Légat

protagonistes de l’histoire, c’est un théologien espagnol apparemment réputé pour ses textes, selon le légat du pape. Dans le texte, Sepúlveda s’attache à démontrer que les indiens ne sont pas des êtres humains comme les autres, mais qu’ils sont fait pour être leurs esclaves. Il reste calme mais, de par ses paroles, énerve facilement Las Casas. Il est un protagoniste passionnant dans ses réponses à Las Casas et au légat, on reconnait qu’il est un homme de lettre. Résumé de l’histoire En 1550, à la demande

compensé par un superlatif («très»). L'exposé des thèses en présence lui permet de rappeler le rôle de chacun : un plaidoyer mené par Las Casas avocat des peuples amérindiens opposé au réquisitoire du procureur Sépulvéda. Le rôle de Juge est dévolu au Légat qui prononcera le verdict. Il s'agit donc de la mise en place d'un procès qui doit décider du sort de tout un peuple. Introduction 1/ rappeler la situation du passage dans l’œuvre Ce premier extrait, de la 1ère ligne à la ligne 89 ouvre le début

philosophe convaincu de l'infériorité des Indiens. Jean-Claude Carrière s'est inspiré de cet événement historique pour écrire un roman qu'il adaptera pour la scène en 1999. Dans cet extrait, tiré de la pièce de théâtre La Controverse de Valladolid, le légat, représentant du pape et arbitre du débat, met en place une expérience cruelle pour juger de l'humanité des Indiens. Ainsi, débatteurs, spectateurs et lecteurs devront trancher. En quoi cette scène nous invite-t-elle à prendre le parti d'un des deux

n'accepte aucune autre religion, aucun autres dogmes ou aucune autre façon de vivre que la sienne. Par conséquent, elle se répercute sur les Espagnols, qui n'acceptent pas les indiens et les maltraitent. Personnages principaux : Personnage 1 : Le légat du pape, soit Cardinal Roncieri, est le représentant du pape, il anime le débat, il rappelle Las Casas et Sépulvéda à l'ordre quand ils s'éloignent de la question. Il est tolérant et sait écouter ceux-ci attentivement et patiemment. Il a un rôle d'arbitre

[Robert], abbé de Molesme, au diocèse de Langres, et quelques frères de ce monastère vinrent trouver Hugues, alors légat du Siège Apostolique [représentant du pape] et archevêque de Lyon. Promettant d'ordonner leur vie dans l'observance de la sainte règle de notre père saint Benoît, ils le supplièrent de leur apporter [...] la force de son appui et de l'autorité apostolique*. Le légat fut heureux de favoriser leur souhait [ ... ], ils gagnèrent alors rapidement la solitude appelée Cîteaux. Ce lieu

l’avenir du peuple indien. Chapitre 3 Sépulvéda, Las Casas, ainsi qu’une quarantaine de participants, saluent, dans une salle du couvent, l’entrée du cardinal Salvatore Roncieri, représentant du pape, à qui il reviendra de prendre la décision finale. Le légat accorde en premier lieu la parole à Las Casas, qui ne mâche pas ses mots : les Espagnols, assoiffés d’or, ont massacré, au nom du Christ, les Indiens par milliers. Le dominicain dresse les conditions de travail des indigènes dans les mines et raconte

romain. D’un côté les provinces sénatoriale, des territoires pacifiés ; de l’autre, lesprovinces impériales, où se trouvaient encore des forces armées.   Auguste décida alors de réformer l’administration des provinces, envoyant des legati augusti (des ‘légats d'Auguste’.) aux quatres coins de l’Empire. Ces derniers avaient pour tâche de contrôler la gestion des gouverneurs, qui avaient souvent pour habitude de piller la région qu’ils devaient administrer. Auguste ne pouvait tolérer que les gouverneurs

Grand schisme en 1054 En 1054, Le pape Léon IX envoie à Constantinople les légats Humbert de Moyenmoûtier, Frédéric de Lorraine et Pierre d'Amalfi. Humbert et Michel Cérulaire sont tout aussi susceptibles l'un que l'autre. Michel Cérulaire émet des doutes sur la validité du mandat des légats. Humbert soulève le problème du Filioque et le débat tourne à l'échange de propos injurieux. Le 16 juillet 1054, Humbert et les légats déposent sur l'autel de la cathédrale Sainte-Sophie la bulle papale excommuniant

des enfants de Dieux, et donc si la conquête peut se poursuivre. Cette controverse opposa donc Batholomé de Las Casas, un moine dominicain proche des Indiens, et Juan Ginès de Sépulvéda, un écrivain philosophe. Chacun exposa ses arguments devant le légat du pape, Salvatore Roncieri. Cet événement historique a fait l'objet d'un roman de Jean-Claude Carrière puis a été adapté en film par Jean-Danier Vergaeghe. Nous étudierons donc l'argumentation de chacun des protagonistes puis la technique du réalisateur

la cause indienne. Leurs juges : le légat du Pape (le cardinal Roncieri), le représentant de Charles Quint (le comte Pittaluga), le supérieur du couvent. Lors du premier réquisitoire, De Las Casas met en exergue la cruauté injustifiée dont font preuve les Espagnols : cupidité, avarice, exploitation de l'homme par l'homme, torture, meurtre, mutilations, viols. Il oppose à ces comportements d'une rare violence, la bonté et le pacifisme des Indigènes. Le Légat interrompt le réquisitoire véhément du