Fête de la Fédération

au service de ceux qui contribuent à la production du charbon. Ces vies ouvrières comprennent quelques moments forts: comme le baptême, le mariage qui est l’occasion d’une fête pour tout l’entourage et dont on garde pour toute son existence le costume, et l’enterrement. L’année est rythmée par quelques réjouissances, comme la fête patronale des mineurs, la Sainte-Barbe le 3 décembre, ou encore la visite à l’auberge, après le travail, pour se désaltérer et chasser de sa gorge les poussières de charbon

éthymologiquement «se souvenir ensemble» -, en ce qu’elle permet à une communauté de s’approprier une histoire commune, est au cœur de l’indicible solidarité qui fait un peuple selon Renan. La commémoration s’entendrait alors comme un événement cathartique, une «fête» au sens de Rousseau, permettant de créer une mémoire partagée, de célébrer les grands anciens, les fondateurs, les «morts pour la patrie», justifiant par là-même la destinée commune et l’Etat qu’ils ont contribué à bâtir. Toutefois, l’Etat commémorateur

se reconnaissent dans l’adhésion à contrastées un projet commun, sans distinction d’origine ; d’ailleurs, la fête nationale française n’est pas, contrairement à ce que l’on croit souvent, la commémoration de la prise de la Bastille, mais celle de la Fête de la Fédération du 14 juillet 1790, considérée comme l’acte fondateur de l’époque nouvelle. Quant au modèle allemand de la Nation

chants et musique, l’inventivité et l’imagination des créateurs se déploient à la lumière des feux d’artifice. Sur les gradins ou confortablement installés chez eux devant leur poste de télévision, les spectateurs du monde entier participent à la fête ! La fin des Jeux Olympiques est marquée par la cérémonie de clôture, le dernier jour des compétitions. Les athlètes ne défilent plus par délégation, mais toutes nations confondues, ceci depuis les Jeux de 1956 à Melbourne. Le drapeau olympique est

(construction de chemins de fer, jusqu’en 1914) - loi Paul Bert : les « hussards noirs » (Charles Péguy) de la République sont formés dans les Ecoles Normales (cf La gloire de mon père, Marcel Pagnol, 1957) 1880 - la République adopte le 14 juillet comme fête nationale (ainsi que le drapeau tricolore) - loi d’amnistie des communards - loi supprimant l’obligation du repos dominical - fin de la collation des grades universitaires par jury mixte (cf loi de 1875) - loi Camille Sée : création de collèges

roi peut faire appliquer son veto pendant une durée de 4 ans. Pour les députes de l’assemblée législative, cette durée est inenvisageable surtout à l’échelle de la révolution. Le 14 juillet 1790, sur le champ de Mars va se dérouler la fête de la fédération. Elle représente l’esprit des Etats Généraux et symbolise l’unité de la nation. Le roi, en présence de la famille royale prête serment de servir la nation et de respecter la constitution. La Monarchie constitutionnelle va s’avérer

Tuileries à Paris. - L'Assemblée Constituante s'installe également à Paris, le pouvoir est ainsi placé sous la surveillance du peuple de Paris. - La liberté d'expression permet la multiplication des journaux. - Le 14 juillet 1790, la fête de la Fédération célèbre l'unité de la nation autour du roi Louis XVI qui prête serment devant la Nation, sur le champ de Mars. II. L'échec de la monarchie constitutionnelle 1. Les réformes de l'assemblée nationale constituante (1790-1792) - La constitution

tête de l’Égypte, cette date qui concorde avec le mois de Ramadan, correspond également à la commémoration de la victoire du Prophète Mahomet à Badr sur ses adversaires de la Mecque, une véritable coïncidence fait que ce jour correspond également à la fête juive du Yom Kippour. Cette guerre dîtes, doublement sainte s'inscrit dans une lignée de nombreux conflits israélo-arabes qui naquirent dès le 15 Mai 1948, lendemain de la proclamation de l’État d'Israël par David Ben Gourion, les deux acteurs de la

l'homme et du citoyen 5-6 octobre : Marche des Parisiennes sur Versailles 2 novembre : Les biens du clergé sont confisqués 1790 19 juin : Abolition de la noblesse héréditaire 12 juillet : Constitution civile du clerge 14 juillet : Fête nationale de la Fédération 1791 02 mars : Loi d'Allarde abolisant les maîtrises et les jurandes 10 mars : Pie VI condamne la Constitution civile du clergé dans sa bulle "Quod aliquantum" 14 juin : Loi Le Chapelier interdisant les "coalitions ouvrières" 20-21

protestants ont la liberté d’exercer leur culte. Mais le pape rejette cette Constitution et la condamne en avril 1791, de plus le clergé se divise en deux groupes : les partisans de la contre-révolution et leurs opposants. Le 14 juillet 1790, le fête de la fédération est organisée dans une atmosphère d’hunamité d’où la présence d’arbres de la liberté. Malgrès cette ambiance festive le roi feind d’y participer avec joie et attend l’émergence de la contre-révolution. Les nobles fuient le pays car il y règne