La Sonate De Vinteuil

avec la partie " Combray ", du nom du village d’enfance du narrateur Marcel. Toute cette partie se déroule en fait en une nuit, alors que la narrateur se couche et se remémore des souvenirs. Il pense à son enfance, aux visites de M. Swann, à Mlle Vinteuil et la duchesse de Guermantes. Il fait plusieurs descriptions de ses souvenirs à l’époque où il vivait à Combray. La section se termine au réveil du narrateur, après l’évocation de ses souvenirs. La deuxième partie, " Un amour de Swann ", raconte

générale. Deleuze se sert d’exemples de la vie amoureuse des personnages de la Recherche pour illustrer son propos : Une différence originelle préside à nos amours. Peut-être est-ce l’image de la Mère – ou celle du Père pour une femme, pour Mlle Vinteuil. Plus profondément, c’est une image lointaine au-delà de notre expérience, un Thème qui nous dépasse, une sorte d’archétype. Image, idée ou essence assez riche pour se diversifier dans les êtres que nous aimons, et 24 Marcel Proust, Contre Sainte-Beuve

une image, regard de l'écrivain reconstruisant une réalité qui ne l'est pas. La musique. Cette musique qui est pour le narrateur tout d'abord celle que ces 2 personnages retrouvé dans le temps. C'est la sonate interpréter en piano. Cette musique est novatrice. De Bussy, Raven.... Ce vinteuil : génie musicale : fin XIXe siècle. La musique est un déclencheur de la mémoire sensorielle. La vibration de l'oreille interne. Pk la musique nous fait pleurer ! Ou dans un état euphorique proche de l'alcool

y faire venir Reynaldo Hahn, jeune compositeur prodige auquel il s’était lié et était très attaché, qui fut pour lui un véritable intercesseur vers la musique de Saint-Saëns, de César Franck et de Gabriel Fauré (qui allait lui inspirer celle de Vinteuil dans ‘’À la recherche du temps perdu’’), avec qui il partagea aussi bien des « journées de lecture», en particulier autour des ‘’Mémoires d'outre-tombe’’. Surtout, il lui inspira une de ses premières et plus vives passions pour de beaux jeunes hommes

ne pense pas que ce soit que ce monsieur la croit vertueuse, dit ironiquement M. Verdurin. Et après tout, on ne peut rien dire, puisqu’il a l’air de la croire intelligente. Je ne sais si tu as entendu ce qu’il lui débitait l’autre soir sur la sonate de Vinteuil ; j’aime Odette de tout mon cœur, mais pour lui faire des théories d’esthétique, il faut tout de 22 même être un fameux jobard ! – Voyons, ne dites pas du mal d’Odette, dit me Verdurin en faisant l’enfant. Elle est M charmante. – Mais cela

sorte d’instrument quasi magique qui se met en marche sous le coup d’une émotion ; découverte fondamentale qui connaîtra une postérité énorme en littérature que Proust, au XXème siècle rendra célèbre avec l’épisode de la madeleine ou de la sonate de Vinteuil. Cependant à la différence de Proust, chez Rousseau le souvenir est ancré dans un perpétuel présent ; le passé n’est pas irrémédiablement perdu, il est là, latent, momentanément muet. Se souvenir, pour Rousseau, c’est manifester un passé vivant

prolongement, on lira avec profit le début de la deuxième partie de Du Côté de chez Swann — intitulée « Un amour de Swann » — de Marcel Proust dans lequel l’auteur met en scène la réaction de plusieurs personnages à l’audition d’une sonate (la sonate dite « de Vinteuil », un compositeur fictif de La Recherche). Mme Verdurin, une mondaine, se donne des airs de femme bouleversée par la musique pour se rendre intéressante. Le docteur Cottard et sa femme, des invités, ne prennent aucun plaisir. Enfin

tonalités donnant la sensation de l’idée d’une promenade, une sorte de dérive. Les thèmes de Schubert sont également des manières de faire passer le temps. Le compositeur immobilise le discours, suspend le vol du temps. Dans le 1er mouvement de la Sonate D.960, un trille revient à plusieurs reprises et intervient dans le discours pour interrompre le vol du temps. Schubert inventa une nouvelle conception du temps musical ; marqué ainsi par de vastes plages d’immobilité. Il est une sorte de musicien

sorte d’instrument quasi magique qui se met en marche sous le coup d’une émotion ; découverte fondamentale qui connaîtra une postérité énorme en littérature que Proust, au XXème siècle rendra célèbre avec l’épisode de la madeleine ou de la sonate de Vinteuil. Cependant à la différence de Proust, chez Rousseau le souvenir est ancré dans un perpétuel présent ; le passé n’est pas irrémédiablement perdu, il est là, latent, momentanément muet. Se souvenir, pour Rousseau, c’est manifester un passé vivant

qu’il fait sans doute encore froid sur le Grand Canal à la veille de Pâques : il faut donc prévoir un habit de plus dans la valise d’un voyage que, bien entendu, il ne fera pas. Dans les jeunes filles en fleur, San Marco surgit évoqué par la sonate de Vinteuil : les tableaux d’Elstir, les tissus de Fortuny, insinuent en lui le désir, brûlant comme un amour, de Venise. Dans Du Côté de Guermantes surgissent ça et là, tout à coup, sans raison apparente, des évocations comme celle-ci : « Ainsi, plus tard