Despotisme éclairé

raisonnablement pratiqué. Loin de l’athéisme. Rousseau privilégie une religion naturelle. Société, politique et révolution : Montesquieu prône une monarchie de type parlementaire, Rousseau est favorable à la démocratie et Diderot est pour le despotisme éclairé et pour garantir la liberté comme droit inaliénable Les lumières jouent un rôle clé dans le déclenchement de la Révolution française.

Le despote éclairé au XVIIIéme siécle I/ définition et origine. Le despotisme éclairé nait au XVIIIéme siécle sous l'influence des philosophes des lumières tels que Rousseau ou Voltaire. Il s'agit de mettre en adéquation la philosophie des lumières et les gouvernements monarchique de l'époque. Le despotisme est la forme de gouvernement dans laquelle la souveraineté est exercée par une autorité unique et qui dispose d'un pouvoir absolu. Le despotisme implique donc un pouvoir autoritaire,

attirent l’attention, ce qui permet l’acquisition d’un nouveau vocabulaire. Le despotisme éclairé est une doctrine politique issue des philsophes des Lumières. Variante du despotisme qui s’est développée au milieu du XVIIIe siècle, le pouvoir y est exercé par des manarques dont les decisions sont guidée par la raison et qui se présentent comme les premiers serviteurs de l’Etat. Les principaux despotes éclairés ont ainsi entretenu une correspondance suivie avec les philosophes des Lumières, et

l’Allemagne au Nord ; le Pérou à l’Ouest, Venise au Sud, Constantinople à l’Est. Ce seront les lieux principaux du conte, les grandes étapes du voyage initiatique de Candide. Il reste à les relier. L’Allemagne, par exemple, évoque la Turquie par un même despotisme politique et elle entretient des liens avec l’Amérique du Sud par les jésuites allemands qui font la guerre au Paraguay. Les étapes majeures désormais fixées, les personnages peuvent prendre la route. Reste bien sûr à créer Candide… « On jouait

s’oppose à la valorisation du progrès et est favorable aux idées démocratiques, tout comme Condorcet. Montesquieu prône la séparation des trois pouvoirs et défend l’idée d’une Monarchie Parlementaire. Quant à Diderot, lui défend l’idée d’un despotisme éclairé par les philosophes, et est partisan d’une garantie pour la liberté comme étant un droit inaliénable. On peut donc conclure que les Lumières jouent un rôle important dans l’avancée vers la Révolution Française de 1789, et même

l'Académie Française le 2 mai1746. Mais il est disgracié par Louis XV qui ne l'apprécie pas ; Voltaire se réfugie chez la duchesse du Maine qui transpose dans Zadig ses mésaventures de courtisan. A Berlin, chez Frédéric II (où il constate que le despotisme éclairé est possible), il écrit Micromégas (1752). En 1753 il quitte précipitamment Berlin (il est disgracié ; son départ a lieu après un épisode humiliant : il est retenu prisonnier du 1er mai au 6 juillet et doit rendre les papiers du roi qu'il avait

transmettre. Micromégas est en effet « un jeune homme de beaucoup d'esprit. Quant à son esprit, c'est un des plus cultivés que nous ayons ; il sait beaucoup de choses, il en a inventé quelques unes ». Le jeune Sirien correspond parfaitement au « despotisme éclairé », que Voltaire découvrira en Angleterre et qui le fascinera. Ainsi, le conte philosophique propose un modèle politique à travers les péripéties du héros : les questions philosophiques sont mêlées au récit. Nous verrons donc comment le

Shakespeare et Newton. L’après Révolution : Philippe d’Orléans au pouvoir ; relance de l’économie, l’art du crédit apparaît (provenance d’Angleterre ; billets) et les persécutions religieuses perdent de leurs intensité. Changements politiques (despotisme éclairé), de goût (néo-classique), musicaux, économique (révolution industrielle, vaste développement d’activités autour du fer et du charbon) mais la Révolution, même si bénéfique sur de nombreux points donnera des guerres, créera la méfiance et aboutira

Madame de Pompadour. Il devient histographe du roi et est élu à l’Académie Française. Mais il perd les faveurs de Louis XV qui ne l’apprécie pas. Voltaire se réfugie alors chez la duchesse du Maine. A Berlin, chez Frédéric II, il constate que le despotisme éclairé est possible. Il écrit Micromégas en 1752. Un an plus tard, il est digracié une seconde fois et est retenu prisonier. Indésirable en France, il s’installe à Genève où il publie, en 1759, à l’âge de 65 ans et annonymement Candide afin de régler

serait synonyme constant de conflits, car jusqu'à présent, on peut compter huit guerres de religion et la révocation de l'Edit de Nantes. Je peux vous en citer d'avantage mais l'essentiel est là, pour la compréhension de chacun, que c'est d'un despotisme éclairé, dont nous avons besoin et non d'une monarchie absolue de droit divin, qui ne ferait qu'empirer les choses. » Rousseau va alors répliquer à Voltaire : « De toutes manières,  Dieu est le fondement même de notre société, c’est grâce à Dieu que