Les Dialogue D Anne Et Chauvin

l’apogée de l’histoire entre Anne et Chauvin avant le dénouement du chapitre 8. Ce chapitre qui raconte un dîner mondain chez Anne représente une infraction caractérisée de tout ce qui précède aussi bien sur le plan de l’histoire que sur le plan narratif. I/ L’histoire d’une transgression 1) Une histoire différente L’histoire s’était essentiellement déroulée autour du tête-à-tête des deux amants accompagné par l’enfant. Ici, ils sont séparés, Anne étant à l’intérieur (dîner)

conjugal qui n’existe pas dans le livre La première aussi sert d’exposition : l’intérieur bourgeois de Mme Giraud, des information concernant le meurtre, les personnages : Blondeur de Anne appartenance bourgeoise, Chauvin et l’enfant : rebelle Dans la deuxième séquence nous assistons à la rencontre d’Anne et de Chauvin ; c’est le début d’une relation amoureuse. La fin de la séquence montre la grille de la maison d’Anne qui signifie la prison et l’enferment d’Anne dans sa camisole bourgeoise Le

PERSONNAGES DU ROMAN MODERATO CANTABILE INTRODUCTION : Dans le roman moderato cantabile, il y a 3 personnages principaux : * ANNE DESBARESDES * CHAUVIN * L’ENFANT Ensuite, il y a 5 personnages secondaires et les figurants : * Mlle. GIRAUD * M. DESBARESDES * LA PATRONNE DU CAFE * LES AMANTS : LE MEURTRIER ET LA TUEE ANNE DESBARESDES : Elle est le protagoniste essentiel du roman. Elle est qualifiée de « Madame » puis est appelée par son nom « Mme Desbaresdes »

fait avoir au jeu, il espère quelques détails en plus, des péripéties, de l’action, mais jamais rien ne vient. Le narrateur n’insiste que sur le fait qu'on ne saura rien de plus. Il y a bien une rencontre, mais la relation se limite à quelques dialogues, ... Ils se donnent la main à la fin et s'embrassent mais rien de plus. L’histoire est en quelque sorte à chaque fois classée sans suite. C'est frustrant pour le lecteur, car le narrateur n'explique rien. Il s’obstine à laisser le lecteur dans l’ignorance

sujetSuite à un assassinat entre amants, une femme, bourgeoise, s'interroge sur l'amour, la vie et la mort.Les personnages principaux Mlle Giraud, peu commode, autoritaire et obstinée dans sa volonté d'imposer sa vision sur l'éducation des enfants à Anne Desbaresdes. L'enfant aime jouer, câliner sa mère avec qui il entretient une relation pleine de complicité. Il est têtu voire obstiné, il s'ennuie vite, mais il est doué. Mme Desbaresdes est bouleversée par le meurtre d’une

de la conversation. Anne et Chauvin venaient de se connaître. Mais, tentant de déchiffrer l'énigme qui entoure le meurtre tragique du café, ils vont découvrir en eux-mêmes une passion naissante et progressante à mesure que leurs rendez-vous se succédaient. C'est alors qu'ils seront entraînés à vivre l'hypothèse avancée par Chauvin pour expliquer le crime qui devient le couronnement de la passion et du désir au lieu d'en être la destruction. Dans leur dernière rencontre, Anne, comme l'assassinée,

Un crime prend place dans un café au-dessus duquel Anne Desbaresdes accompagne son fils à sa leçon de piano. Cet enfant refuse de jouer la sonatine de Diabelli et s’obstine à ignorer la signification de moderato cantabile. Marguerite Duras rencontre, dans ce café, un homme nommé Chauvin qu’elle interroge chaque jour. Ils s’interrogent tous deux lors de fin d’après-midi qui s’étirent au sujet du crime passionnel, dont ils ignorent tout. Ce dialogue, répétitif et rythmé de verres de vin, entre une jeune

Moderato cantabile ...................................... 50 Extraits « Une dernière fois. Tu es sûr de ne pas le savoir ? » E La leçon de piano ................................ 50 « Un client arriva, ne les remarqua guère… » E L’impossible dialogue ....................................... 51 « Le pétale de magnolia est lisse… » E Le rejet des conventions bourgeoises .............................. 51 « La plainte d’Anne Desbaresdes reprit… » E Le baiser de mort ............................

reprit la dame. L'enfant ne répondit pas. La dame poussa un cri d'impuissance étouffé, tout en frappant de nouveau le clavier de son crayon. Pas un cil de l'enfant ne bougea. La dame se retourna. -Madame Desbaresdes, quelle tête vous avez là, dit-elle. Anne Desbaresdes soupira une nouvelle fois. -A qui le dites-vous, dit-elle. L'enfant, immobile, les yeux baissés, fut seul à se souvenir que le soir venait d'éclater. Il en frémit. -Je te l'ai dit la dernière fois, je te l'ai dit l'avant-dernière fois,

Alors commençons par l’histoire : Anne Desbarèdes, dans sa vie bourgeoise sans doute trop bien organisée, emmène son fils à sa leçon de piano du vendredi dans un appartement du port. Alors qu’elle attend avec lassitude que se termine cette séance musicale, elle assiste d’un peu loin, à l’assassinat d’une jeune femme par son amant dans un café voisin. Dès lors, dans son existence saturée d’ennui, Anne va se laisser envahir par une forme de fascination plus ou moins morbide autour de ce drame