Repenti

ces quatre textes, nous verrons que les auteurs interprètent chacun la fin a leur façon, en changeant les personnages, leurs caractères ainsi que d’autres critères. Ici on trouvera deux catégories de dénouements, ceux où Don Juan refuse en vain le repentir pour sa fierté, et ceux où il décide d’abandonner sa propre fierté. Le dénouement de Molière se déroule dans l’Acte V, scène 4, 5 et 6, Sganarelle comme Briguelle qui est le même personnage ; le valet de Don Juan, mais sous un nom différent, appréhende

libérer de l’emprise de Cléanthis. Iphicrate corrige la réplique “Dites plutot” L18” et lui propose de suivre l’exemple d’Arlequin. C'est Arlequin qui mène la scène, il persuade Cléanthis de pardonner à sa maîtresse et tire une leçon de morale : se repentir est être bon. Lors de sa tirade, Cléanthis transmet un message de Marivaux pour les “honnetes gens du monde” L36. Il veut faire comprendre à la société du XVIIIè siècle que les maitres abusent de leurs valets. L’auteur vise directement le public

en rompant ses vœux. Dom Juan, lui, a commis un double sacrilège, pour reprendre la définition de Furetière, en faisant « quelque indigne traitement ( …) à une personne dévouée à Dieu(…) » Et en « abusant d’une Religieuse ». Il simule le repentir, et dit craindre « le courroux céleste » à cause de ce mariage adultère. Ainsi demande-t-il à Done Elvire de retourner au couvent, ses « premières chaînes ». On retrouve la définition du mot « chaisne » dans le dictionnaire de Furetière : « Se

débarrasser de ces obstacles. Dès le début du texte, Descartes identifie trois obstacles à notre bonheur qui sont : le désir, le regret et le repentir (l.1). Il conviendrait alors de faire une distinction entre ces trois notions. Le regret concerne souvent (pas toujours) une action qui n’a pas eu lieu : on regrette souvent ce que l’on n’a pas fait. Le repentir, par contre, concerne toujours quelque chose que l’on a fait. Il ajoute au regret la volonté de réparation d’un mal commis. Mais ces deux notions

statue parle de "miséricorde" (pardon) du Ciel (= Dieu), de "pécheur repenti". Sganarelle renchérit : "Ah, Monsieur, rendez-vous à tant de preuves, et jetez-vous vite dans le repentir." Mais en vain. - la Statue est, elle aussi, menaçante : " Dom Juan, l'endurcissement au péché traîne une mort funeste, et les grâces du Ciel que l'on renvoie, ouvrent un chemin à sa foudre."Il n'est plus question que de péché et de repentir et Dom Juan, le beau parleur, est presque muet. - Sganarelle se

« Ciel », la statue qui est animée, « fantôme », évocation des enfers à la fin. a. Le spectre : Comment est souligné son caractère surnaturel ? Que vient-il faire? Pers. mandaté par Ciel car lexique religieux ('miséricorde, repent, perte'+ Thème du repentir : miséricorde + repent + perte + les grâces que l’on renvoie (sc.6)à CL moral-religieux.) et cette pression à repentance immédiate Cf. menace temporelle : n’a plus qu’un moment + ici à temps restreint, renforcé par la restriction « n’..qu’ » Phrase

lui e.t il ne conçoit pas de pouvoir etre dirigé par une autre personne .De ce fait, Dom Juan refuse la dernière chance qui lui est accordée de se repentir. Même Sganarelle tente d’influencer son maître vers cette voie, mais il n’y a rien à faire. Dom Juan sait qu’il est condamné pour tous ses pêchés, mais c’est un libertin et le refus de se repentir peut donc s’expliquer par cette volonté de choisir soi-même ses décisions. Mais, ne pas vouloir avouer ses pêchés est une chose, mais le héros ne tient

nouvelle ! ». Je tombai aussitôt en prosternation sachant que quelque chose de nouveau était venue me délivrer de ma situation oppressante. Le Messager de Dieu avait en effet annoncé lors de la prière de l'aube que Dieu avait enfin agrée notre repentir. Les gens coururent vers nous pour nous porter la bonne nouvelle. Deux hommes partirent pour en informer mes deux compagnons et un troisième se lança dans ma direction au galop de son cheval. Un autre homme de la tribu de Aslam courut vers moi et

en effet lors des représentations cette scène se passait sous les yeux du public II) -Le héros est engloutit sous la Terre. L’image du feu est soulignée par la 1) Don Juan reste gentilhomme 2) Don Juan reste rationaliste 3) Refus de moindre repentir III) Un dénouement à la signification problématique II) Un dénouement particulièrement rapide et spectaculaire fréquence du lexique y renvoyant dans la réplique de Don Juan comme dans la didascalie « feu invisible, brasier ardent, tonnerre

veut frapper » ; affirmation de sa liberté fondamentale, de son refus de toute influence extérieure : répétition de « je veux », « rien n’est capable de m’imprimer de la terreur »,  « il ne sera pas dit, quoi qu’il arrive, que je sois capable de me repentir » (cohérence du personnage qui fait de lui un être exceptionnel, un véritable mythe), répétition de « Non, non ». Etre rationnel : « Je crois connaître cette voix », « je veux voir ce que c’est », « je veux éprouver avec mon épée si c’est… » (Épée :