Péché originel

vient d’une défaillance de la bonne volonté donnée par Dieu qui née de l’orgueil des hommes qui vivent «selon l’homme» et non «selon Dieu». Il n’y a libre-arbitre que quand la volonté est bonne sinon l’homme est «l’esclave du vice». Le péché originel fut puni par la mortalité mais aussi par la libido: c’est une punition sur l’organe qui engendre la vie. La libido a entraîne la pudeur. Si l’acte sexuel même dans le mariage n’est pas honteux, pourquoi le cache-t-on? Parce que la libido est honteuse

perspective l’attitude de Diderot est contradictoire. D’après son siècle, il semble faire confiance à l’homme et fonde la morale sur le plaisir que l’on éprouve à faire du bien et sur l’horreur que l’on ressent pour le mal. Il n’est plus question de péché originel: l’homme peut parvenir à un heureux équilibre des instincts et des passions. La morale illustrée par Diderot dans ses drames (Les fils naturel, Le Père de famille) nous peignent un monde idéal où la vie est bonne, les gens vertueux sont heureux

VISION PESSIMISTE DE LA CONDITION HUMAINE I. Peinture sans indulgence 1. Petitesse et misère de l'Homme faute originelle qui condamne l'homme à être misérable et malheureux. Système d'antithèses : « petite durée de la vie » // « éternité », l'H est « abîmé dans l'infinie immensité des espaces ». L'H « s'effraye et s'étonne ». Images de « l'imbécile ver de terre » (fr. 122) et du « roseau pensant » (fr. 104) > H infime, incapable d'affronter et de comprendre l'ordre divin. H guetté par

de la facilité. Le vieil homme demande au meunier s’il peut avoir en échange de richesse ce qui est derrière son moulin, le meunier croit qu’il s’agit d’un simple pommier. Le choix de l’arbre est lui aussi symbolique, la pomme étant l’objet du péché originel qu’Eve a commis et qui a conduit le monde à ses malheurs. Cédant à la tentation de la richesse et au pacte facile proposés par le Diable, le meunier se retrouve à promettre son unique fille. Trois ans plus tard (chiffre de la trinité et de la

pour cela qu’il fut chargé aux esclaves de travailler a la place de ‘’de l’homme libre’’. Dans toutes les religions, il y a un sens du mot travail. Dans le christianisme par exemple, la bible définis le travail comme une punition divine, suite au péché originel, commis par Adam et Eve, goutèrent au fruit défendu. Ils furent alors chassés du paradis, le jardin d’Eden, et l’un reçus la punition de "gagner son pain à la sueur de son front", et la seconde de devoir "enfanter dans la douleur". Le travail

appréciés. De même, si on remonte au péché originel, lorsque Adam mange la pomme de la connaissance, la seule chose qui change en lui c’est qu’il voit : il voit qu’il est nu et en conçoit de la honte, et c’est pour cette raison qu’il sera chassé par Dieu du paradis originel. Ajoutons à cela qu’à l’origine de cette faute se trouve Eve, la première femme, et on peut très vite comprendre la démonisation du regard féminin. C’est à cause de lui que l’homme sera conduit au péché de chair. Le regard est quelque

arbitre. Pour eux, ce sont toutes les règles qui l'entoure qui le pousse au vice. Érasme le démontre car pour lui, l'homme ne nait pas homme, il le devient. Au contraire, au Moyen Age, l'homme n'est qu'une simple création de dieu qui a péché (la faute originelle avec le mythe du Paradis) et qui doit passer sa vie à se racheter. De ce fait, la question de l'homme se pose. Le caractère et la pensée humaine suscitent toutes les attentions et son image change radicalement. D'ailleurs on voit bien que

et du monde : depuis le commencement, l'homme est marqué par le péché (qui est donc dans sa nature, c'est le concept du péché originel) ; il s'agit donc d'un monde où l'homme est naturellement corrompu et doit se racheter par l'exercice de la foi.(cf citation de Pascal dans Les Pensées : « Il faut que nous naissions coupables, ou Dieu serait injuste. ») c) La question de la présence du mal sur terre – Le concept du péché originel permet de faire l'économie de la question de la culpabilité ou de

plaisir que donne le divertissement est donc dépendant de conditions sur lesquelles l’homme n’a aucune prise. Cet échec n’empêche pas l’homme de rechercher un bonheur parfait, car il se souvient de la félicité première qu’il a connue avant le péché originel, « si l’homme n’avait jamais été corrompu, écrit Pascal, il jouirait dans son innocence et de la vérité et de la félicité avec assurance. » Pascal illustre cette idée dans le fragment 108 en comparant deux personnages historiques, Paul-Emile

rappelle encore l'éducation de Gargantua, lequel s'est aussi bien formé l'esprit que le corps. C) Les Télémythes sont libérés du péché originel (L'on a donc vu que les Thélémites réussissent car ils appartiennent à une élite choisie, élite par naissance. Ce sont des gens libres et non des esclaves.) -Ils semblent donc avoir échappé aux conséquences du péché originel : ils ne sont pas sur Terre pour souffrir, ils ne semblent pas devoir payer la faute première. Ils vivent donc heureux car ils sont