Patrice de Mac Mahon

affirme vouloir rétablir le Roi. Ainsi Thiers démissionne le 24 mai 1873. L’Assemblée élit le Maréchal Mac Mahon en tant que chef de l’Etat, et De Broglie comme Premier Ministre. Ils sont deux hommes forts du régime, tous deux orléanistes qui plus est. L’influence des républicains perdure mais le retour de certains préfets du Second Empire laisse imaginer une reprise rapide de la monarchie. Mac Mahon représente la monarchie militaire, il laissera sa place à un roi, il est là pour permettre la restauration

l’autorité de l’Assemblée. Les pouvoirs de cet exécutif sont précisés dans la Constitution Rivet du 31 aout 1871. Mais en 1873, M Thiers est en minorité et donne sa démission. Ainsi, le général Mac Mahon est élu président et lui succède pour sept ans en tant que Président de la République française. Avec Mac Mahon, on a une amorce du régime parlementaire qui est mise en place, c'est-à-dire une séparation souple des pouvoirs exécutif et législatif, dans l'interdépendance et la responsabilité mutuelles

en particulier. A. La République de l’ordre moral. Le 24 mai 1873, Thiers est renversé et c’est le Général Mac Mahon qui le remplace. Mac Mahon est plutôt légitimiste mais ce n’est pas véritablement un homme politique. Il nomme donc Albert de Broglie comme vice président du conseil des ministres afin qu’il dirige effectivement le ministère. Dès le lendemain, Mac Mahon définit la politique qu’il entend suivre en disant : « Avec l’aide de Dieu, nous continuerons l’épreuve de la libération

le pays sans préjuger de la question institutionnelle. Il avait admis avec le « centre-gauche » qu’une République conservatrice était la meilleure solution donc les monarchistes se débarrasse de lui en 1873, pour le remplacer par le maréchal de Mac-Mahon qui nomme le duc de Broglie à la tête du gouvernement. Majorité monarchiste développe alors politique d’ « ordre moral » mais divisons internes et intransigeance du prétendant légitimiste le comte de Chambord donc monarchie non restaurée finalement

l’assemblée d’où l’élaboration de la Loi des trente (ou constitution de Broglie) le 13 mars 1783, destinée à éliminer Thiers. Contraint de démissionner le 20 novembre 1783, l’Assemblée nationale confie le pouvoir exécutif à son successeur, le maréchal Mac Mahon pour un mandat personnel de 7 ans. Le temps qui s’écoule va jouer en faveur de la république. Dans l’attente de la mort du Comte de Chambord (alors âgé) dont l’intransigeance empêche la restauration de la monarchie, adoption de l’amendement Wallon

de la République à Thiers, la loi Broglie du 13 mars 1873, ayant pour objet de régler les attributions despouvoirs publics et les conditions de la responsabilité ministérielle et la loi du septennat qui confie le pouvoir exécutif au Maréchal de Mac Mahon pour 7 ans, laconstitution est adoptée en 1875 par trois lois successives ; En effet cette république ne dispose pas d'une constitution en bonne et due forme avec déclaration deprincipes et texte unique. La « constitution de 1875 » est en fait un

orateur. On va physiquement lui empêcher d’entrer dans l’assemblée. Néanmoins, en mai 1873, le gouvernement de républicains modérés de Thiers et la majorité monarchiste entrent en conflit et entraine la démission du premier le 24 mai 1873. Le maréchal Mac-Mahon va être élu Président de la République, et va l’être grâce à sa majorité monarchiste. La 3e loi, c’est la loi du septennat du 20 novembre 1873. Cette loi fixe le mandat présidentiel à 7 ans. En réalité, on va mettre ce délai juste pour la monarchie

du régime français ⦁ La crise entraine un renversement des institutions en faveur de la République ⦁ Les deux chambres basculent définitivement du côté républicain ⦁ Mac-Mahon a donc dissous la Chambre des députés. Seulement lors de sa réélection les 14 et 28 octobre 1877, la Chambre est une fois de plus républicaine. Mac-Mahon qui pensait donc avoir le soutien de la nation et prévoyait la réélection d’une Assemblée à majorité conservatrice, doit donc s’avouer moins puissant que la Chambre des

L'armée française (1871-1914)  Organisation : Après le désastre de 1870, qui a mis en lumière les faiblesses criantes de l'armée, le pays met en place une profonde réforme de l'armée. Sous la présidence du maréchal de Mac Mahon et sous l'impulsion des ministres de la guerre les généraux du Barail et de Cissey, l'organisation et le recrutement de l'armée sont repensés. En particulier, l'armée est refondue en grandes unités (corps d'armée, divisions et brigades) dont l'organisation est mise

une majorité de monarchistes divisés entre légitimistes (parti des Bourbons) et orléanistes (parti d’Orléans). Après l’amendement du député Wallon en 1875, le chef d’Etat prend alors le titre de Président qui sera assuré par Mac-Mahon jusqu’en 1879. Lors de sa démission, Mac-Mahon est remplacé par Jules Grévy, un Républicain. Les années qui suivirent fut marqués par d’importants bouleversements autant économiques que sociales. Sous le ministère de Jules Ferry, la liberté de la presse est reconnue ce