Refoulement

rêves. Ainsi, l’inconscient chez Freud devient un substantif, désignant une partie de nous-même. Une partie importante de notre psychisme fait de désirs, pulsions, fantasmes que nous ne pouvons atteindre car une résistance s’y oppose. Il s’agit du refoulement. Ces derniers ne sont accessibles qu’à travers les ratées de la conscience à savoir : des rêves, des lapsus, des petits oublis, des névroses, des actes manqués ... Ainsi Freud dit à propos des rêves, dans L’interprétations des rêves en 1900 : « Il

sexuel est selon Freud utilisable par la société. b- La perversion C'est le détournement du désir, en principe involontaire. Elle représente un refoulement des tendances du surmoi au profit du « ça ». Elle se caractérise par une substitution d'objets, d'organes. c- La névrose Inverse de la perversion, c'est le refoulement du « ça » au surmoi, sous forme de souffrances physiques ou psychiques. Le névrosé ne trouve plus la satisfaction de sa libido. Selon Freud, « les malades

invite le patient à faire le récit de sa maladie en pratiquant l'association libre. S'ensuit l'émergence d'un certain nombre de souvenirs, mais qui refont surface de manière partielle, mettant ainsi à jour un processus que Freud nommera « le refoulement ». L'origine de cette incomplétude mémorielle s'explique par l'édification de « résistances » qui ont pour but de déformer le contenu d'un souvenir considéré par la conscience comme trop déplaisant. En suivant le fil des associations libres via

sépare d'un constituant changeant. Plus tard, il est aussi l'instance qui intervient dans la dualité des pulsions sexuelles et d'autoconservation. Il est le représentant de ces dernières et fonctionne à leur service, c'est-à-dire en déclenchant le refoulement qui détourne la représentation psychique censurée et la renvoie dans l'inconscient. Le moi dans la seconde topique Dans la seconde topique, Freud dégage trois instances qui assurent une fonction précise dans l'appareil psychique : le Moi, le

que nous nous sommes déjà détournés d’eux dans le jugement. » Premièrement, si la théorie psychanalytique a raison quand elle affirme que tout affect qui s’attache à un mouvement émotionnel, de quelque nature qu’il soit, est transformé par le refoulement en angoisse, alors, il faut que se détache parmi les cas de l’angoissant un groupe dont on puisse démontrer que cet angoissant-là est quelque chose de refoulé qui fait retour. Cette espèce de l’angoissant serait justement l’étrangement inquiétant

de contrôle qu'il appelle la «censure», les forces inconscientes arrivent cependant à se manifester dans les «actes manqués» de la vie quotidienne (oublis, lapsus), dans les rêves ou les troubles du comportement (bégaiements, blocages,...). Le refoulement est, au sens propre du terme, l'opération par laquelle le sujet repousse dans l'inconscient des représentations susceptibles de provoquer du déplaisir à l'égard d'exigences créées généralement par notre formation première. Pour Freud, l'inconscient

enseignements que la psychanalyse a formalisés de ses expériences. Elle a mis en évidence l'importance et les effets négatifs de l'ignorance des mécanismes inconscients. Freud oppose ainsi deux processus à l'oeuvre dans l'éducation : la sublimation et le refoulement. Il montre ainsi que, s'il faut une part de contrainte et de répression, celle-ci ne doit pas être trop forte pour que le désir puisse être dirigé et non pas réprimé car il est l'énergie même de la vie. En conclusion, Freud donne un conseil, à savoir

circulation et la répartition dans l’appareil psychique d’une énergie quantifiable qui sera plus importante qu’à certain moment qu’à d’autre. (syndrome de la date d’anniversaire). Point de vue qui va servir d’analyse dans certaines névroses. Comme le refoulement ou des forces s’opposent. s’inscrivait dans une mouvance théorique qui était celle de la psychique, Meznert, Helmoltz et Fechner. Dans les références à la physique apport D’helmoltz qui avait distingué deux types d'énergies, l’énergie actuelle

de « passé préhistorique » donc les gens ont tendance à accorder peu d’importance à cette période. Il va comparer l’amnésie infantile à l’amnésie chez les névrosés (ex : amnésie hystérique) en parlant d’un mécanisme similaire qui est celui du refoulement (mécanisme de défense caractérisé par le refus d’admettre certaines impressions dans la conscience). L’amnésie du névrosé aurait effacé le souvenir d’évènements survenus durant l’enfance tout comme pour l’amnésie infantile, et tout cela de façon

qui fut son premier lien d’amour. Pour lutter contre cette ambivalence, elle décide de compenser son absence de pénis en se faisant faire un enfant par son père, l’objet de séduction. C’est de la peur de perdre sa mère que commencera lentement le refoulement du complexe d’Oedipe. La petite fille comprendra alors qu’elle n’aura jamais d’enfant de son père et qu’il ne faudrait pas en plus qu’elle perde sa mère. Il débute alors la période d’imitation. Le complexe d’Oedipe est un long processus et