Discours judiciaire

L’art oratoire Discours Judiciaire Discours judiciaire prononcé par le procureur pour l’affaire Geraldo Oliveira traitant du travail des enfants. Mesdames et messieurs les jurés, Je m’adresse à vous pour attirer votre attention sur la gravité de la situation que nous traitons aujourd’hui. En effet, Juan Ramirez, patron du petit Geraldo Oliveira, est traduit en justice suite à ses crimes commis envers cet enfant. Geraldo a 10 ans, il travaillait pour Juan Ramiez tous les jours de cinq heures

parties représentent les quatre phases par lesquelles passe celui qui compose un discours : 1. L’invention : découverte, heurésis, la recherche par l’orateur de tous les arguments et de tous les moyens persuasifs relatifs au thème de son discours. 2. La disposition : taxis, mise en ordre des arguments d’où va résulter l’organisation interne de son discours, son plan. 3. L’élocution : lexis, rédaction écrite du discours, le style en rapport étroit avec la rhétorique, là se situe les figures de styles

l'ouvrage : les différentes sortes de discours (judiciaire, délibératif et épidictique (permet de vanter les qualités et les mérites d’une personne)) et les compétences que doit acquérir l’orateur touchant l’invention, la disposition, l’élocution, la mémoire et la performance, compétences qui s'acquièrent par la théorie, l’imitation mais surtout l’exercice. L’auteur entre ensuite dans le vif de son sujet en commençant par l’invention, ce qui l’amène à l’étude du discours qu’il recommande de structurer

anaphores. La confirmation et la réfutation Il n’y a pas ici de narration – ce qui est inattendu dans le discours judiciaire – car le meurtre n’est qu’un projet. La péroraison : preuves pathétiques et exaltation grandiose du « je ». La question de l’action : dépassement de la sphère du discours pour arriver à la sphère de l’action. Prédominance des structures binaires : dichotomie discours /action. Construction des phrases : - importance des groupements binaires disjonctifs : « que je m’empoisonne

anaphores. La confirmation et la réfutation Il n'y a pas ici de narration — ce qui est inattendu dans le discours judiciaire — car le meurtre n'est qu'un projet. La péroraison : preuves pathétiques et exaltation grandiose du "je". La question de l'action : dépassement de la sphère du discours pour arriver à la sphère de l'action. Prédominance des structures binaires : dichotomie discours /action. Construction des phrases : importance des groupements binaires disjonctifs : "que je m'empoisonne

à l’élaboration .Or, au XVIIe siècle , l’art d’écrire s’appui sur cette technique du discours efficace que les grecs nommais rhétorique. La rhétorique est un art de la parole persuasive issu des pratiques judiciaires et politiques de l’Antiquité grec. C’est une technique qui envisage toujours la parole comme une entreprise de conviction. La rhétorique distingue trois grands typesde discours. Discours judiciaire: a pour but d ‘accuser ou de défendre, il s’appui sur un système de valeur qui est celui

- présenter une explication ex: excusez-moi de vous déranger mais je suis perdu Thème/ Thèse: faire une étude de la modalité argumentative du texte 3 types de discours.. - discours judiciaire: accuser ou défendre prononcer un jugement, une loi - discours épidictique: faire une éloge/ un blâme reconnaître les qualités et défauts - discours délibératif: conseiller ou déconseiller faire prendre une décision réelle Démontrer/ Convaincre/ Persuader - démontrer: établir une vérité au moyen d'un raisonnement

Ensemble de procédés et de techniques permettant de s'exprimer correctement et avec éloquence(Encyclopédie Universalis) Antiquité grecque (V.-a.c.) : Platon, Aristote, les sophistes Discours judiciaire : juste/injuste, vrai/faux (passé) Discours délibératif : utile/inutile, opportun/inopportun (futur) Discours épidictique : beau/laid, bien/mal, ... (présent) Le système rhétorique: I. L'invention II. La disposition i. Exorde ii. Narration iii. Confirmation iv. Réfutation v

Structure du discours juridique: exorde, corpus (narration) et péroraison. exorde / préliminaires / soutènements Exorde est masculin. Il vient du latin exordium, dérivé du verbe exordiri signifiant commencer, amorcer, entreprendre, particulièrement un discours, un exposé ou une communication. 1. Dans l’usage courant, l’exorde est ce qui sert de préambule, de préliminaire à un discours, à un texte, à une déclaration. Dans le langage parlementaire, la déclaration préliminaire, l’introduction

BIBLIOGRAPHIE LITTÉRATURE ET RHÉTORIQUE ADAM Jean-Michel et BONHOMME Marc, L’Argumentation publicitaire. Rhétorique de l’éloge et de la persuasion, Paris, Nathan, 1992. AMOSSY Ruth, L’Argumentation dans le discours. Discours politique, littérature d’idées, fiction, Paris, Nathan, 2000. ID., Les Idées reçues. Sémiologie du stéréotype, Paris, Nathan, 1991. AQUIEN Michèle, MOLINI2 Georges, Dictionnaire de rhétorique et de poétique, le livre de poche, 1996 ARISTOTE, La Rhétorique, GF