En Attendant Godot Registre

de Fortuny, ces robes qu’il «  a faites d’après d’antiques dessins de Venise. Est-ce leur caractère historique, est-ce plutôt le fait que chacune est unique qui lui donne un caractère si particulier que la pose de la femme qui les porte en vous attendant, en causant avec vous, prend une importance exceptionnelle, comme si ce costume avait été le fruit d’une longue délibération et comme si cette conversation se détachait de la vie courante comme une scène de roman?» (III, page 33) - « cette robe de

tout en distrayant. Œuvre de Rabelais: enseigner et distraire: François Rabelais est l'un des maîtres du récit ludique et didactique. Esprit humaniste cultivé, contestataire et inventif, il mêle, avec une étonnante inventivité verbale, tous les registres de langue, sans craindre d'emprunter les procédés des écrits populaires - alliance du merveilleux et du réalisme, recours à l'exagération comique et au grotesque, ton de la satire, scènes de farce et gauloiseries - pour aborder les grandes questions

tout en distrayant. Œuvre de Rabelais: enseigner et distraire: François Rabelais est l'un des maîtres du récit ludique et didactique. Esprit humaniste cultivé, contestataire et inventif, il mêle, avec une étonnante inventivité verbale, tous les registres de langue, sans craindre d'emprunter les procédés des écrits populaires - alliance du merveilleux et du réalisme, recours à l'exagération comique et au grotesque, ton de la satire, scènes de farce et gauloiseries - pour aborder les grandes questions

les mammouths à leur époque ; avec nostalgie pour les uns, parce que désuète pour les autres. Dès lors, la culture étant censée donner du sens, son recul participerait à la « foire au sens » et amplifierait le « zapping culturel » chacun « attendant Godot »… Mais la culture générale peut-elle se limiter à un stock de connaissances, sorte de réserve constituée à base de volonté personnelle durant sa jeunesse et ses loisirs et conservée grâce à l’inné de la mémoire qui s’effrite sous le poids

la pièce, Les Justes d’Albert Camus vient d’être traduite par Chadia Derkaoui et al. Mise en scène par Moise Touré, elle a été en tournée depuis cet été (2004) dans les différents Instituts français à travers le Royaume. La traduction de En attendant Godot de Samuel Becket par Ameksa d’Agadir vient d’être achevée. Ce nouveau phénomène traduit non seulement la vitalité de cet art mais surtout un certain début d’ouverture du Mouvement Culturel Amazigh (MCA) en général sur la scène nationale. Une des

furent les mammouths à leur époque ; avec nostalgie pour les uns, parce que désuète pour les autres. Dès lors, la culture étant censée donner du sens, son recul participerait à la « foire au sens » et amplifierait le « zapping culturel » chacun « attendant Godot »… Mais la culture générale peut-elle se limiter à un stock de connaissances, sorte de réserve constituée à base de volonté personnelle durant sa jeunesse et ses loisirs et conservée grâce à l’inné de la mémoire qui s’effrite sous le poids des

avait remplacé le conseil municipal qui avait fui. * Arrêt Dame de la Murette 27 mars 1952 : cette dame avait connu quelques sévices au moment de la libération ce qui lui est arrivé a été qualifié de « voie de fait ». * Arrêt Canal Robin Godot, le CE, malgré les évènements d’Algérie, avait estimé irrégulière la création de la Cour militaire de justice donc le fonctionnement portait des graves atteintes au droit de la défense. En effet, le juge ne veut pas accepter n’importe quoi. Tout d’abord

véritablement celle de Molière ? Ne fait-elle pas partie du patrimoine marocain moderne ? Comme l’auteur irlandais S. Beckett qui affirmait se servir d’« un langage volé » [après avoir écrit quelques œuvres en anglais, il publia en langue française En attendant Godot (1953) et Fin de partie (1957)], Driss Chraïbi utilise lui aussi une langue dérobée à un autre. Dans le cas marocain, et maghrébin en général, la symbolique de ce vol est beaucoup plus importante que pour la dramaturge anglo-saxon puisque : «

véritablement celle de Molière ? Ne fait-elle pas partie du patrimoine marocain moderne ? Comme l’auteur irlandais S. Beckett qui affirmait se servir d’« un langage volé » [après avoir écrit quelques œuvres en anglais, il publia en langue française En attendant Godot (1953) et Fin de partie (1957)], Driss Chraïbi utilise lui aussi une langue dérobée à un autre. Dans le cas marocain, et maghrébin en général, la symbolique de ce vol est beaucoup plus importante que pour la dramaturge anglo-saxon puisque :

surtout rendront systématique cette nouvelle forme théâtrale. Florent Couao-Zotti, il faut le rappeler, connaît bien ce théâtre-là, pour ne pas dire cette littérature-là, dont il s’inspire pour créer son univers à lui, comme le fait, mais sur un autre registre, son compatriote et ami d’enfance José Pliya([94]). Ainsi, si les correspondances suivantes sont possibles, en partant de La diseuse de mal-espérance avec Notre Dame de Paris de Victor Hugo : - Oulima, l’irrésistible peulh et chiromancienne