Jacques Prevert

assez particulier puisqu'il n'est composé que d'un seul mot «Paroles». Cette appellation se distingue aussi étant donné que c'est un mot auquel on peut donner plusieurs significations et très vaste qui laisse supposer un contenu varié. En effet, Jacques Prévert constitue à travers son oeuvre un réel jeu de paroles opposant l'écrit et l'oral, comme en témoigne l'omniprésence des jeux de mots dans la plupart des poèmes du recueil pour l'écrit et les jeux des sons et sonorités pour l'oral. De plus, on

premier lieu deux poèmes critiquant la guerre, le premier "bêtises de la guerre" de Victor Hugo et le second "Le ministre de la guerre" de Jacques Prévert. En effet, ces deux auteurs sont des poètes engagés qui bannissent la guerre, qui est universelle et atemporelle, mais qui n'apporte que malheur, désolation des terres et désespoir du peuple. De plus, Jacques Prévert critique aussi les pouvoirs religieux et militaires, comme dans son poème "Pater Noster" qui apparrait juste après le poème "A tous les

BARBARA - PREVERT INTRODUCTION Le poème « Barbara » écrit par Jacques Prévert, est issu du recueil Paroles, publié en 1946. Il s'agit d'une poésie en vers libres, narrant l'histoire d'une jeune femme, Barbara, et de son amant séparés par la guerre. I- Une relation amoureuse 1) Un souvenir Souvenir > anaphore « rappelle-toi Barbara » Souvenir lointain > Effet d'écho « Barbara » « Rappelle-toi » « Brest » Poète rend hommage à la mémoire d'une femme > Donne son nom au poème Aperçu

Prenant position contre l’autorité et l’abus de pouvoir du maître d’école envers ses élèves du fait qu’il en a souffert étant jeune, Jacques Prévert écrit les poèmes Page d’écriture, le cancre et bien d’autre qui sont extrait du recueil Paroles publié en 1945. Avec son poème Page d’écriture, il montre que l’école peut rapidement devenir une prison mais aussi que la liberté n’est jamais loin. Tout d’abord, en lisant ce poème on remarque que l’enfant semble souffrir sur le banc de l’école. En effet

terre qui tourne avec ses arbres... ses vivants... ses maisons... la terre qui tourne avec les mariages... les enterrements... les coquillages... les régiments... la terre qui tourne et qui tourne avec ses grands ruisseaux de sang. (Jacques Prévert, Paroles, 1936)

camps de concentration, extermination des homosexuels, etc.), et la France étant occupée par l'Allemagne, les français vécurent dans un climat de peur constante. Ce qui provoqua de nombreuses réactions chez les écrivains et les poètes, tel Jacques Prévert qui, toute sa vie, témoignera d'un engagement politique sincère. Né en 1900 près de Paris, il milita pendant la première partie de sa vie, s'installa e nsuite pendant la seconde guerre mondiale à Paris et abrita chez lui quelques amis recherchés

conseil général de la Manche - © André Villers. Protrait de Jacques Prévert. Coll. CG50 - Novembre 2010 DOSSIER PÉDAGOGIQUE Maison Jacques Prévert Omonville-la-Petite Jacques Prévert, sa vie, son œuvre Ressources pour l’enseignant Contact Maison Jacques Prévert, Le Val, 50440 Omonville-La-Petite T./F. : 02 33 52 72 38 Courriel : musee.omonville@manche.fr 1. JACQUES PRÉVERT, UNE VIE BIEN REMPLIE ! 2 2. PRÉVERT, LA LANGUE ET LES MOTS 5 3. LES COLLAGES 8 4. LA

grâce aux répétitions anaphoriques de "Rapelle-toi". Cette persistance dévoile ainsi son caractère obscessionnel. Les nombreux effets d'échos de "Barbara", "Rappelle-toi Barabara" et "Brest" traduisent une place très importante du souvenir pour Jacques Prévert, un souvenir lointain. De plus, il associe la pluie au bonheur des deux amants " Epanouie ravie ruisselante " vers 4 et " Ruisselante, ravie, épanouie" vers 21, et met l'accent sur leur bonheur avec la répétition de l'adjectif heureux : " Cette

Commentaire composé : Jacques Prévert : Etranges étrangers Texte étudié : Kabyles de la Chapelle et des quais de Javel hommes des pays loin cobayes des colonies Doux petits musiciens soleils adolescents de la porte d’Italie Boumians de la porte de Saint-Ouen Apatrides d’Aubervilliers brûleurs des grandes ordures de la ville de Paris ébouillanteurs des bêtes trouvées mortes sur pied au beau milieu des rues Tunisiens de Grenelle embauchés débauchés manœuvres désœuvrés Polacks du

marche dans la rue. La première chose qu’il note est le bruit d’un œuf dur étant cassé sur un comptoir. Le poème commence avec les mots «Il est terrible,» parce que le bruit de n’importe quelle sorte de nourriture rappelle à l’homme combien il a faim. Prévert lie le mot «terrible» à la réflexion de l’homme dans la vitre d’un magasin. Pendant qu’il regarde par la fenêtre, l’homme note son visage dans le verre; il a «une tête couleur de poussière.» Ceci donne non seulement l’image qu’il est très pâle, qui