Le Feu Francis Ponge

projette l’univers tragique dans un monde de la farce et démystifie l’emphase et l’enflure. Il fait naître un comique de l’excès et des contrastes. A souvent recours à l’anachronisme : Quoique j’aie l’âme assez forte Et que, dans le fer et le feu, D’ordinaire je tremble peu, Chargé de si chères personnes,[18] Je fis cent actions poltronnes. Pierre CORNEILLE : Fonction conative de la poésie : poésie amoureuse Stances à marquise : poèmes d’amour : Marquise, si mon

capacité à faire entendre des mots qui puissent tenir face aux injonctions du présent. La littérature vise une pensée qui ne perde pas la force de son jaillissement originel, dans le corps à corps étroit avec le monde. En prenant le parti des choses, Francis Ponge espère ainsi sortir du manège des idées : non pas tenir un discours sur le monde mais faire parler le monde, faire entendre, à travers ses poèmes en prose, la présence de l’orange, du pain, du pré ou du verre d’eau, sans les soumettre à un impératif

................................................................................. Texte A. Jean Cocteau, Le Rappel à l’ordre ............................................................................................................ Texte B. Francis Ponge, « Le pain », Le Parti pris des choses .................................................................................. Texte C. Jacques Réda, « La bicyclette », Retour au calme................................................................

s’ouvrit, largement, lentement, silencieusement ; En face de moi, dans le corridor, se tenait, debout, une forme haute et noire – un prêtre, le tricorne sur la tête. La lune l’éclairait tout entier, à l’exception de la figure : je ne voyais que le feu de ses deux prunelles qui me considéraient avec une solennelle fixité. Ce texte appartient au genre narratif. Il est dans un registre oratoire. TEXTE 7 Racine, ​ Phèdre ​ 1677  Phèdre, dans la scène 3 de l’acte I, avoue à sa confidente Oenone son amour coupable 

l'Inquisition semblable à l'incohérence syntaxique (alternance parataxe, hypotaxe, ellipses, juxtapositions, accumulations, passé simple, chiasme pour les coiffures), V donne illusion d'un jeu ludique « bel autodafé, belle musique, cadence, à petit feu ») quand il s'agit d'une réalité inhumaine ! 3, l'ironie énonce ce qui devrait être crié, nombreuses marques de cette figure stylistique, accumulation et gradation pour l'état final de C, dont le discours direct rend compte de la vacuité de telles

générale EXPLICATIONS LINÉAIRES pour la première partie de l’épreuve Séquence 1 : La poésie du XIXe siècle au XXIe siècle Œuvre intégrale : Baudelaire, Les Fleurs du Mal Parcours associé : Alchimie poétique : la boue et l’or Lecture cursive : Francis Ponge, Le Parti pris des Choses, 1942 Texte n°1 : Baudelaire, Les Fleurs du Mal, « Elévation » Texte n°2 : Baudelaire, Les Fleurs du Mal, « Une Charogne » Texte n°3 : Baudelaire, Les Fleurs du Mal, « Spleen », LXXVI Texte n°4 : Arthur Rimbaud

personnelle à chaque poète, elle court sa chance, à ses risques et périls ; elle s’offre à la rencontre, au dialogue… Loin d’être prisonnière de l’encre qu’elle emploie, la poésie embrasse les facultés les plus diverses qui sommeillaient en nous, met le feu aux poudres, et nous conduit, tôt ou tard, à ce chant de liberté et de justice qui patientait dans nos poumons… Nous voudrions réveiller le poète derrière sa poésie ! Nous voudrions ranimer sa conscience par friction. Notre revue est un lieu de rencontres

les bords.      Parfois très rare une formule perle à leur gosier de nacre, d'où l'on trouve aussitôt à s'orner.Francis Ponge - Le parti pris des choses (1942) “L’huître”, Le parti pris des choses , Ponge Fiche d’identité de l’oeuvre· Recueil poétique : Le parti pris des choses · Titre : L’Huître· Date : 1942· Mouvement littéraire : Ponge cherche à s’échapper du lyrisme et de la subjectivité en mettant la parole au service des choses muettes. Son approche

=/ pérennité, gloire, immortalité Pérennité du livre, assurant à l’auteur une certaine gloire et immortalité. Gloire c’est être connu de tous, partout, l’immortalité c’est le fait d’être connu ds le temps. Se renseigner sur Xenia, Apophoreta, Francis Ponge, L'Enéide et Les Métamorphoses. Comparer trois éditions de Martial dans la brochure. Prendre toutes les épigrammes du premier livre dans la brochure, les lire (p 7-13) et on cherche par quel procédé, comment Martial a fait de ses épigrammes un

: pourquoi la prose de Nadja comme celle du Manifeste du surréalisme sont-elles l’œuvre d’un poète ? Pourquoi enfin Nerval se considère-t-il comme « tombé dans la prose » dans La Bohême galante, pour chercher à évoquer dans les récits des Filles du feu un fantôme de poésie dans les chansons du Valois qu’il décrit mais n’imite pas dans leur forme ? On peut également choisir de diversifier les auteurs (en articulant, autour d’un objet commun comme la quête lyrique, des textes allant des vers de Hugo