Isidore de Séville

directement de Dieu, et exercé par ceux qui sont investies et exercer de l’autorité religieuse dans ce régime l’Eglise et l’état sont confondues et seul le roi exerce le pouvoir. Quelles sont les conséquences de la théocratie ? Des penseurs comme Isidore de Séville qui était un homme d’église il définit la fonction du roi comme celle de protéger l’église et de faire régner la paix de Dieu et d’autres penseurs disent plus ou moins la même chose. Aspect essentiel de la théocratie : Deux sortes de théocratie

panorama de la Création et de l'Histoire. Et les signes les plus riches qui puissent solliciter l'imagination d'un commentateur médiéval, ce sont les mots, dont on cherche à percer le sens mystique. Dans les 20 livres de ses Étymologies, l'évêque Isidore de Séville propose, dès le début du VIIe s., une démarche qui prévaudra jusqu'à la Renaissance : trouver la raison des choses dans l'origine des mots.    L'érudition humaniste s'inscrit dans le droit fil de ces préoccupations. La Renaissance, de Pétrarque

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En 1282, Alphonse X, se livrait à la rédaction d’une nouvelle version qui sera la dernière de son vivant, intitulée la Version Critique, qui, comme la primitive (et même la vulgaire), restera inachevée à la mort du monarque en 1284 à Séville. Son propre fils, Sanche IV, avait reprit le flambeau en 1289. Cette reprise de l'activité historiographique a entraîné la création de la Version Amplifiée de 1289, composée dans les ateliers royaux à partir de brouillons et de documents de

histoire en chantier Au Moyen Âge, comme dans l’Antiquité, l’historia est la narratio rei gestae : « le récit des choses qui ont eu lieu, par lequel on peut connaître les choses qui ont été réalisées autrefois », selon la définition donnée par Isidore de Séville dans ses 8 Etymologies ; d’autres sens ont dérivé de cette acception de l’histoire : les événements en eux-mêmes qui sont autant d’histoires ; le livre où se trouve le récit. L’histoire s’oppose à la fabula qui ne concerne pas « les choses

Renaissance, on s'intéressa de nouveau à l'Antiquité, ce qui accompagna le mouvement intellectuel de l'« humanisme »[4]. En fait, l'Antiquité n'était pas inconnue au Moyen Âge : • La culture antique était conservée bien avant le XVe siècle par Isidore de Séville, Bède le Vénérable…, • Platon était déjà connu à la cour de Charlemagne (même si celui-ci avait des difficultés à écrire), sous l'influence de plusieurs lettrés (Alcuin…), • Les auteurs tels qu'Ovide, Virgile, Cicéron, (liste très

toujours ses sujets (il régnait par la force). Apparaissent donc les artisans de l’augustinisme politique, 3 personnes : Gélase (492-496 : théorie de l’auctoritas et de la potestas), Grégoire le Grand (590-604 : complémentarité et ouverture) et Isidore de Séville (560/570- 636 : le pouvoir royal constitue le bras séculier (la puissance de la justice temporelle) de l’Eglise). Texte 2 : Lettre du pape Gélase à Anastase Gélase est le 49ème pape, il est originaire d’Afrique. Sa doctrine fait bien la

Afar. Les Ifuraces habitaient l'ancienne tripolitaine et sont des Zénètes Berbères, que Corripus a désigné dans son livre par Ifuraces15. Les étymologies antérieures au 20e siècle ne sont plus aujourd'hui que des curiosités historiques : Isidore de Séville tirait ce nom du latin aprica (« ensoleillée »), Léon l'Africain invoquait un mot grec fictif a-phrike (« sans froid »). Longtemps, le terme Afrique n'a servi qu'à désigner l'Afrique du Nord à dominante arabo-berbère, le sud à majorité noire

et l'autre se chargeait d'entreprendre les voyages étrangers. 4.3. Éducation et culture La péninsule Ibérique est le conservatoire de la culture antique ; la bibliothèque sévillane en est le centre le plus brillant grâce à Léandre et à Isidore de Séville. L'invasion musulmane du royaume wisigoth explique l'afflux de penseurs wisigoths à la cour de Pépin le Bref et de Charlemagne. Les monastères perpétuent les connaissances antiques. Ces monastères dispensent un enseignement dont le modèle

Pour les auteurs chrétiens, il faut chercher la vérité dans les écrits qui font autorité dans la religion chrétienne. Ces ouvrages sont composés de la Bible, des écrits des Pères de l’Eglise, tels que saint Jérôme, saint Augustin, Eusèbe, et Isidore de Séville. Ils vont servir de preuves, de guides, peu importe qu’ils soient rédigés avant l’essor de l’Islam et qu’on n’y trouve pas la moindre information sur les Sarrasins. Des auteurs chrétiens comment par dégager des écrits qui font autorité l’origine