Folie D Arnolphe

Les coups pleuvent contre les valets. La comédie de Molière ne modifie pas ces relations et le blondin y barbe sans fin le barbon (le jeune homme gagne contre le vieillard). Dans le Bourgeois comme dans l’Ecole, les figures de père (Jourdain et Arnolphe) se font duper par de jeunes hommes (Cléonte et Horace). La menace des coups persiste (M. Jourdain gifle Nicole et ses maîtres se battent). Les valets remplissent bien leur rôle : ils aident les jeunes amants (Covielle et Nicole dans le Bourgeois

l’avait bien compris. Le théâtre est un lieu qui détourne momentanément les occupations des personnes. Il arrive à cela tout d'abord en suscitant des sentiments de joie chez le spectateur. En effet, dans les comédies ou dans les farces, on peint la folie des hommes, de la société et leurs défauts avec beaucoup d'humour et d'ironie. Le spectateur va voir des pièces de comédie pour en premier lieu se divertir. Le spectateur peut avoir plusieurs sortes de rires lorsqu’il regarde une pièce comme le gros

mentalement. - Violence des sentiments, des passions (développez un exemple : jalousie de Phèdre, violence de la passion d’Hermione…). Étude de la naissance d’un « monstre ». Cf. Néron dans Britannicus. - Violence physique : fin d’Andromaque (la folie et la mort) => art du langage (et aussi de la litote). • Personnages sont complexes et tourmentés. Ex : le personnage de Phèdre. « Phèdre n'est ni tout à fait coupable, ni tout à fait innocente » => Personnage tourmenté, ambigu, passionné, coupable

            A- Le théâtre, lieu d’oppositions • Au théâtre, souvent deux camps sont opposés et le spectateur assiste à un match entre les deux équipes. Développez cette idée avec un exemple de votre choix. Ex : École des femmes de Molière. Agnès et Arnolphe, le camp de la jeune fille et de son « blondin », beaux et jeunes VS le camp du vieux barbon, ridicule et égoïste. => Les spectateurs soutiennent les jeunes ! Chaque acte montre une progression de l’un des deux camps jusqu’à la victoire finale des

assiste à un match entre les deux équipes. C’est pourquoi on y retrouve des conflits de génération, des conflits d’amoureux, des conflits financiers. Ainsi, dans les différents conflits de génération, on y retrouve École des femmes de Molière. Agnès et Arnolphe représente le camp de la jeune fille et de son « blondin », c’est-à-dire les beaux et jeunes contre le camp du vieux barbon, ridicule et égoïste. De ce fait, les spectateurs soutiennent les jeunes. Du côté des conflits de hiérarchisation, le conflit

terre et engendre le comique de caractère de ce personnage. Mais le comique de geste est aussi très drôle et très présent dans cette comédie par exemple quand Alain et Georgette se disputent pour ouvrir la porte en premier et qu’Alain donne un coup à Arnolphe par mégarde, le spectateur rit de ce geste qui montre la caricature de la bêtise et de la maladresse d’Alain. Et enfin les comédies proposent des intrigues ayant un dénouement simple, invraisemblable et heureux, ce qui favorisent son coté plaisant

contrôlée par les hommes. Elle est élevée dans l'isolement et l'ignorance par Arnolphe, qui a l'intention de la façonner en épouse parfaite et soumise.Molière souligne l'objectivation d'Agnès en mettant en évidence son manque d'autonomie et d'individualité. Elle est privée de la liberté de faire ses propres choix et est soumise aux tentatives de manipulation d'Arnolphe pour la contrôler. Le langage utilisé par Arnolphe pour parler d'Agnès souligne encore davantage son statut d'objet de possession

si ridicules qu’ils deviennent méprisables. Par exemple, dans Pierre et Jean de Maupassant, M. Beausire n’a apparemment pas été gâté par la nature puisqu’il est « court sur pattes ». Maupassant le disqualifie très souvent, ce qui le rend ridicule. Arnolphe, dans L’école des femmes, de Molière  est lui aussi tourné au ridicule à cause de son obsession pour le cocuage et sa solution miraculeuse qui échoue, d’ailleurs. Il se croit supérieur aux autres hommes mais est en réalité complètement ridicule ce

pourrait dire qu’Alceste, qui est également un gentilhomme, défend les idéaux d’une noblesse fière, vertueuse, et généreuse. Mais Alceste a le tort de s’exclure de la société des hommes. Il se condamne à l’insatisfaction, au malheur voire même à la folie. En revanche, Philinte, que Molière a voulu rendre sympathique, est clairvoyant et s’accommode de la société telle qu’elle est. Sa prudence et sa modération sont l’expression d’un bon sens pratique (anaphore de « il faut bien »). Il défend avant tout

respectable bourgeois, Argan, qui s'imagine être un grand malade. Après l'obsession du cocuage avec Arnolphe (L'École des femmes), l'obsession de la dévotion avec Orgon (Le Tartuffe), ou de l'argent avec Harpagon (L'Avare), voici celle de la maladie et des médecins avec Argan. Les extravagances de ces maniaques pourraient n'être que dérisoires et comiques si elles n'engendraient pas des formes d'aveuglement et de folie plus inquiétantes : comme Orgon, le malade imaginaire s'apprête non seulement à contraindre