Droit pénal

2 DROIT PENAL GENERAL Introduction Chapitre 1 : Notions générales I - Définition et objet du droit pénal Définition : le droit pénal a pour objet de prévenir par la menace et au besoin de réprimer par l’application d’une sanction des actes ou omissions de nature à troubler l’ordre social. C’est la société prise au sens large qui se donne le droit de réagir contre les faits graves qui menacent son fonctionnement. Ces faits graves sont sanctionnés par une peine qui va prendre le caractère

réglementaire. Il en résulte de l'article 2 du Code civil que « La loi ne dispose que pour l'avenir, elle n'a point d'effet rétroactif », soit la loi en vigueur au moment des faits va être juger. Seulement, il en résulte de l'article 112-1 du Code pénal que « Sont seuls punissables les faits constitutifs d'une infraction à la date à laquelle ils ont été commis. Peuvent seules être prononcées les peines légalement applicable à la même date. Toutefois, les dispositions nouvelles s'appliquent aux infractions

une introduction OU un maintien dans le domicile d’autrui. En l’espèce, Tobias pénètre bien dans le domicile de son ancien patron. En outre, il doit s’agir du domicile d’autrui, le domicile s’entendant largement en droit pénal de tout lieu où qu’il y habite ou non, un individu a le droit de se dire chez lui quel que soit le titre d’occupation ou l’affectation des locaux, ce qui ne pose là encore aucun problème en l’espèce. Ce délit suppose encore, soit des manœuvres, soit des menaces, soit des voies

Bordeaux 1er juillet 1937 : deux personne souhaitent se faire stériliser → stérilisation interdite → la c.cass pense que la responsabilité pénale demeure. → peut-on utiliser des malades mentaux ? → refus de la c.cass. Mais plus tard, la loi 4 juillet 2001 l’admet. Question de l’euthanasie active : L’euthanasie passive constitue une infraction pénale ? Classiquement, oui. Arrêt 3 janvier 1973 : le patient était très agressif envers son médecin → mais c’est un cas particulier.

L DROIT PENAL 1ER SEMESTRE THEME 1 : LE SOCLE DU DROIT PENAL : LA LOI  Fondement et évolution du principe de légalité I – Les contours du principe Nullum crimen, nulla poena sine lege (Pas d’infraction, pas de peine sans loi, sans texte) : réaction c/ arbitraire judiciaire ancien droit du mouvement des lumières. Montesquieu défend idée de loi doit déterminer infraction et peines applicables ; influence Beccaria (Traité des délits et des peines) concept « seules les lois peuvent

contrôler la légalité de cet arrêté municipal, et ensuite l'exercice du contrôle de validité du règlement par le juge pénal. I : La question de la compétence juridictionnelle. L'inventeur qui souhaite contester l'arrêté municipal pris à son encontre dispose de deux recours. L'un étant par voie d'action devant le juge administratif, et l'autre par voie d'exception auprès du juge pénal. A : La voie de l'action devant le juge administratif. En l'espèce, le maire a pris il y a 6 mois un arrêté

Le droit commercial Introduction Section 1 : Définition Le droit commercial est une branche du droit privé qui régit les opérations passées par les commerçants et dans l’exercice de leur activité. Commerçant au sens large : considérer les industriels, les activités financières (banques, bourse) et commerçants au sens juridique. Cette définition ne correspond plus à la réalité. Dans la pratique, on parle plutôt de droit des affaires que de droit commercial car les règles ne s’appliquent pas qu’aux

Convention pour la prévention et la répression des crimes de génocide ratifiée par l'Assemblée Générale de l'Organisation des Nations Unies (ONU) et entrée en vigueur le 12 janvier 1951, en vertu de ses articles I et II, est un génocide tout crime de droit des gens qu'il soit commis en temps de guerre ou en temps de paix (article premier). L'article II prévoit que « Dans la présente Convention, le génocide s'entend de l'un quelconque des actes ci-après, commis dans l'intention de détruire ou tout en

procédant à l'analyse juridique du cas qui vous est soumis, vous indiquerez quels arguments peuvent être soulevés dans l'intérêt de vos clients. CORRIGE DU CAS PRATIQUE 1°) régularité du contrôle d'identité Article 78-2 du Code de procédure pénale : le contrôle d'identité n'est possible qu'à l'égard d'une personne à l'égard de laquelle existe une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner, qu'elle a commis ou tenté de commettre une infraction, ou qu'elle se prépare à commettre un crime

distinct de l’infractin principale, c’est une infraction autonome juridiquement distincte de l’infraction principale. - La theorie de la criminalité d’emprunt, en droit français ici au contraire, il y a unité d’infraction et l’acte de complicité se greffe sur celui de l’auteur principal, punissable au même titre. - Le droit positif marocain combine les 2 systemes, EX : ART 130 : un complice d’un crime ou delit, est punissable de la peine reprimant ce crime ou delit (peine identique pour les