Généalogie de la morale

commencent. On a le choix entre deux énoncés : Vivre, c’est défendre une forme. Vivre, c’est affirmer et imposer une forme. Ils ne disent pas du tout la même chose, et c’est ce que Nietzsche nous révèle dans le § 12 du second Traité de la Généalogie de la morale, dont nous proposons ici une lecture et une nouvelle traduction qu’on trouvera en fin d’article1. « Vivre, c’est défendre une forme » est en effet une formule défensive, réactive, négative, dont l’affirmation est seconde, dès lors qu’il n’y

est intitulé « une femme » dans lequel elle invoque le souvenir de sa mère. Le second des textes étudiés est un article tiré du journal l’Express du 12 avril 2004. Ces auteurs, Marie Huret et Natacha Czerwinski s’y interroge sur le succès de la généalogie et tournent autour du secret de famille. Le troisième extrait est issu d’un article du quotidien « le Monde » du 20 août 1998 et s’intitule « l’invention privée de nouvelles façons de « vivre ensemble » ». Son auteur, François de Singly, y évoque

éventuellement, on ne peut jamais venir à bout. Le sociologue doit donc tenter d'isoler un certain nombre de causes, mais celles-ci ne relèvent pas de la causalité simple. Cette causalité est relativement proche[réf. nécessaire] de la notion de généalogie, développée par Nietzsche, et que reprendra Foucault. C'est-à-dire qu'il est plutôt question de conditionnement que de causalité au sens habituel. L'ouvrage dans lequel sa conception de la causalité est la plus sensible, c'est L'éthique protestante

Dans son œuvre, les deux sources de la morale et de la religion, Bergson cherche dans un premier temps à définir le terme amour. Puis, il fait une généalogie de l'amour romanesque. Et enfin, il évoque le rôle des sentiments dans la philosophie sociale. Comment prendre en compte philosophiquement l'émotion ? Dans un premier moment, nous étudierons la mise en place du dispositif théorique plus précisément la théorie des sentiments. Puis nous verrons, la généalogie de l'amour romanesque. Et enfin, nous

s’étendre à un constat qui porterait sur le vivant en général (par exemple : pour le vivant, bien vivre, c’est chercher l’utile, l’agréable, le plaisir). L’exaltation de la plante (cf texte) ou de la « bête bonde » (dans les Eléments pour la généalogie de la morale, I, § 11) relèverait de la même régression globale qui conduit Socrate dans le Gorgias à refuser le modèle du pluvier ou qui conduit ce même Socrate, dans le Philèbe, à afficher ses distances vis-à-vis du poumon marin. Autrement dit : « bien

philologue, philosophe et poète allemand né le 15 octobre 1844 à Röcken, en Saxe, et mort le 25 août 1900 à Weimar, en Allemagne. L'œuvre de Nietzsche est essentiellement une critique de la culture occidentale moderne et de l'ensemble de ses valeurs morales (issues de la dévaluation chrétienne du monde), politiques (la démocratie, l'égalitarisme), philosophiques (le platonisme et toutes les formes de dualisme métaphysique) et religieuses (le christianisme). Cette critique procède d'un projet d'instituer

Chapitre 2 : Morale, devoir     I] Quelle est l’origine de nos croyances ?       ∙         ​ A. À première vue, la morale provient d’une éducation :  ­ Origine de nos croyances morales  ­ Examiner « la valeur des valeurs »  ­ La morale est d’abord une affaire de pulsions     ∙         ​ B. Mais, n’y a­t­il pas un sens inné de la morale ?  ­ Etat de nature / état civil  ­  Opposition Hobbes / Rousseau  ­ Pitié  ­ Expérience de Milgram           ∙       ​ A. À première vue, la morale vient de notre

montre la voie de sa perception des forces qui lient les dispositions morales aux actes, dans l'élaboration de la vertu. Nous nous demanderons quelle est la nature de ces liens, en bâtissant notre étude selon le schéma qu'Aristote lui même nous propose, par une constatation de ces liens, suivie d'une déduction en ce qui les concerne, puis d'une injonction tirée de cette déduction. Nous verrons donc en quoi les dispositions morales de la vertu et les actes sont liés avant d'en déduire les les intérêts

effet, il s’inscrit dans une tradition qui trouve ses sources dans le Kojiki (712) ou le Nihon Shoki : chaque protagoniste, qu’il soit Genji (au sens de descendant non légitime d’un empereur), empereur régnant ou chef militaire, est présenté dans sa généalogie jusqu’aux origines divines mentionnées par ces œuvres qui sont la source de l’histoire du pays. L’empereur Toba, par exemple, est présenté aux premières lignes de l’œuvre comme étant « descendant de la Grande Divinité qui luit au Ciel à la quarante

Jacques Lantier, né en 1844 il meurt en 1870 à cause d'un accident dans un train. Selon la généalogie établie par Zola, est le fils de Gervaise Macquart et d'Auguste Lantier, dont l'histoire est contée dans l'Assommoir. Pourtant, dans cet ouvrage, seuls Claude (né en 1842) et Étienne Lantier (né en 1846), ainsi que Anna Coupeau (dite Nana, née en 1852) sont mentionnés. Zola établit la généalogie des Rougon-Macquart avant la publication du premier roman de la série, mais la modifia à plusieurs