Patrice de Mac Mahon

République, le 24 Mai 1873. Elle appela alors au pouvoir le maréchal Mac Mahon, monarchiste, qui correspondait à la majorité monarchiste des chambres. Le 30 janvier 1875, en acceptant la République, l’Assemblée nationale accepte en même temps la présence d’un exécutif fort en la personne du président de la République. Dès lors, est née une impossible conciliation entre le Chef de l’Etat et le parlement. Le 16 Mai 1877 Mac Mahon écrit au chef du gouvernement Jules Simon, pour lui faire part

nombreuses mesures à caractère social. Mais le mouvement est divisé entre révolutionnaires socialistes, ceux fidèles à l’héritage jacobin de la Révolution française, les fédéralistes et les internationalistes. Les Versaillais, sous les ordres de Mac-Mahon, reprennent la ville et c’est la semaine sanglante entre les 21 et 28 mai 1871. En représailles, les Communards (Fédérés) exécutent plusieurs dizaines d’otages et incendient plusieurs bâtiments officiels. La répression au cours de la « Semaine sanglante »

assurer un minimum de continuité II. La séparation des pouvoirs n’assure pas a elle-même l’équilibre des pouvoirs A. La nécessité d’une influence équivalente des pouvoirs - La IIIème république : L’apogée du régime d’assemblée - Le maréchal Mac Mahon voulait un gouvernement n’est pas forcément les vœux de l’assemblée le gouvernement est renversés, et l’assemblée est dissoute. - 1879 : Election de Jules Grévy (Le président de la république renonce à son droit de dissolution). Le régime devient

qui est accordée et il est remplacé par Mac Mahon. Ce dernier est un monarchiste. Dans la faille monarchiste, il y a les légitimistes incarnés par le Comte de Chambord, et les orléanistes incarnés par le Comte de Paris. L’assemblée vote un 3e texte le 20 novembre 1973 qu’on appelle « la loi du septennat » dans la perspective de restaurer la monarchie. Elle comprend 2 articles et indique que le pouvoir exécutif est confié pour 7 ans au maréchal de Mac Mahon, il exercera la fonction de Président de

exercer la fonction de Président de la République. Lors de son mandat, il a mis en place des idées républicaines ainsi que des institutions politiques, dont les lois constitutionnelles datent seulement du 25 février 1875. Il succéda au général Mac Mahon, qui démissionna à la suite des effets de la crise du 16 mai 1877. Grévy devient donc le troisième Président de la IIIème République dans un régime parlementaire français très fragile, qui vont l'orienter vers un système moniste & parlementarisme

porte sur les rapports des pouvoirs publics. Ce sont des textes de compromis entre la monarchie et la République produits par les monarchistes modérés (ou orléanistes) favorables au régime parlementaire, et les républicains conservateurs (général Mac Mahon président). Ces lois forment donc ce qu’on a appelé la « constitution de 1875 », la constitution étant définie comme le texte assurant l’organisation et la régulation des pouvoirs publics, mais elle ne comporte pas de droits de l’homme dans son préambule

status quo.Le président de la République, Adolphe Thiers, s'il est originairement monarchiste, se convertit aux idées républicaines. Il finit par apparaître comme dangereux à la majorité et est renversé le 24 Mai 1873. Le jour même, le maréchal Mac-Mahon est élu président de la République.MacMahon, dès le 25 Mai, définit la politique que le gouvernement souhaite suivre: « Avec l'aide de Dieu [...] nous continuerons l'œuvre de la libération du territoire et du rétablissement de l'ordre moral dans

Députés et le 19 Mai 1873 Thiers appelle l'assemblée nationale à faire une Constitution Républicaine. Le 24 mai Thiers est mit en minorité et donc il démissionne dans la foulé est élu un nouveau Président qui est le Maréchal de Mac-Mahon. 2. Le gouvernement de Mac-Mahon. Il a une personnalité radicalement différente de celle de Thiers, ce n'est pas u home politique et n'a pas de charisme et il pose donc beaucoup moins de problème à l’assemblée nationale d'autant plus qu'il est Monarchiste.

soit à chacune des deux Chambres, soit au Président de la République. Mais, dans le dernier alinéa de l’article 8, on trouve une restriction : « Toutefois, pendant la durée des pouvoirs conférés par la loi du 20 novembre 1873 à M. le maréchal de Mac-Mahon, cette révision ne peut avoir lieu que sur proposition du Président de la République. » On s’efforce, ici, de se prémunir contre toute tentative républicaine de révision jusqu’à l’expiration du mandat du maréchal, le 20 novembre 1880. Pour que

Thiers, le 24 mai 1873. C. La confirmation du régime républicain 1. De l’élection de Mac Mahon à la loi sur le septennat Le jour même de la destitution de Thiers, l’Assemblée Nationale élit le Maréchal de Mac Mahon Président de la République. Mac Mahon appartient au courant légitimiste et soutient donc le Comte de Chambord. Comme sous la présidence de Thiers, le titre de PDR est attribué exclusivement à Mac Mahon. Il n’a pas vocation à se transmettre à ses éventuels successeurs. La fonction de PDR