Folie D Arnolphe

L’École des femmes, V, 4 (1662) Arnolphe, bourgeois vieillissant, a fait élever dans la plus parfaite ignorance une jeune fille avec l’intention d’en faire sa femme. Quoique séquestrée, celle-ci a su se faire aimer du jeune Horace et communiquer avec lui. Arnolphe la surpend en pleine tentative d’évasion. Il s’ensuit des explications. Agnès Pourquoi me criez-vous ? Arnolphe J’ai grand tort en effet. Agnès Je n’entends1 point de mal dans tout ce que j’ai fait. Arnolphe Suivre un galant n’est pas une

anaphores soulignent la répétition, la monotonie extrême des rituels du camp, leur inanité, leur absurdité. (p.55)Elles retracent aussi certaines obsessions (« j'ai soif », « boire »), ou miment la pensée, butant sur qq chose d'impensable, comme une folie, comme un problème insoluble mais que la pensée essaie malgré tout de résoudre, comme un étonnement permanent devant la cruauté.Travail du langage se voit aussi par le travail de la syntaxe : absence de ponctuation (ex p.22) marque l'absence de distance

extrémité, Et veut que l'on soit sage avec sobriété. Cette grande roideur des vertus des vieux âges Heurte trop notre siècle et les communs usages ; Elle veut aux mortels trop de perfection : Il faut fléchir au temps sans obstination ; Et c'est une folie à nulle autre seconde De vouloir se mêler de corriger le monde. J'observe, comme vous, cent choses tous les jours, Qui pourroient mieux aller, prenant un autre cours ; Mais quoi qu'à chaque pas je puisse voir paroître, En courroux, comme vous

b) Réecriture de Plaute à Molière Types comiques => personnages de plusieurs comédies, reprise par plusieurs autres n° 2, 5, 6, p 64 • Amplification des traits de caractère => modalités ! et ? chez Molière : ponctuation expressive à la folie. Monologue => 2ème personne pour désigner le personnage imaginé => soi-même ( la dégustation du monologue tragique ) geste et situation : ligne 6 : « Il se prend lui-même le bras » ligne 34 . • réécriture par changement de type

cynique et pervers, forçant Lépidus dont il vient de tuer le fils à répéter qu’il n’est pas de mauvaise humeur, « au contraire » ! Il fait preuve de cruauté morale autant qu’il se livre à des exactions physiques. Il règne par la terreur que répand sa folie. Ubu, de Jarry, est aussi un tyran déséquilibré et grotesque. Aux mauvaises manières partagées avec Caligula, il ajoute la grossièreté dans le langage, ponctuant son discours de « cornegidouille » ou autre « merdre ». C’est un roi fantoche mais tout

L’Ecole des Femmes , de Molière Mise en scène de Jean Liermer EQUINOXE Mardi 8 novembre, 20 heures Mercredi 9 novemvre, 20h30 Dossier d’information préparé par les enseignants missionnés au Service Educatif d’Equinoxe. DISTRIBUTION Arnolphe, autrement M. de la Souche GILLES PRIVAT Agnès LOLA RICCABONI Horace JOAN MOMPART Chrysalde NICOLAS ROSSIER Georgette RACHEL CATHOUD Alain JEAN-JACQUES CHEP Oronte JEAN-JACQUES CHEP Enrique ROBERT SANDOZ Assistant à la mise en scène ROBERT SANDOZ Scénographie

Ensuite, certaines situations et répliques ne sont plus appropriées à notre époque. Aussi, dans la pièce Le Malade imaginaire, Toinette la servante d’Argan (un vieux monsieur qui a la folie des médecins), se déguise en médecin Ignorantus pour le guérir de sa folie en tentant de lui faire peur. Ce qui aujourd’hui serait impensable a faire, car les personnes sont plus cultivées et instruites donc de se faire passer pour un médecin Ignorantus serait absurde et incorrect envers

comme un outil répressif au service d’une société des honnêtes gens. La comédie est la gardienne des bienséances, qui traque l’extravagance de celui qui revendique trop son ego au détriment de l’harmonie collective. Cf. personnage du vieux barbon, Arnolphe, Argan. Ou celui des Précieuses. Cf. encore Béralde qui propose à son frère de venir assister à une comédie de Molière, comme thérapie. La comédie est ici une catharsis à fonction éthique pour tirer Argan de l’erreur où il se trouve et lui ouvrir

excellence où l'imagination et la folie règnent en maîtres! Alice: Oui mais, si le but premier du Théâtre est principalement de divertir, elle représente surtout les travers d'une société. Bernard: (indigné, sort une fiche de cours) Pas d'accord, s'il existe un lieu où l'on exprime de nombreux sentiments, c'est bien le théâtre. Regarde ! Dans l'Ecole des Femmes, Molière sait, grâce à son habileté et son écriture, amuser le public. Dans la scène 5 de l'acte II, Arnolphe, obsédé par la crainte d'être

pièces comiques. Celles de cette nature me semblent plus divertissantes, encore que l'on y rie moins haut, et je crois qu'elles divertissent davantage, qu'elles attachent, et qu'elles font continuellement rire dans l'âme. Le Misanthrope, malgré sa folie, si l'on peut ainsi appeler son humeur, a le caractère d'un honnête homme, et beaucoup de fermeté, comme l'on peut connaître dans l'affaire du sonnet. Nous voyons de grands hommes, dans des pièces héroïques, qui en ont bien moins, qui n'ont point de