Patrice de Mac Mahon

à partir de 1871, alors que les Français dans leur ensemble semblent de plus en plus convaincu par le régime républicain. La III république continue quelques années sur sa lancée conservatrice après la répression de la Commune. Le président Patrice de Mac Mahon, qui succède à Thiers, est royaliste, très conservateur et religieux, et le parlement semble être sur une ligne proche. En effet, les députés libéraux sont prêts à rejoindre les monarchistes pour rétablir la royauté. Le duc de Chamborg est

groupe de 80 otages massacrés le 19 mai, second groupe de 47 otages le 23 mai)[14]. Par ailleurs, de nombreux bâtiments officiels, comme la Cour des comptes, les Tuileries, la Préfecture de Police sont incendiés. • Du côté des Versaillais, Mac-Mahon et Thiers donnent pour instruction de fusiller tout combattant. Tous ceux qui ont de la poudre sur les mains sont passés par les armes. Des quartiers entiers sont rasés par l'artillerie qui bénéficie du soutien des Allemands. Les combats font moins

Assemblée élective. L’opposition qu’a connue Louis XVIII face à l’Assemblée constituante qui était composé d’une large majorité de républicains modérés ou de radicaux constitue aussi une forme de cohabitation. On peut aussi étudier le cas de Patrice Mac-Mahon qui fût Président de la République de 1873 à 1879 et qui a du cohabiter pendant son septennat avec un Premier ministre Républicain alors que lui était Royaliste. Mais plus récemment Cette configuration est apparue trois fois depuis l'entrée

Pendant ce siège, les adversaires s’affrontèrent dans les batailles de Balaklava - 25 octobre - et d’Inkerman - 5 novembre. Le 8 septembre 1855, la tour Malakoff, position clé de la ville, tombe aux mains des Français, dirigés par le maréchal Patrice de Mac-Mahon, devenu célèbre notamment pour cette victoire au cours de laquelle il prononça son fameux « J’y suis ! J’y reste ! », entraînant la chute de la ville. Avec l’accession d’Alexandre II les pourparlers de paix commencèrent. Le traité de Paris

temps de mettre au gouvernement celui qui conduira la République vers la Monarchie. I. Une timide confirmation de la république Contrairement à ce qu’il prévoyait, Thiers ne fut pas rappelé par l’Assemblée. Celle-ci élit comme président Patrice de Mac-Mahon. Ce sénateur est loin d’être inconnu. Maréchal de France depuis ses victoires en Algérie, en Italie (Magenta), en Crimée (Malakoff) et face aux Communards contre lesquels il dirigeait la troupe des Versaillais. Il jouit d’une forte popularité

par Mac-Mahon (1808-1893), après la prise du bastion de Malakoff (8 septembre 1855), pendant la guerre de Crimée. Ce fait d’armes fut déterminant pour la chute de Sébastopol et le sort de la guerre. « Que d’eau ! Que d’eau ! » 34 © Eyrolles Pratique Élu président de la République en 1873, le maréchal de Mac-Mahon prononça cette malheureuse phrase à l’occasion d’une visite officielle dans le sud-ouest de la France, alors inondé. Mac Mahon (1808-1893) Edme Patrice, Maurice, comte de Mac-Mahon

nationale. Il est à noter que, sous les précédentes républiques, cet intérim (effectivement exercé que sous la Troisième République) revenait au président du conseil (six l'ont alors rempli : Jules Dufaure le 30 janvier 1879 après la démission de Patrice de Mac Mahon ; Maurice Rouvier du 2 au 3 décembre 1887 après celle de Jules Grévy ; Charles Dupuy à trois reprises, suite aux décès de Sadi Carnot du 25 au 27 juin 1894 et de Félix Faure du 16 au 18 février 1899, et suite à la démission de Jean Casimir-Perier

sera conservatrice ou elle ne sera point », Thiers est mis en minorité à l’Assemblée nationale, et il est renversé. L’Assemblée élit Patrice de Mac-Mahon, Duc de Magenta, militaire de carrière, ayant organisé la répression de la Commune. C’est un légitimiste par les idées, il est favorable au Comte de Chambord. Il a dirigé la répression de la Commune de Paris. Mac-Mahon appelle comme vice-président du Conseil, le Duc de Broglie, l’artisan de la chute de Thiers, qui compose un ministère presque entièrement

1877 : Le Maréchal Mac-Mahon, élu président de la République le 24 mai 1873, met en cause le président du Conseil, Jules Simon, pour son manque de fermeté. Celui-ci démissionne et est remplacé par Albert de Broglie qui forme un gouvernement d’ordre moral, appelé « ministère du 16 mai ». 25 juin 1877, Mac Mahon dissout la Chambre des députés, sur avis conforme du Sénat. 14 et 28 octobre 1877 : élections législatives. Les républicains sortent vainqueurs de la consultation. Mac Mahon se soumet. 30 janvier

les siens. La noblesse ne confère « aucune exemption des charges et des devoirs de la société ». +La crise du mai 1877: une crise institutionnelle de la Troisième République française qui a opposé le président de la République, le maréchal Patrice de Mac Mahon, monarchiste, à la Chambre des députés élue en 1876, à majorité républicaine, et à leur chef, Léon Gambetta. La république est le seul remède aux maux de la monarchie, et la monarchie est le seul remède aux maux de la république". Joseph Joubert