La Seconde Guerre Mondiale La Mémoire De La Résistance

RAPPORTS DES SOCIETES A LEUR PASSE Les mémoires: lecture historique Accroche : L'armée des ombres. I – Sens général du thème en terminale S Ce thème est traité dans le même horaire qu'en séries ES-L, 4 - 5 heures (évaluation comprise). Là aussi, on ne doit pas rechercher l’exhaustivité, mais permettre aux élèves de comprendre les enjeux de la question. Dans cette étude, la démarche reste celle de l’historien et non celle des « communautés de mémoires » qui tentent parfois de corriger ou de

classe et prendre des notes restent essentiels. 1. Mémoires, lecture historique A. Mémoires et histoire B. L'historien et les mémoires de la Seconde Guerre mondiale en France B.1. Une mémoire patriotique a. Une France d'après-guerre divisée b. La Résistance comme mémoire ofcielle B.2. Le renouvellement depuis 1970 a. La remise en cause du mythe résistancialiste b. L'afrmation de la mémoire du génocide C. L'historien et les mémoires de la guerre d'Algérie (chapitre non développé, revenez l'an prochain

L'historien et les mémoires de la Seconde Guerre mondiale en France En 1945, le mythe résistancialiste, c'est-à-dire le mythe d'une France unie derrière la Résistance, s'impose. La mémoire du régime de Vichy et de la Shoah est refoulée comme celle des massacres des minorités. La priorité est à la reconstruction et à l'unité nationale. Des travaux de cinéastes et d'historiens ainsi que des procès permettent de porter un nouveau regard sur la Seconde Guerre mondiale. Le mythe résistancialiste est

Classe de terminale L-ES Septembre 2013 Etude critique d’un document d’histoire La mémoire communiste de la Résistance Affiche du Parti communiste français pour les élections générales d’octobre 1945. Consigne : Etudiez de manière critique ce que ce document apporte à la compréhension de la mémoire de la Résistance ainsi que des usages qu’en fait le Parti communiste en France. 1 Classe de terminale L-ES Septembre 2013 Correction de l’étude critique d’un document d’histoire Ce document est

BILAN ET MEMOIRES DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE EN FRANCE Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, la France, meurtrie et ruinée est à la fois un pays vaincu et un pays vainqueur. Vaincue, elle a été dirigée pendant quatre ans par un gouvernement né de la défaite qui a, volontairement, collaboré avec l'occupant et mis en oeuvre une politique antidémocratique de répression et d'exclusion, en particulier un antisémitisme d'Etat. Victorieuse, la France a pris part, grâce aux Forces Françaises Libres

2014 PAUL MILAN Chapitre 1 L’historien et les mémoires de la Seconde Guerre mondiale Table des matières 1 L’élaboration d’une mémoire résistancialiste 1.1 Un pays meurtri et divisé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1.2 La mise en place d’une mémoire résistancialiste . . . . . . . . . . . 1.3 L’apogée du résistancialisme sous De Gaulle . . . . . . . . . . . . . 3 3 3 4 2 La reconnaissance des mémoires de la Seconde guerre mondiale 2.1 Un nouveau contexte . . . . . . . . . . . .

 L’histoire et la mémoire de Vichy et de la collaboration (1944-1970) La Seconde guerre mondiale est une période sombre pour la France. Les années 1940-1944 soit appelées les « années noires » et sont synonymes d’occupation, d’échec de l’armée française. Le maréchal Pétain, qui est alors au pouvoir, va signer l’Armistice proposée par les Allemands et créer un nouveau régime pour la France non-occupée par l’ennemi : le régime de Vichy. Le général de Gaulle, exilé en Angleterre, refuse la collaboration

l’après-guerre à la fin des années 1960 pendant laquelle une mémoire « résistancialiste » est dominante. Puis dans un second temps, du début des années 1970 jusqu’à 1995, un travail historique mène à une relecture des mémoires de la 2ème guerre mondiale. Et pour finir, nous verrons que cette mémoire est apaisée et plus consensuelle depuis 1995 Partie I a) Jusqu'à 1960, nous avions, en France, deux mémoires dominantes de la deuxième Guerre mondiale. L'une était une mémoire gaulliste

la mémoire est une représentation subjective du passé, constituée de souvenirs et d’oublis, pouvant être fortement marqués par l’émotion. Des traumatismes dus à la 2nde Guerre Mondiale marquent les mémoires de nombreux individus et groupes. Le rapport entre l’historien et la mémoire provient du constat de la présence de plus en plus importante des mémoires, aujourd’hui dans la société, et plus particulièrement dans les médias. Comment évoluent les rapports entre l’historien et des mémoires avec

L'historien et les mémoires de la Seconde Guerre Mondiale Les mémoires de la Seconde Guerre Mondiale sont marquées par la profondeur des traumatismes qui ont affecté la population. Les « années noires » définies par Azema se poursuivent malgré l'arrêt des combats en 1944 en France et la fin de la guerre en Europe en 1945. Face à ce passé douloureux, l'historien doit analyser avec objectivité cette période tourmentée de l'Histoire de France, qui a été confrontée à des nombreuses épreuves : défaite