Didier Bezace

spécialisé du Conservatoire National de Région Aubervilliers-La Courneuve. Notre besoin de Rimbaud Yves Bonnefoy (Professeur honoraire au Collège de France) lundi 11 juin 2007, à 19h00, au Théâtre de la Commune d’Aubervilliers Lecture dirigée par Didier Bezace, Directeur du Théâtre : « Lettres de Rimbaud à sa mère » ■ ■ 42 LA LETTRE - N° 18 

et l'époque - dans Dom Juan Sganarelle à la tenue classique d'un valet et Dom Juan la tenue d'un maître ce qui fait que nous reconnaissons tout de suite quels personnages sont les acteurs - dans la mise en scène Des fausses confidences de Didier Bezace on peut voir que le metteur en scène tient riqueur du siècle de la pièce car il prend des vieux costumes donc le spectateur comprend instinctivement que ce n'est pas une pièce récente b. Le décor essentiel pour les changements de lieux

Marioge a choisit pour le décor un espace assez vide, très simple, voir même austère. Il y a seulement une estrade avec des trappes, une échelle et une malle, cela répond un désir de sobriété dans le traitement de la pièce. Le metteur en scène Didier Bezace, n'a pas cédé à la tentation du racolage avec carrosses, chevaux ou faux jardin. Il place l'Ecole des femmes sur le terrain du drame intime ou de la farce noire rythmée par le glas de l'église, aussi présent et intimidant qu'un muezzin de mosquée

la lettre de son cousin ». Bartholo, prend le change et passe ainsi de la colère à la sollicitude. Tout comme Rosine, Araminte organise ici une scène de théâtre à laquelle elle assiste en spectatrice ainsi que le souligne la mise en scène de Didier Bezace des Fausses confidences : Anouk Grinberg y observe Robert Plagnol, troublé, et absorbé dans l’écriture du billet. Il s’agit pour elle de mettre l’amoureux à l’épreuve en le forçant à avouer ses sentiments. Elle joue ainsi sur un phénomène de triple

C’est la lettre de son cousin ». Bartholo, prend le change et passe ainsi de la colère à la sollicitude. Tout comme Rosine, Araminte organise ici une scène de théâtre à laquelle elle assiste en spectatrice ainsi que le souligne la mise en scène de Didier Bezace des Fausses confidences : Anouk Grinberg y observe Robert Plagnol, troublé, et absorbé dans l’écriture du billet. Il s’agit pour elle de mettre l’amoureux à l’épreuve en le forçant à avouer ses sentiments. Elle joue ainsi sur un phénomène de triple

nouveau sentiment : l’amour. Arnolphe devient, sans le vouloir le confident d’Horace, et assiste impuissant à sa défaite. En effet, son Agnès, innocente et ingénue, gagne en intelligence grâce à l’amour, trop vite à son goût. Pour cette pièce, Didier Bezace utilise La cour d’honneur du palais des Papes et la fait jouer sur des tréteaux. Il utilise ce théâtre afin de souligner la supériorité de certains comédiens ou l’infériorité des autres (échelles, trappes) [inégalités sur les statuts des personnages

conçut par Beaumarchais. Enfin le dernier texte est tiré de Ruy Blas écrit par Victor Hugo en 1838. Ce à quoi vient s'ajouter une photographie illustrant la pièce de Marivaux, en effet elle représente l'extrait de la pièce, mise en scène par Didier Bezace en 2010. On peut remarquer que la lettre occupe une place prépondérante dans chacun des documents, c'est pourquoi nous déterminerons quelles fonctions dramatiques et scéniques la lettre joue-t-elle dans chacune de ces scènes. Du point de vue dramatique

I scène 2 de la comédie mentionée précedement et regarder les répétitions intentionés de Georgette et d’Alain à la scène Ou les révérences de l’actrice d’Agnès à Horace depuis sa maison dans une représentation de la pièce de théâtre faite par Didier Bezace dans l’Acte II scène 5. Dans un troixième temps on dérouvre le comique de caractères qui est utilisé en exagérant les normes sociales pour ainsi les ridiculiser ou les rendre pathétiques. Agnès contient une innocence extréme qui fait rire au spectateur

d’Arnolphe envers Horace. Dans cette mise en scène Eric Vigner a inversé les rôles Agnès devient en quelque sorte Arnolphe et celui même devient Agnès. Cela ne correspond en aucun cas à la lecture de l’Ecole des Femmes. La mise en scène de Didier Bezace ne correspond pas à la lecture des scènes. Dans l’acte I scène 1 on ressent tout de suite la domination d’Arnolphe sur la scène il y a simplement une malle, une échelle car la scène est sur élevée et une canne pour montrer sa supériorité. Il porte

la lettre de son cousin ». Bartholo, prend le change et passe ainsi de la colère à la sollicitude. Tout comme Rosine, Araminte organise ici une scène de théâtre à laquelle elle assiste en spectatrice ainsi que le souligne la mise en scène de Didier Bezace des Fausses confidences : Anouk Grinberg y observe Robert Plagnol, troublé, et absorbé dans l’écriture du billet. Il s’agit pour elle de mettre l’amoureux à l’épreuve en le forçant à avouer ses sentiments. Elle joue ainsi sur un phénomène de triple