Le Survenant Personnages

La transmission de la terre semble être un don par excellence. « […] l’homme qui fera valoir le nom des Beauchemin, Didace le cherche[…].» p.30 Plus tard, Didace affirme au Survenant qu’il aurait aimé « se baucher sur l’ouvrage, y a une trentaine d’années.» avec celui-ci. P.37 Malgré que cet aspect manque au Survenant ce qui ne respecte pas les valeurs fortes de l’époque, le travail de la terre et le sentiment d’appartenance apportent aux habitants une satisfaction et une réussite. En deuxième

grande source de bonheur pour eux, ce que le Survivant ne trouve pas dans la solitude du nomadisme. Premièrement, les liens familiaux et l’héritage créés un sentiment d’appartenance et de fierté chez les personnages du Chenal du Moine. En effet, l’histoire tourne autour de l’arrivée du Survenant dans la famille Beauchemin et plus particulièrement dans la vie du père Didace. Ce veuf est un habitant typique de cette époque et possède des valeurs de famille et d’héritage qu’il tente tant bien que mal

Étape 1 : Plan du développement Argument principal 1 Oui, il est juste d’affirmer que dans le « Survenant » le bonheur réside dans le nomadisme. Le nomade dont le mode de vie comporte des déplacements continuels et qui n’a pas d’habitation fixe, peut trouver un état de bonheur pleinement satisfaisant. 1er sous-argument : Il trouve du plaisir à être en action. 2e sous-argument :.Son goût d’indépendance et de liberté l’amène à vouloir repartir. 3e sous-argument : Il ressent son besoin

l’endettement. Illustration 1 «L’argent dépensé, le Survenant dont la soif, loin de s’étancher, s’était avivée à la consommation de quelques coups, tira des plans pour boire davantage.» p. 178 Explication 1 L’auteure décrit souvent des faits relatifs aux vices sanctionnés par l’Église lorsqu’il s’agit d’évènements qui se passent en ville ou vécu par le Survenant, qui est nomade. Sous-argument 2 Les nomades n’ont pas de point d’attache. En fait, le Survenant n’a ni d’origine ni de nom, il n’a aucune racine

Pour les personnages masculins du roman, le bonheur ne réside pas dans le nomadisme. • Sous-argument 1.1 : Didace, par ses réflexions intérieures, montre qu’une partie de son bonheur provient de la fierté que lui procure la considération de sa paroisse et dans le sentiment d’avoir contribué à l’épanouissement du patrimoine familial. o « Lui, Didace, a fait sa large part pour la famille, d’un amour bourru et muet, mais robuste et jamais démenti. Les bâtiments neufs, solides, de belle venue, qui

Dans Le survenant, les descriptions détaillées des personnages du roman de Germaine Guèvremont visent à idéaliser le mode de vie sédentaire. L’auteure tente d’influencer le lecteur en tentant de faire voir les dessous du nomadisme et les avantages du mode de vie sédentaire. Tout d’abord, les femmes habitant le Chenal du Moine sont décrites comme étant des travaillantes ardues et acharnées aux lourdes tâches ménagères qu’exige une maison où habite une grande famille. En effet, les personnages féminins

des excès, c’est un endroit où coule l’alcool et où l’argent est dépensé de façon déraisonnable. Preuves : 1) « Je veux pas rien dire de trop, monsieur Beauchemin, mais j’ai vu votre Survenant ben en fête `s Sorel. Il se tenait pas sur ses jambes.» (p.122) 2) « L’argent dépensé, le Survenant dont la soif, loin de s’étancher, s’était avivée à la consommation de quelques coups, tira des plans pour boire davantage.» (p.178) Sous-argument 2.2 Le nomade n’a aucune possession, pas

| |      | |Le Survenant vit de la solitude. | |Sous-argument 1.1 |Sous-argument 1.2 |Sous-argument 1.3

assemblée. » « Les visites commenceraient d’un moment à l’autre. […] des jeunes gens clenchèrent à la porte pour saluer la maisonnée : […] Nous acquittons, cela nous presse, Notre devoir de la saison. » Étape 2 : Rédaction Dans le roman « Le Survenant », le premier aspect mettant en relief que la vie sédentaire est idéalisée est l’attachement à la valeur de la terre, plus particulièrement à l’héritage et à la richesse associée à celle-ci, ainsi que la fierté associée au travail accompli sur cette

et le Survenant ont jeté de l’ombre sur l’horizon borné de cette population qui se jalousait de leurs avoirs. Ils illustrent la face cachée des êtres qui ont besoin d’être aimés en dépit de leur différence. Malheureusement, l’auteur ne noue pas d’intrigue. Conjurant la force des sentiments, elle s’est contentée de décrire une génération qui, au tournant du 20e siècle, tournait en rond comme un chien après sa queue.  L’impact sur Didace est palpable tout au long du roman : le Survenant lui a fait