Cytokératine

inclus en paraffine. Les mêmes techniques d’immunomarquage peuvent être utilisées sur des préparations cytologiques. 62 L’intérêt de l’immunohistocimie : diagnostique, pronostique et thérapeutique. • Plusieurs marqueurs IHC sont utilisés : Ø La cytokératine. Ces protéines cytoplasmiques sont exprimées par les cellules épithéliales normales et leur expression est maintenue par les cellules qui ont effectué une transformation cancéreuse. Ø Chromogranine A. La Chromogranine A est considérée actuellement

épithélio-mésenchymateuse. C’est-à-dire qu’elles passent du phénotype épithélial au phénotype mésenchymateux. Les cellules épithéliales sont surtout caractérisées par des molécules d’adhésion : Ecadhérines, claudines, occludines, desmoplakines, mais aussi des cytokératines : 8, 9 et 18 et de la mucine1. Alors que les marqueurs qui caractérisent les dérivés mésenchymateux sont plus variés : - Les fibronectine, vimentine, vitronectine, des filaments d’actine. - Le FSP1 (Fibroblast Specific Protein 1) associée à la

d’adhésion préférentielle. De plus la liaison aux cellules épithéliales est négligeable chez les humains immunocompétents aux poumons sains ; l’épithélium hyperplastique des bronchioles de sujets atteints par la mucoviscidose est plus riche en cytokératine 13, une protéine de SSKD dont le rôle en tant que récepteur pour le pili de B.cenocepacia a été démontré in-vitro. (Sajjan et al.U , 2000) 2 Plasticité génomique et éléments d’insertion Même s’il était possible d’identifier clairement les

immunohistochimiques permettent de confirmer l’origine endodermique de cette lésion et de la différencier du kyste épendymaire qui est d’origine neuroectodermique. En effet, le kyste neuroentérique exprime l’antigène de la membrane épithéliale, la cytokératine et l’antigène carcinoembryonnaire (ACE). Par contre, il n’exprime pas la GFAP (protéine gliofibrillaire acide), l’énolase spécifique des neurones, la vimentine et la protéine S-100. Enfin ; le liquide kystique peut être clair, laiteux, gélatineux

q’une résistance chimique. ¤ Ne sont pas impliquer dans le mouvement cellulaire ¤ Possèdent des noms différents selon le type de cellules dans lesquelles ils apparaissent. vimentine dans les fibroblastes, neurofilaments dans les neurones, cytokératine (tonofilament) dans les cellules épithéliales., lamine dans les noyaux, mais leur structure de base est identique. D’abord organisation en dimère, puis en protofilament (=tétramère, deux dimères surenroulés), puis association en quinconce, (souvent

s’assemblent à l’image d’une corde (figure 2A). Ces filaments entourent le noyau et rejoignent les desmosomes et les hémidesmosomes. Les formes cytosoliques varient en fonction du type cellulaire (vimentine des fibroblastes, neurofilaments des neurones, cytokératine des cellules épithéliales), alors que les formes nucléaires sont des lamines. Fiche 18 Figure 2 Filament intermédiaire (A) et filament d’actine (B) 3. Les microfilaments et les protéines associées L’actine, ou actine F, est une molécule