Samuel von Pufendorf

législatif. Montesquieu, dans De l’esprit des lois, adjoindra ultérieurement un troisième pouvoir, le pouvoir judiciaire. Si la constitution américaine de 1787 s’inspire de ces deux philosophes, ainsi que des principes de droit naturel de Samuel von Pufendorf, longtemps ce courant n’aura qu’une influence très minime sur les institutions en France, en Angleterre même, il perdra de son influence à partir de la première moitié du XIXe siècle. Pour Élie Halévy, l’idée de contre-force que l’on trouve

1673 - Genève, 1712), qui meurt le 7 juillet 1712, neuf jours après la naissance de Jean-Jacques. Elle-même était fille d'un horloger nommé Jacques Bernard. Sa mère morte, le jeune Jean-Jacques est élevé à partir de neuf ans par son oncle Samuel Bernard, pasteur protestant, qu'il prend pour son grand-père. Sa famille, d'origine française, s'était exilée à Genève en 1549 à cause de la persécution religieuse. Abandonné à 10 ans par son père, il connait, livré à lui-même, une enfance

droit naturel (sens commun de l'humanité) et le droit volontaire (jus gentium), celui qui a reçu force obligatoire de la volonté de toutes les nations ou de plusieurs d'entre elles. On peut citer aussi Albericus Gentili, Emer de Vattel et Samuel von Pufendorf. Les éléments constitutifs de l'état moderne se mettent en place, en particulier en Angleterre et en France : pouvoir organisé lié à une institution et non à la personne même de son détenteur, population, territoire. De la coexistence des

John Locke qui fonda la philosophie politique sur la loi de la nature (law of nature), Robert Boyle, auteur d’ouvrages sur la méthode expérimentale (voir philosophie de la nature), Jean-Jacques Rousseau (rêveries d’un promeneur solitaire), Samuel von Pufendorf (qui inspira la constitution des États-Unis), ou de nombreux courants de peinture au XIXe siècle (école de Barbizon, impressionnisme…). Dans les dernières décennies, de nombreux philosophes se sont inquiétés des rapports avec la nature (René

John Locke qui fonda la philosophie politique sur la loi de la nature (law of nature), Robert Boyle, auteur d’ouvrages sur la méthode expérimentale (voir philosophie de la nature), Jean-Jacques Rousseau (rêveries d’un promeneur solitaire), Samuel von Pufendorf (qui inspira la constitution des États-Unis), ou de nombreux courants de peinture au XIXe siècle (école de Barbizon, impressionnisme…). Dans les dernières décennies, de nombreux philosophes se sont inquiétés des rapports avec la nature (René

that international political theory is possible, by showing that several arguments for skepticism about international ethics are By "the tradition of international theory" I mean the writings of the classical international jurists (like Grotius, Pufendorf, and Wolff); occasional remarks on international relations that appear in treatises primarily devoted to the political theory of the state (like Hobbes's Leviathan); and works that consider the causes of war and advance plans for world peace (like

pouvoir législatif. Montesquieu, dans De l’esprit des lois, adjoindra ultérieurement un troisième pouvoir, le pouvoir judiciaire. Si la constitution américaine de 1787 s’inspire de ces deux philosophes, ainsi que des principes de droit naturel de Samuel von Pufendorf, longtemps ce courant n’aura qu’une influence très minime sur les institutions en France, en Angleterre même, il perdra de son influence à partir de la première moitié du XIXe siècle. Pour Elie Halévy, l’idée de contre-force que l’on trouve

(Genève, 1673 - Genève, 1712), qui meurt le 7 juillet 1712, neuf jours après la naissance de Jean-Jacques. Elle-même était fille d'un horloger nommé Jacques Bernard. Sa mère morte, le jeune Jean-Jacques est élevé à partir de neuf ans par son oncle Samuel Bernard, pasteur protestant, qu'il prend pour son grand-père. Sa famille, d'origine française, s'était exilée à Genève en 1549 à cause de la persécution religieuse. Abandonné à 10 ans par son père, il connaît, livré à lui-même, une enfance, une éducation

perspective dans l’œuvre d’un écrivain, Pope (1648-1744), paru en 1734. Fonde le classicisme anglais, plaide pour une vie raisonnable, très vite ce personnage devient un modèle, nain (1m35), disgracié par la nature mais homme d’esprit. Sa vie est un modèle. Samuel Johnson = né en 1709, mort en 1784. Incarne pour les anglais deux chose : l’esprit des lumières (tient salon, capacité de causeur, esprit) et l’archétype des anglais. Bon vivant, érudit, obstination, humour, sa vie apparait également comme un modèle

juristes européens, dont Grotius, Pufendorf et Vattel sont les plus célèbres, est liée aux traités qui mettent fin à la guerre de Trente ans. Ce cadre juridique et normatif pose l’Etat comme le seul acteur légitime à mener la guerre et à faire usage de la force. Une guerre doit ainsi débuter par une déclaration de guerre et se terminer par un traité de paix. Ces normes sont théorisées à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle, notamment par un officier prussien, Carl Von Clausewitz36, qui insiste sur