Cycle Apollonie Sabatier

de frustrations : le jeu des oppositions La fusion avec l’être aimé Introduction Le poème « À celle qui est trop gaie » a été, à l'origine adressé à Apollonie Sabatier, rencontrée en 1852 et que Baudelaire a adorée muettement cinq ans durant, jusqu'en 1857, lui adressant des poèmes anonymes remplis d'une ferveur mystique et sensuelle. Madame Sabatier a fait de sa part l'objet d'une idéalisation. C'était une mondaine, richement entretenue, amie des Arts et des Lettres, qui s'est offerte une seule fois

section plusieurs cyclesI-XXI : le cycle de la poésie, consacré à l’écriture poétique et à la condition du poète moderne (dans le 10ème, «L’Ennemi », le poète projette une nouvelle poétique de la boue d’où pourraient naître des « fleurs nouvelles »)les cycles de celles que la critique appelle les « héroïnes baudelairiennes et qu’elle identifie aux trois maîtresses de Baudelaire : Jeanne Duval, Apollonie Sabatier, Marie Daubrun XXII-XXXIX : le cycle de Jeanne Duval (cycle qui se clôt avec le 39ème poème

Partir en caravane : mener une vie de débauche Styx : fleuve qui fait neuf fois le tour des Enfers Mégère : une des Furies, qui venge les crimes impunis Proserpine : reine des Enfers Commentaire littéraire : Sed non satiata fait partie du cycle de Jeanne Duval. Le thème de la belle noire reprend une tradition du poème baroque datant du XVIIème siècle. Baudelaire a voulu en faire un poème moderne. Le titre « Sed non satiata » vient d’un poème satirique latin : « Juvénal ». Le contenu faisait

..............................................15 Mes visions........................................................................15 Poèmes choquants, marquants, plu, déplu.........................16 Les fleurs du mal, Baudelaire. Le cycle de Jeanne Duval. I.Eléments biographique Grand poète du XIXème siècle, Charles Baudelaire est connu pour sa vie de bohème. Auteur torturé, il publia de son vivant une seule œuvre, les Fleurs du Mal. Ce recueil de poèmes fut condamné et censuré

s'adapter aux mouvements lyriques de l'âme, aux ondulations de la rêverie, aux soubresauts de la conscience ? »[30] ------------------------------------------------- Jeanne Duval [modifier] Jeanne Duval est la principale muse de Baudelaire, avant Apollonie Sabatier et Marie Daubrun. Il entretint une relation tumultueuse et résolument charnelle avec cette mystérieuse quarteronne[31], proche des gens de théâtre et même comédienne secondaire au théâtre de la Porte-Sainte-Antoine. Pour fuir les créanciers

beaucerons. 1862 Il entre comme employé chez Hachette. Il y restera quatre ans et deviendra rapidement chef de publicité. Il publie ses premières chroniques dans la presse Il est naturalisé français. 1868 Publication de Madeleine Férat Il imagine le cycle des Rougon Macquart qui prévoit une vingtaine de volumes. Il en remet le plan à son éditeur, Lacroix Il écrit dans des journaux d'opposition à l'Empire des articles de plus en plus virulents. 1873 Rencontre avec Maupassant et Mallarmé Thérese Raquin

L’univers évoqué par « les fleurs » / p. 15 I. 4. Modernité des Les Fleurs du Mal / p. 19 CHAPITRE II : Le poète et ses relations / p. 22 II. 1. Baudelaire et la femme / p. 22 II. 1. 1. Jeanne Duval / p. 22 II. 1. 2. Mme Sabatier / p. 27 II. 1. 3. Marie Daubrun / p. 29 II. 1. 4. La mère du poète / p. 31 II. 2. Le prêtre défroqué / p. 34 II. 3. La sympathie pour Edgar Allan Poe / p. 37 Conclusions / p. 38 Bibliographie / p. 39 Argument

rend intouchables mais encore les désincarne pour en faire de véritables rêves de pierre. La femme est alors vue comme un absolu. Un absolu que rien ne peut, ni ne doit, compromettre sous peine, comme le montre la relation entre Baudelaire et Madame Sabatier, de briser instantanément l’image idéale créée par le poète. Cette nécessité d’un amour privé des sens trouve son origine dans la relation particulière que le poète entretient avec sa mère, antonyme de Jeanne Duval, et gardienne comme Andromaque

l’échec de Baudelaire en quête de la beauté, de l’amour et de l’idéal. La beauté et la laideur, être déesse et démone peuvent se juxtaposer chez une femme sous la plume de Baudelaire ; L’amour charnel avec Jeanne Duval et l’amour spirituel avec Mme Sabatier révèlent une autre contradiction ; Les femmes peuvent emmener le poète vers le paradis perdu mais détruisent parfois son idéal. A la découverte des femmes baudelairiennes, je comprends mieux ses perspectives de la beauté féminine, de l’amour et de

le recueil des Fleurs du Mal , Charles Baudelaire accorde une grande importance à la figure de la Femme notamment dans la section « Spleen et Idéal » où Baudelaire s’adresse à trois femmes spécifiques (Jeanne Duval, Apollonie Sabatier et Marie Daubrun) ainsi que d’autres diverses figures féminines. Dans ces poèmes, la Femme est présentée comme sensuelle, envoutante, maternelle et aimante, mais aussi ambiguë et inaccessible : elle suscite chez le poète des sentiments contradictoires