L'Argent

Bouille, Au bonheur des dames, Germinal, La Terre, Le Rêve. En 1888 à une liaison avec Jeanne Rozerot, une lingère de vingt ans, avec laquelle il aura deux enfants : Denise et Jacques. Il publie durant les dix années qui suivent : La bête humaine, L’argent, La Débâcle, il va cette même année (1892) être nommé président des Gens de Lettre.

classes sociales est grand et le niveau de vie en est tout autant. Dans son œuvre Germinal, paru en 1885, Émile Zola a voulu apitoyer le lecteur en lui faisant voir de criantes inégalités sociales. Il expose la condition de vie, la relation avec l’argent et les relations entre chaque membre d’une famille de mineur et d’une famille de bourgeois. Dans l’extrait du roman Germinal l’auteur met en relief l’inégalité des conditions de vie des deux classes sociales. La santé surabondante de la jeune

de vivre (1884), Germinal (1885), L’Œuvre  (1886), La Terre (1887). En 1888, une jeune femme, Jeanne Rozerot, devient sa seconde compagne, et lui donne deux enfants. Zola achève ainsi Les Rougon-Macquart (Le Rêve , 1888 ; La Bête humaine, 1890 ; L’Argent , 1891 ; La Débâcle , 1892 ; Le Docteur Pascal , 1893), et apparaît désormais comme le maître incontesté du grand roman naturaliste après Balzac, Stendhal et Flaubert. Deux autres cycles romanesques, plus courts, prennent immédiatement la suite :

de Balzac, les gens de pouvoir peuvent, plus ou moins faire ce qu’ils veulent. Alors que le colonel Chabert soit disant mort n’a aucun pouvoir. Mais dans les œuvres réalistes le pouvoir de l’argent et de la rhétorique est très présent comme nous le montre Aux champs de Maupassant ; une famille riche par l’argent et les bonnes paroles face à de pauvres paysans leur permette de prendre leur fils. Ici Maupassant dénonce les pouvoirs des plus instruits. Et cela nous amène alors sur un autre argument pour

1871), La Conquête de Plassans (à Paris en 1874), L'assommoir (à Paris en 1878), Nana (à Paris en 1880), Au Bonheur des Dames (à Paris en 1883), La Joie de vivre (à Paris en 1883), Germinal (à Paris en 1885), La Bête humaine (à Paris en 1890) et L'Argent (à Paris en 1891). Nature et cadre du roman : Le roman L’Assommoir d’Emile Zola traite d’un sujet de société (la misère des classes laborieuses) dans un contexte historique (le Second Empire). L’action se déroule au XIXème siècle en France (et

d’aspect très soigné. Il est logé par les Campardon, ménage provençal à trois. Il devient rapidement l’ennemi de Gasparine, « l’autre madame Campardon ». Venant de Marseille, pour avoir une situation dans le haut commerce, il a déjà des rentes et de l’argent à placer (très important pour la suite de la saga Les Rougon-Macquart). Campardon lui trouve rapidement un emploi chez les Hédouin, qui dirigent Au Bonheur des Dames, un petit magasin qui n’a alors pas vraiment pignon sur rue. Octave, qui est arrivé

l’ambition qui lui permettrait d’atteindre une position sociale importante. En fait, il se rend compte que si il n’est pas aimé, il ne sera jamais heureux même en aillant atteint la position la plus favorable. Émile Zola veut nous montrer, dire que l’argent le pouvoir ne font pas le bonheur et que l’amour est une chose très importante.

Curée peut d’abord apparaître comme une chronique de la société parisienne sous le Second Empire. Le développement anarchique des affaires, le désintérêt général pour la politique, la spéculation permettent la constitution rapide d’immenses fortunes. L’argent facile sert à satisfaire tous les appétits, à commencer par ceux du corps. Le roman s’ouvre et se clôt sur la description des brillants équipages qui paradent au Bois, symboles du luxe et du triomphe des apparences.

rumeurs savamment dosées font s’envoler les titres de la société. Saccard se retrouve à nouveau au sommet de la gloire et de la puissance… construites sur du sable, car il ne cesse d’acheter ses propres actions. Thème[modifier | modifier le code] L’Argent évoque la spéculation financière à une période où Paris a la première Bourse au monde, à égalité avec Londres. Zola en livre une description haute en couleurs et en personnages, complétée par la solide documentation qu'il avait amassée1, en plaçant

j’étranglerais ma femme, oh! du coup! Et que ce petit monsieur n’y revienne pas, ou je lui règle son affaire [… ]. » (p. 1142) Cette citation illustre bien la jalousie de Roubaud envers Dauvergne. Roubaud est très possessif envers sa femme et l’argent volé de Grandmorin. Les animaux ont le même comportement que lui. Quelques passages avant, l’auteur raconte que le sous-chef de la gare au Havre a réveillé sa jalousie farouche d’autrefois quand il a rencontré Dauvergne chez lui. (p. 1141) Par ailleurs