Phénoménologie de l'esprit

et estime donc que c’est la matière qui est première, et non l’esprit, c'est-à-dire que « le mouvement de la pensée n’est que le reflet du mouvement réel, transporté et transposé dans le cerveau de l’homme » (Le Capital). Il rompt ainsi avec l’idéalisme de la Phénoménologie de l'Esprit de Hegel, ainsi qu'avec l'Idéalisme allemand, pour lequel les objets sont de simples copies de « l’Idée » et pour lequel le « mouvement réel » de l'Esprit Absolu dans l'Histoire (Hegel) ne prend conscience de lui-même

et estime donc que c’est la matière qui est première, et non l’esprit, c'est-à-dire que « le mouvement de la pensée n’est que le reflet du mouvement réel, transporté et transposé dans le cerveau de l’homme » (Le Capital). Il rompt ainsi avec l’idéalisme de la Phénoménologie de l'Esprit de Hegel, ainsi qu'avec l'Idéalisme allemand, pour lequel les objets sont de simples copies de « l’Idée » et pour lequel le « mouvement réel » de l'Esprit Absolu dans l'Histoire (Hegel) ne prend conscience de lui-même

de son enfant. En indiquant le rapport du désir au désir de l'autre, la psychanalyse indique cependant quelque chose d'essentiel : nous désirons ce que l'autre désire et que son désir, du coup, aparait comme désirable. Hegel, dans la Phénoménologie de l'esprit, montre, à trvers la dialectique du maître et de l'esclave, comment l'homme cherche la confirmation de sa valeur dans al reconnaissance par l'autre. Pour Hegel, cette reconnaissance prend la forme d'une lutte à mort entre deux consciences

devient esclave par choix? Cette hypothèse serait absurde, si l'alternative posée était celle de la liberté ou de l'esclavage : qui consentirait à l'un, s'il avait la possibilité de l'autre? Mais précisément, comme le montre Hegel dans La Phénoménologie de l'esprit, un esclave est d'abord un combattant qui a déposé les armes. Tel est le statut de l'esclave grec : lors du combat, j'ai le choix entre me battre jusqu'au bout, au risque de ma vie, et me rendre à mon adversaire. Si je choisis de me rendre

ce qui permet d'opérer le partage entre désir et besoin. Pourquoi en effet le besoin rencontre-t-il sa limite quand le désir repousse sans cesse la sienne ? On peut ici songer à ce que disait Hegel de la « consommation animale » dans La Phénoménologie de l'esprit : les animaux ne désirent rien, ils ont des besoins qu'ils satisfont en consommant des « choses sensibles ». Or les consommer, c'est les consumer : le besoin détruit son objet à mesure qu'il s'en satisfait, il s'en empare et le réduit

comprendre. Par-delà l'expérience du croyant, il s'agira donc, ici, de s'interroger sur ce prestige de l'indicible dont se pare le silence. De fait, il y a peut-être aussi une vacuité du silence. Partons des analyses de Hegel, au début de la Phénoménologie de l'esprit, qui dénonce les mirages de la « certitude sensible ». Ce savoir intuitif, cette saisie des choses hors du langage, cette approche de l'ineffable seraient «la connaissance la plus riche ». Cependant, selon Hegel, cette vérité « inaccessible

seul. Nous remarquons ici un danger du désir absolu et irraisonné, certes, vouloir désirer quelque chose peut sembler attrayant au premier abord, mais cela peut dériver vers des situations beaucoup plus embarrassantes. Pour Hegel, dans La Phénoménologie de l'esprit, lorsqu'on désire quelque chose c'est pour se l'approprier puis le détruire, ce qui, pour des objet, ne semble pas dramatique, mais lorsqu'on souhaite désirer autrui, n'y a-il pas une nuance irréfragable quand à la destruction d'une personne

industrielle. A cette époque, le travail est alors considéré comme une puissance productive permettant d'atteindre «  l'abondance  ». Il reste néanmoins vu comme une activité laborieuse synonyme de souffrance. Un siècle plus tard, Hegel publie La phénoménologie de l'Esprit où il décrète que le travail est l'essence de l'homme. En parallèle, Marx reprend la même idée dans son œuvre majeure  : Le Capital. Grâce à leurs travaux, le travail devient une manière pour l'homme de transformer le monde qui l'entoure

est une pensée capable de se penser plus tout ce qui permet d'avoir cette pensée. René Descartes est un sujet pensant. Freud parle de sujet, il entend le corps en même temps que l'esprit. On a le problème de l'unité du sujet. ♦ Métaphysique de l'esprit : D'après Descartes, il est double le corps d'un côté et l'esprit de l'autre. Mais pour les philosophes d'aujourd'hui, le sujet n'est qu'un. Le sujet s'aperçoit comme deux, quand il pense à lui il ne voit pas de corps et quand il pense au voisin

Dans cette transformation de la nature par le travail, l'homme se reconnaît et reconnaît sa propre nature ; il y construit sa liberté. b. Le travail comme médiation Le travail établit ainsi une médiation entre soi et soi-même. Dans La Phénoménologie de l'Esprit, Hegel (1770-1831), dans ce qu’il nomme la «dialectique du maître et de l’esclave», souligne que c'est par le travail que l'homme se réalise en tant qu'homme et en tant que conscience libre. Le maître se contente en effet de jouir des choses