Despotisme éclairé

bourgeois devenus nobles, ceux qu'on nomme Noblesse de Robe. De l'autre, Montesquieu, qui dans son Contrat social voit lui au contraire une possibilité de conciliation avec d'autres nobles. Puis vient la vision de l'Abbé Dubos qui parle lui de Despotisme éclairé. Les nobles et les bourgeois ne sont pas tous capable de gouverner. Le Roi seul peut choisir ceux qui l'entourent. On trouve donc là un équilibre entre le premier courant, qui voulait un consensus entre tout les nobles et le Roi, et le troisième

véritablement cesser. En 1728,, il n’avait alors que 16 ans, le jeune Rousseau quitta définitivement Genève pour échapper à la tyrannie d’un patron graveur chez qui on l’avait mis en apprentissage. Doit-on y voir là une certaine origine de son opposition au despotisme? Si on ne peut l’affirmer avec une certitude, c’est une remarque qui est loin d’être insensée. Dans cette vie vagabonde, Rousseau fit l’expérience de la société, notamment en tant que petit immigré ne devant sa subsistance qu’à la dépendance et

Lumières Moyens utilisés : - Littérature Exemple : - « Paul et Virginie » (1788 – Bernardin) Exotisme évoqué (paradis – bonheur de l’homme) - Suivre son bonheur, sa raison, à l’encontre des règles - Suppression des privilèges/inégalités - Cercles « éclairés » - Salons aménagés - Cafés Exemple de la Franc-maçonnerie : - Travaillent à la perfection de l’humanité - Liés par fraternité, symbolique, secret d’initiation - Adhérents au déisme (Acceptation d’un Dieu sans adhérer à une religion) - Se réunissent

raison humaine qui doit résoudre tous les problèmes. Ils se caractérisent par une foi optimiste dans le progrès. C’est le moment de la naissance de l’ENCYCLOPÉDIE : grande œuvre destinée à diffuser les « lumières », à combattre l’intolérance et le despotisme. C’est ce qu’on connait comme le nouvel humanisme. C’est le moment aussi du début de la critique d’art comme genre littéraire. Les idées de l’Encyclopédie supplantent les idées théologiques. C’est-à-dire les avances dans les champs de la science

La République La Monarchie Le despotisme a. La république : Une partie du peuple ou tout le peuple détiens le pouvoir, il y en a 2 différentes : La république démocratique -> le peuple dans son ensemble détient le pouvoir. Principe d’action = vertu (recherche de l’intérêt général) La république aristocratique -> une partie du peuple détient le pouvoir. Principe d’action = modération b. La monarchie Selon des lois fixes et établie d’hérédité c. Le despotisme La nature = un seul homme règne

cause le droit divin de la monarchie et conseille le despotisme éclairé, tout en critiquant la violence juridique barbare (la Question est encore pratiquée) que chacun peut appliquer en achetant sa charge de magistrat (Dictionnaire philosophique, article « Torture ».) ; Montesquieu prône la combinaison de traditions et rationalisme et insiste, dans De l'Esprit des lois, notamment, sur l'importance de la séparation des pouvoirs pour éviter le despotisme. Rousseau, quant à lui, veut refonder le pacte

effet Crébillon met en scène dans Tanzaï et Néadarné, son conte parodique, un royaume fictif tel la Chéchianée qui est une contrée fabuleuse, soumise au pouvoir des fées. La présence de ces puissances féeriques qui dominent n’est que l’image du despotisme de l’autorité et du droit divin. Aussi peut-on lire sous l’aspect autoritaire de la fée Barbacela, le visage du cardinal «  Fleury » 14 qui apparaît nettement et sous le caractère du charmeur exceptionnel, dont les paroles à elles seules demeurent

destinataire, et dans laquelle Roxane règle ses comptes sous la forme d'une revanche qui apparaît dès lors comme une punition de l'aveuglement d'Usbek dont les principes libéraux avortent dès qu'ils sont confrontés à ses problèmes conjugaux : le philosophe éclairé par la raison se mue alors en despote sanguinaire aveuglé par la passion. Mouvements du texte Le mouvement de cette lettre obéit à une tension où l'héroïne est à la fois dans la douleur de la mort récente de son amant et de sa

l’ironie pour amplifier ces erreurs, feignant de valoriser le discours de son adversaire pour mieux exposer ses incohérences. Mais grâce à certaines figures de style, le lecteur ne comprend pas le texte au premier degré, comme une condamnation du despotisme oriental et des ses représentants, on peut relever l’oxymore « heureuse stupidité «  (ligne 21), puis une seconde (ligne 27) « vertus dangereuse «. Grâce à ces oxymores, l’auteur montre l’absurdité de ce système autoritaire, qu’il renforce par certaines

le gouvernement lui est responsable de ses décisions. Il n’est pas indispensable que l’administration soit tenue par des règles juridiques. Ce système existe dans l’état de police : la réglementation sans valeur juridique. C’est le modèle du despotisme éclairé, directement élaboré à l’usage exclusif de l’administration et de ses agents. Il existe encore des zones de l’action du gouvernement qui s’exerce à l’abri du droit. Il y a des décisions qui échappent à tout contrôle du juge. §2. L’administration