Otium

démonstratif a une origine en latin : au plus près hic, iste à l’éloignement ille Ici on est plutôt dans l’éloignement, et le « ce » sert à dire la temps révolu et l’éloignement spatio-temporel. Poésie comme un passe-temps au 2e quatrain : otium = le temps libre qui permet de réfléchir, … le negotium = le travail Plus le plaisir de la création. Le tercet marque une rupture temporelle très forte. Nombreux jeux phoniques. Le vers 8 à la fin et au vers 9 fortune = rime batelée Autoportrait

certaine oisiveté. Philosopher relevait d’un luxe que tout le monde ne pouvait pas s’offrir car seul ceux qui possédaient des esclaves, qui pouvaient remédier aux besoins de leur corps pouvaient s’adonner à ce loisir (en grec « schole » et latin « otium »). La satisfaction du corps doit être primordiale car si le corps meurt l’esprit de peut plus exercer sa pensée. C’est dans le confort que l’esprit peut donc se prendre lui-même comme source et le philosophe peut se libérer des influences extérieures

Igitur [ubi animus ex multis miseriis atque periculis requieuit et mihi relicuam aetatem a re publica procul habendam (esse) decreui], non fuit consilium socordia atque desidia bonum otium conterere, neque uero agrum colendo aut uenando, seruilibus officiis, intentum aetatem agere; sed a quo incepto studioque me ambitio mala detinuerat, eodem regressus statui res

a tout intérêt à trouver des vêtements et un abri avant de se poser des questions sur les raisons pour lesquelles il s’est trouvé en cette position. Une fois que le corps est à l’aise, l’homme connaît alors ce que la langue latine désignait comme “otium”, le loisir intellectuel. Mais le “on” qui “commença à rechercher une discipline de ce genre”, c’est-à-dire qui philosopha, correspond à une élite. Car les paysans et moins fortunés doivent privilégier le corps afin d’assurer leur survie, ils n’ont

s'occupent de la production de livres. Au Ier siècle avant J.-C., s'achève l'époque hellénistique et commence l'époque romaine. Les Romains sont maintenant les maîtres du monde. Ceux-ci possèdent des bibliothèques privées et lisent en tant que ''otium'' , ce qui signifie ''loisir''. Ils font souvent appel à des esclaves pour leur lecture car c'est un peu commode de maniérer le volumen à cette époque. Certains papyrus se déroulaient verticalement et non horizontalement, ils étaient appelés ''rotulus''

nemůžeme všichni všechno non scholae, sed vitae discimus učíme se pro život, ne pro školu omnia praeclara rara všechno překrásné je vzácné omnia sponte fluant všechno ať plyne samo (nápis na knižním emblému Komenského) otium post negotium odpočinek po práci per aspera ad astra po drsných cestách až ke hvězdám periculum in mora nebezpečí v (z) prodlení poeta nascitur, orator fit básníkem se člověk rodí, řečníkem se stává qui bene distinguit, bene

idem temptaverit » → « il n’y a personne chez nous qui est tenté la même entreprise » : il dit qu’il est le premier chez les Latins. Il y a aussi un parallélisme + gradation avec l’expression « nemo apud […] nemo apud ». → Tout cela c’est de l’ « otium » c'est-à-dire du loisir pour sa propre satisfaction. La récompense de ce travail c’est sa satisfaction personnelle (l.18). Il ne va pas gagner de l’argent,… mais la seule récompense qu’il peut avoir c’est d’avoir l’impression de ne pas avoir perdu

d’épreuves cette fois, associées à « pericula » et « dubias » et « asperas res ». La vie difficile et austère des anciens Romains renvoie aux vertus du mos majorum : simplicité, piété, austérité, travail de la terre, courage guerrier... - En opposition, « otium » l. 6, associé à « divitiae », puis à « pecuniae » et « imperii cupido » l. 6-7 symbolise les causes du relâchement des moeurs (cf. « materies », les bases l. 9, « omnium malorum » de tous les maux) : le loisir qui, chez les Romains lettrés, peut

parce qu’ il ne travaille pas et qu’ il possède des esclaves. Il a ainsi le temps de penser et de discuter des choses politiques, de pratiquer les loisirs (« scolé »). A Rome, on déteste le « négoce », le citoyen libre pratique l’« otium » et méprise le « negotium ». L’« otium » c’est le temps libre que l’on consacre à la discussion et à la réflexion ou à la vie publique. Dès la création de la polis grecque la volonté passionnée de se libérer du travail prend son essor. L’emploi des esclaves pour s’occuper

un moyen de s’enrichir, il permet à son maître de ne plus travailler c’est-à-dire qu’il libère le maître de la nécessité économique. Il peut donc jouir de son temps. Le temps hors du travail = temps libre Skholé (école) otium = loisir De nos jours, il n’y a plus d’esclaves, on doit donc tous travailler. Les personnes qui travaille pour nous maintenant sont les machines, les téléphones, les maisons,… B- Définitions Emploi L’emploi est une forme d’organisation de travail