembre 1913, il est nommé président du conseil puis ministre des affaires Étrangères . Pendant la guerre, il reprendra le ministère des colonies jusqu'en 1917. En février 1923 , il gagne l’élection du plateau et devient president du Sénat. A la suite de la démission du président Alexandre Millerand demandé par la gauche

des élections de 1934 et des législatives de 1936, dont le nombre en province est important. Le point culminant est la campagne antisanctionniste organisée dans la prévision de la discussion à l’Assemblée du projet de dissolution des « ligues factieuses » avec le meeting à la Salle Wagram (Paris) en octobre 1935. Sur un plan local, les initiatives du Front national rassemblent au-delà des organisations adhérentes puisque des membres des Croix-de-feu (comme en Lorraine en 1934 et 1935[4]) ou de

communistes ne pardonnèrent jamais à Blum. Le Front Populaire Blum soutint, en 1924, le Cartel des gauches d’Edouard Herriot. Député de Narbonne en 1929, il fut réélu, brillamment, en 1932 et en 1936. Après l’émeute des ligues de Droite, le 6 février 1934, tous les partis de gauche antifascistes, s’étaient groupés dans un cartel renouvelé, le Front Populaire. Celui-ci gagna les élections en 1936. A l’intérieur de ce Front, le Parti Socialiste devançait ses associés : la direction du gouvernement

fidélité et respect) et transforme "Le Flambeau", l'organe de presse mensuel du mouvement, en hebdomadaire. L'ambition politique de l'association prend de l'ampleur et se précise dans l'ouvrage de François de La Rocque "Service Public", paru en novembre 1934. Il met en avant la nécessité de brasser les classes (fait constaté au sein des Croix-de-Feu) et de généraliser le modèle de coopération entre classes qui a prévalu durant la Grande Guerre. La pierre angulaire de la "mystique Croix-de-Feu" est donc

Louis Benac Commentaire de documents: Appel à manifester 6 février 1934 Le journaliste Joseph Kessel raconta les évènements du 6 février 1934 dans un article du Paris-Soir daté du 7 février 1934 : « Ses images resteront gravées dans ma mémoire. Celle de ses policiers massés contre cette cuirasse humaine, tous enragés. Ils ont rompus les barrages, coupé les jarrets des chevaux et forcé les entrées du pont menant à l’Assemblée Nationale. Alors les gardes mobiles ont perdus la tête, ils ont tirés

dans l’évolution des relations entre l’opinion publique et les médias ? Les affaires majeures à étudier : L’affaire Dreyfus (1894-1906). La crise du 6 février 1934, Où l’extrême droite menace la République. La crise politique consécutive à la défaite de 1945. La dictature du Marechal Pétain (1940-1945). La guerre d’Algérie. La crise de 1958. La Révolte de mai 1968. Média, opinion publique lors de deux grandes crises politiques. A/ Une presse à la portée de tous. Début de la

progrès techniques considérables une rupture avec un nouveau comportement social et en particulier chez les femmes. Néanmoins, une crise économique provenant des Etats-Unis replonge en 1931 la France dans une période cauchemardesque. Mais quelles menaces pèsent sur la démocratie française dans les années 1930 ? Un régime qui rencontre des difficultés jusqu’en 1934 (I), d’où l’essor des ligues antidémocratiques (II) mais la IIIème république tient bon (les menaces sont-elles écartés pour autant