Despotisme éclairé

c'est aux arbitres de la félicité publique que j'ose exposer les désordres dont elles sont la source ; le vulgaire, peu éclairé et impatient, ne sera point séduit par le style dont je les décris. Si je me suis livré à la recherche ingénue de la vérité, si je n'ai pas craint de m'élever au-dessus des opinions reçues, je dois cette heureuse hardiesse au gouvernement doux et éclairé sous lequel je vis. La vérité plait aux grands monarques, aux bienfaiteurs de l'humanité qu'ils gouvernent ; ils l'aiment

mis en évidence le schéma argumentatif du passage, nous étudierons l’utilisation que fait Pascal de la rhétorique pour emporter l’adhésion du lecteur.  L'esprit des lumieres : Définition des Lumières. Les philosophes des Lumières veulent "éclairer" leurs concitoyens en luttant contre l’ignorance, notamment à travers le projet grandiose de l’Encyclopédie. Les Lumières veulent asseoir le règne de la raison, de la lumière naturelle qui accumule des connaissances. Les principes des Lumières

Chapitre IX : ce pacte a des effets sur les biens, en faisant passer de la simple possession à la propriété reconnue. LIVRE II Le livre II traite la question de la souveraineté et précise la notion de volonté générale. Le peuple souverain, éclairé par le législateur, énonce la volonté générale sous la forme de lois. Chap. I à III: Qui dit la volonté générale ? Seul le peuple peut énoncer la volonté générale, sous la forme de lois. Rousseau rejette les fausses conceptions de la souveraineté

à « l’usage public de la raison ». On y retrouve ainsi l’idée de représentation : le peuple, encore trop peu instruit, et trop peu « éclairé » reste exclu du débat public ; et c’est ce débat qui imprègnera tant le XVIIIème siècle : le peuple s’il ne peut participer activement au débat doit être représenté par ceux qui le peuvent, c'est-à-dire les « hommes éclairés ». Ainsi même Condorcet souligne que, malgré une vision très démocratique de la sphère publique, on ne peut faire abstraction des écarts

voix de la conscience ou l’instinct chez Rousseau. Jean-Honoré Fragonard (1732-1806) Le philosophe lisant Le philosophe réclame un pouvoir politique fort et éclairé, il examine les institutions politiques et sociales à la lumière de la raison, et condamne l‘absolutisme, et se prononce souvent en faveur d’un despotisme « éclairé »*. Le philosophe se livre à une analyse critique des systèmes politiques et de la société .Dans Les lettres persanes Montesquieu critique la monarchie de droit divin

sur un critère de mérite personnel. Cette société d'Ancien Régime est aussi une société contestée, tout d'abord par les philosophes des lumières comme Voltaire, Montesquieu, Diderot ou encore Rousseau. Ces derniers prônaient le système du « Despotisme éclairé » Dans la seconde moitié du 18° siècle de vives contestations émergent contre cette société jugée inégalitaire mais également en opposition contre la monarchie qui a perdu de sa légitimité avec l'affaiblissement du pouvoir royale. Ces contestations

est nocif d’inculquer des préjugés, parce qu’ils finissent par se venger même de leurs auteurs ou des prédécesseurs de ceux-ci. C’est pourquoi un public ne peut qu’accéder lentement aux Lumières. Une révolution pourra peut-être causer la chute du despotisme personnel ou d’une oppression cupide ou ambitieuse, mais elle ne sera jamais à l’origine d’une vraie réforme de la façon de penser ; de nouveaux préjugés serviront, tout comme les anciens, de rênes au plus grand nombre, incapable de réfléchir.

il n'y a point de liberté. Il n'y a point encore de liberté si la puissance de juger n'est pas séparée de la puissance législative et de l'exécutrice. Chez les Turcs, où ces trois pouvoirs sont réunis sur la tête du sultan, il règne un affreux despotisme. »Voltaire est né le. Il a écrit les lettres philosophiques en 1734, Candide en 1759, Zadig en 1748, il a également contribué à l’Encyclopédie et il a écrit le dictionnaire philosophique en 1764. Voltaire juge le système politique anglais Voltaire

à défendre l’idée neuve de vie publique et de participation active des citoyens et de l’opinion publique à la chose publique. Si toute Souveraineté politique vient d’un pacte, elle vient du Peuple. Il est donc nécessaire qu’il y ait consentement éclairé et actif de tous les citoyens aux questions politiques, c’est-à-dire liberté de pensée, instruction, presse, partis. Le « Sapere aude » vaut aussi en matière politique. Reste à montrer comment cette liberté peut se concilier avec l’absolu nécessité

que la Terre était plate alors qu’elle est ronde. C’est aussi de ne pas croire en des préjugés et des superstitions. La liberté l’égalité et la tolérance: Les philosophes des Lumières croient en la liberté et l’égalité, ainsi Raynal dénonce le despotisme et le système colonial. Condorcet lui, révoque l’esclavage et soutient l’égalité Homme Femme. Rousseau lui fonde la majorité de ses œuvres sur la recherche d’une harmonie entre les hommes. Voltaire dénonce farouchement l’intolérance et les injustices