Légitimité

définissent la légitimité selon la perspective de la domination : « Sont généralement considérés comme légitimes les choses, les gens, les pratiques, les goûts situés au sommet des hiérarchies et des classement sociaux » 1. Alors parler de légitimité est indissociable du pouvoir. Être légitime, c'est avoir la reconnaissance suffisante à la perpétuation d'un pouvoir en place, donc des inégalités qui en sont le produit. Et reconnaître la légitimité c'est y croire. La légitimité est le résultat

démocratie, la légitimité provient essentiellement des élections. Or ce modèle de démocratie représentative reposant sur le suffrage universel doit, dans les contextes que nous étudions, cohabiter avec des modèles de légitimation traditionnels. La superposition de ces différentes pratiques donne ainsi lieu à des systèmes singuliers. L’Histoire et l’ethnologie fournissent des explications à l’émergence ou au maintien des acteurs au pouvoir et nous aident à déterminer les sources de la légitimité politique

vrai distinction et donc portée sur le côté obligatoire de la morale et par la visée d’une vie accomplie sous le signe des actions estimées bonnes pour l’éthique. 2. Expliquer ce qui distingue la légalité de la légitimité Afin de mieux comprendre la distiction en légalité et légitimité, il me semble important de noter cette citation du TLFI : « Est légal ce qui est conforme à la loi, à la législation ; ce qui est prévu, désigné par la loi. Est légitime ce qui est conforme au droit positif ou

la domination et la légitimité. Toute relation de pouvoir implique un minimum de volonté d'obéir, dans ce qu'il appelle un vrai rapport de domination qui perdure. Il va s'appuyer pour ça sur la légitimité. La légalité c'est ce qui est conforme au droit, la légitimité c'est le fait d'apparaître aux yeux des autres comme ayant droit d'avoir le pouvoir. Un pouvoir légitime peut ne pas être légal et vice versa. Toute les dominations politiques cherchent à entretenir leur légitimité, même si elles sont

particulièrement en France, l'idée que la loi est la manifestation suprême de la volonté populaire, héritage de Rousseau et des Lumières. C'est à ce moment là qu'apparait la théorie du légicentrisme, théorie de droit où la loi est au centre de tout de part sa légitimité populaire. Ceci expliquant donc le rejet longtemps exprimé face au Constitutionnalisme, doctrine qui surgit de la pensée de l'Abbé Sieyes en 1795, lorsqu'il évoque: « une Constitution est un corps de lois obligatoires, ou ce n’est rien ; si c’est

le fait que la légitimité du pouvoir étatique est tirée des membres qui composent le groupement politique. 2. Donnez un exemple pour chacun des types de domination isolés par Weber Selon Weber, la domination est associée à la reconnaissance de l’autorité d’un agent (ou groupe d’agents) de la part des individus qui y sont soumis : il existence une croyance (plus ou moins forte) en la légitimité des pouvoirs dont cet agent dispose. Cependant, Max Weber postule que la légitimité de cette domination

: 1 territoire fixe + 1 peuple uni et soumis à l’autorité (idéal type n’existant pas à l’état naturel, Weber) + monopole de la contrainte légitime (physique et juridique). - Etat = cadre de la domination politique => nécessité de la légitimité, 3 types de légitimité : charismatique (personnalité du chef), légale rationnelle (loi) et traditionnelle (coutume). - Elias : monopole de la contrainte physique et des ressources fiscales par l’Etat => structuration de l’Etat : centralisation territoriale

marque une rupture entre 2 périodes. Jusqu’au 16ème, on admet qu’il existe des institutions, mais que les gouvernants émanent de Dieu, ils peuvent donc gouverner comme ils le veulent et on ne peut pas remettre en cause leur existence et leur légitimité, légitimité divine. A partir du 16ème, on abandonne l’idée d’un pouvoir de droit divin. 1ère remise en cause = Machiavel. On par dorénavant sur l’idée que le pouvoir né de la volonté des Hommes. Distinction entre l’état originel qui est l’état de nature

Sujet : Faut-il se battre pour être reconnu par autrui ? La reconnaissance par autrui se veut constructive de notre identité puisqu'elle assure notre rapport au monde. Elle représente un des fondements des relations avec autrui, elle assure la légitimité de quelque chose ou de quelqu'un. Mais est-ce pour autant que l'homme se devrait de combattre pour l'obtenir ? De manière générale la réponse qui s'impose est oui ; l'histoire est notamment parsemée de combats de reconnaissance (ex : lutte ouvrière)

à l’instar des autres sources du droit, la jurisprudence complète la loi. Dans une première partie, nous verrons que la jurisprudence reste un pouvoir qui ne tire aucune légitimité. Puis, dans une seconde partie nous verrons que la jurisprudence reste une pratique nécessaire. I la jurisprudence, un pouvoir sans légitimité Dans cette partie, nous verrons d’une part que le pouvoir judiciaire empiète sur le pouvoir législatif car le juge à le pouvoir de créer des lois pour répondre à des situations