Pamphile Des Grands

portrait de Pamphile « Des Grands », §50 IntroductionLa Bruyère est un célèbre moraliste du XVIIe siècle dont l’oeuvre s’inscrit dans le classicisme. Il a mis plus de 17 ans à rédiger ses Caractère (ou les mœurs de ce siècle) qu’il publie finalement en 1688.Dans son œuvre, LB dresse une série de portraits satiriques qui présentent des contre modèles pr la société classique portée vers les valeurs de mesure, de modération et de civilité.Il s’agit de la remarque 50 du livre IX « Des Grands »,ds lequel

IX, « Des Grands » « Pamphile » Pamphile ne s'entretient pas avec les gens qu'il rencontre dans les salles ou dans les cours : si l'on en croit sa gravité et l'élévation de sa voix, il les reçoit, leur donne audience, les congédie ; il a des termes tout à la fois civils et hautains, une honnêteté impérieuse et qu'il emploie sans discernement ; il a une fausse grandeur qui l'abaisse, et qui embarrasse fort ceux qui sont ses amis, et qui ne veulent pas le mépriser. Un Pamphile est plein

Les caractères « Des grands », Pamphile I : Structure et évolution du portrait : A) Qui est Pamphile ? Paragraphe 1 : Définition générale du personnage -Présentation sociale : (l2) cours du roi, « honnêteté impérieuse » (l4) --> élite sociale Paradoxalement : (l5-6) : ph dévalorise le perso -«-Phile» = aimer = perso sociable -« termes civils et hautains » (l3) --> il est à laise avec les grands de ce monde B) Cmmt nous est-il présenté ? -n'est pas statique, une progression

« Le portrait de Pamphile » Premières impressions : - C’est un texte qui prend l’allure un texte fragmentaire avec une succession de juxtaposition de phrases et d’énumération - Description ekphrasis - Critique social du comportement - Le texte est saturé par le personnage central avec le nom propre et ses reprises anaphoriques « il » - Il se nourrie de fréquentation sélective - Un homme pouvoir - La quête du pouvoir passe par la vie social

Introduction 
 
 Au XVIIème siècle, La Bruyère veut faire réfléchir, dans Les Caractères, publiés entre 1688 et 1696, sur le comportement « Des Grands », « De la cour », « De l’Homme » à son époque.
 Comment le portraitiste-moraliste La Bruyère fait-il un passage du type de « Pamphile » à l’écriture d’un genre bien particulier qui est celle du caractère ? Pamphile représente un type de mondain particulièrement centré sur l’image qu’il s’attache à donner de lui-même aux autres mondains du milieu de la

Problématique : - En quoi Pamphile, aristocrate orgueilleux et hypocrite, permet-il à La Bruyère de dénoncer une aristocratie qui n’a de grand que sa richesse ?- Comment La Bruyère en prenant une figure mondain dénonce des défauts et des vices universel? CitationProcédéEffet produitPamphile oppositionPamphile vient de (-phile) « celui qui aime » (pam-) « tout » contredit la suite Pamphile ne s’entretient pas NégationCette négation annonce le portrait d’une figure négative, Pamphile contredit les bonnes

Commentaire Composé sur Pamphile Comment le portraitiste-moraliste qu’est la Bruyère opère-t-il un passage du type de « Pamphile » à l’écriture d’un genre bien particulier qui est celle du caractère ? Pamphile représente un autre type de personnes qui aiment habitudes, la vie, les divertissements de la haute société particulièrement centré sur l’image qu’il s’attache à donner de lui-même aux autres mondains du milieu de la cour dans lequel il évolue. I Un portrait qui s’auto-construit au

que l'on appelle la « noblesse de robe ». En 1680, La Bruyère rencontre Bossuet qui est le précepteur du Dauphin. Quatre ans plus tard, grâce aux recommandations de Bossuet, il devient le précepteur du duc de Bourbon qui appartient à l'une des plus grandes familles de France (les Condé). C'est le début de l'ascension sociale de La Bruyère. En 1686, la formation du jeune duc est terminée. Mais La Bruyère reste au service de la maison de Condé. Il a la fonction de « gentilhomme ordinaire » de M. le Duc

doux poil avant qu'elle ne s'évapore de nouveau. La servante de Gothel, Pamphile, une jolie blonde de petite taille, habillée avec une robe rouge, et avec les cheveux attachés annonça à Éragon que depuis que la mère Gothel puisait la jeunesse d’Ariane, celleci était dans un sommeil profond. Il s'empressa d'aller vers Ariane qui était comme à ses attentes : une très belle femme. Elle était habillée d'une robe rouge comme Pamphile et avait environ deux têtes de plus que cette dernière. Elle avait aussi

dans ses portraits, l’auteur s’adresse à lui en employant la deuxième personne du singulier, ce qui le plonge au cœur du petit théâtre du 17ieme siècle : l’auteur peut s’adresser à son lecteur en l’interpellant directement comme dans le portrait de Pamphile XI,50: « il vous aperçoit un jour dans une galerie, et il vous fuit… » Ou en faisant de lui l’un des comédiens de ces saynètes comme dans le fragment 37 IX : …vous avez du crédit, vous êtes connus du ministre, vous êtes bien avec les puissances ;