Sens de la vie

Situation E) Ma mort [p. 615] Après que la mort ait paru l’inhumain par excellence puisque c’était ce qu’il y a de l’autre côté du « mur », on s’est avisé tout à coup de la considérer d’un tout autre point de vue, c’est-à-dire comme un événement de la vie humaine. Ce changement s’explique fort bien : la mort est un terme et tout terme (qu’il soit final ou initial), est un Janus bifrons : soit qu’on l’envisage comme adhérent au néant d’être qui limite le processus considéré, soit, au contraire, qu’on

suicide. On peut se demander si la vie vaut-elle d'être vécue, ou s'il vaut mieux mettre fin à ses jours. Pour l'homme, le suicide est la délivrance du poids de la vie. En effet la vie est absurde, elle n'a pas de sens. La vie nous apparaît comme un éternel recommencement, comme si elle était répétitive et sans fin. Donc le suicide permet de tirer un trait sur cette existence sans sens, sur une vie qui nous dépasse et que l'on ne comprend plus. Pour Camus la vie est absurde, puisqu'elle est sans

Albert Camus (1913-1960) La vie de Camus Absence de culture dans la maison familiale (on ne connaît pas le sens du mot latin ; pas de journaux, pas de livres). On ne voit que la famille, pas d’entourage cultivé. Le silence de la famille (de la mère surtout). Père mort à la guerre. Mère femme de ménage. Amour immense pour cette mère, cela sera présent dans toute l’œuvre de Camus. Présence de l’instituteur qui a aidé Camus, a repéré son intelligence et lui a ouvert les portes des études

brièveté de la vie fait-elle de l'existence une chose sans valeur ? Le problème cherche à savoir si la brièveté de la vie a un rapport de cause à effet avec la valeur de l’existence, si elle peut déterminer l’existence comme une chose sans valeur. Hors le terme de vie et le terme d’existence s’opposent, ils ne peuvent pas avoir le même sens. En effet, le terme de vie renvoi d’avantage à une activité biologique. L’expression : «  La brièveté de la vie » renvoi au fait d’avoir une durée de vie limitée :

raison ? La vie de Germinie est une spirale infernale ; cette femme se noit au sens propre dans la déchéance, et ce à l'insu de sa maîtresse, non par perfidie, mais par honte...Roman inspiré par la domestique des Goncourt, Germinie Lacerteux raconte l'histoire atroce d'une domestique qui, arrivée à Paris, connaît les affres de la domesticité, avant de se mettre au service de Mlle de Varandeuil, une vieille célibataire, à laquelle elle s'attache très vite. Atroce pour quelle raison ? La vie de Germinie

altérité, sens de vie, libre arbitre : Patient vient du terme « patir », en latin ceci signifie souffrance. Il est pris dans un engrenage destructeurs, des évènements négatifs s’enchainent depuis sa plus petit enfance. A la trentaine, il devrait profiter de ces acquis (travail, enfant, famille) et on se rend compte qu’il n’a rien mis à part de la souffrance et des embêtements. Ce cours peut aider les personnes à dépasser des dépendances en donnant un sens de vie, ça permet d’injecter du sens à la

I. Accomplir sa vie 1. L’expérience du bonheur traduit la structure du vivre humain • Dans le langage courant, parler de « réussir sa vie », « rater sa vie » etc. va au-delà de la vie comme processus vital mais se comprend au sens d’une vie comme accomplissement propre (« bios »), dans une vie où on « persévére dans son être ». Dans l’esprit de tout le monde, dire qu’on a réussi à faire ce que l’on veut dans sa vie, c’est être heureux. • Aujourd’hui, dans un contexte de sécularisation

entre le besoin de trouver un sens à sa vie et le monde, et aussi le fait que le fait la vie et le monde n’ont pas de sens. C’est le résultat de la confrontation entre le désir de clarté et le <<silence déraisonnable du monde.>> (page 31). C’est ce sentiment qui nait quand on est face à l’absence totale de sens de notre existence. On cherche du sens, on cherche des réponses à nos questions sans les obtenir car le monde n’a pas de sens, la vie n’a pas de sens. Alors, comment se sortir de

nécessités ou de devoirs pourraient impliquer la pensée de la mort. **** Au sens strict, la mort n’est rien d’autre que la cessation de la vie, c’est-à-dire relativement à nous, de l’existence humaine ou de l’histoire de l’individu. Ainsi si l’on considère la mort comme un objet, son contenu est alors nul. Elle n’est rien puisqu’elle est la fin de toutes choses réelles pour nous. En effet, nos sens ne peuvent d’aucune manière percevoir la mort : ou bien j’existe, et je n’ai donc pas encore

Trouver un sens à sa vie lorsque nous devons tous les jours faire rouler le même rocher jusqu’au même sommet de la même montagne ou que nous sommes condamnés à mort et comment continuer de vivre dans ces conditions ? Cette thématique est présente dans la citation d’Albert Camus, reprenant les deux dernières phrases du Mythe de Sisyphe : « La lutte elle-même vers les sommets suffit à remplir un cœur d’homme. Il faut imaginer Sisyphe heureux ». L’Étranger et le Mythe de Sisyphe de Camus appartiennent