Sfumato

Monna Lisa, 1'épouse de Francesco di Giocondo, qui se tourne lentement vers le spectateur, dans une légère rotation. La sensibilité atmosphérique, 1'étude attentive de la lumière, le dessin qui s'estompe en clair-obscur technique appelée justement « sfumato » (comme le disait Leonard de Vinci, plonger des choses dans la lumière c’est aussi les plonger dans l’infini), 1'étalement raffiné de la couleur, par voiles superposés, ainsi que le paysage géologique à 1'arrière-plan, et la poésie que manifeste

. T aspect Technique : concerne les moyens matériels utilisés pour faire l’œuvre, le support (toile, bois ou autre un mur par exemple), le médium (peinture à l’huile, acrylique ou autre), la manière propre d’un artiste d’appliquer son médium (le Sfumato de Léonard, le glacis de Van Eyck, la projection de Pollock, etc… Jan VERMEER de Delft (1632-1675) La laitière, vers 1660 Analyser un tableau ? On peut étudier un tableau sur au moins quatre plans : S.E.P.T. . P aspect Plastique, concerne la mise

comment a été réalisé le tableau et vous aller vite comprendre que des mesures de conservation s'imposent, afin d'éviter une détérioration irréversible. La Joconde a été peinte sur un mince panneau de bois de peuplier selon une technique appelée « sfumato ». Plusieurs couches d'enduits ont été déposées, tout d'abord, sur le support, puis le motif a été dessiné et c'est ensuite que l'artiste a réalisé un travail à l'huile. Le peintre a superposé de nombreuses couches de peinture presque transparentes

cependant plus classique dans sa représentation de l’œuvre, chaque élément du tableau est très détaillé donnant ainsi un rendu presque photo-réaliste à l’œuvre. Le lorrain a aussi utilisé d’autres techniques pour élaborer son tableau comme un léger sfumato que l’on distingue à peine derrière le bâtiment, au niveau des arbres ; ou encore la nuance de couleur qu’il utilise pour créer une harmonie entre le soleil et le ciel. Nous allons maintenant nous intéresser plus précisément aux éléments qui constituent

de l’ange, pointé vers Saint Jean semblent explorer toutes les directions, orchestrer un espace ou tout n’est qu’ombre et lumière, une lumière diffuse qui fait émerger de l’obscurité, par gradations évanescentes, le relief des formes ( notion de sfumato). La lumière est aussi assez étrange : elle accuse un contraste : un soleil tiède baigne l’entrée de la grotte d’une clarté dorée, tandis qu’alentour l’obscurité grandit, épaissit, que les ombres se font très noires, presque inquiétantes.

Amboise le 02/05/1519 Léonard de Vinci, grand peintre de la Renaissance, a eu une très grande influence sur l’histoire de l’art. Son style et ses apports en iconographie ont marqué un tournant dans la peinture à l’instar de sa technique du sfumato (technique de l’estompé). Génie aux talents multiples (dessin, peinture, sculpture, architecture, urbanisme…), le père de La Cène et de La Joconde a également pressenti plusieurs inventions comme l'avion, le parachute ou le sous-marin. On déplore

en plusieurs couches transparentes lui permettront d’affiner constamment le modelé du visage et contribueront à la mise en œuvre des effets d’ombres et de lumières sur une imitation parfaite des chairs du visage. Cette technique à été baptisée < Sfumato >. Il a était fait sur un panneau de peuplier de 77 X 53cm. De Vinci n’a voulu négliger aucun détail sur la jeune femme, sa chair, ses yeux limpides et leurs éclats de vies cernés de nuances rougeâtres et plombés bordés de cils d’une grande délicatesse

Elevé par son père qui en 1470 le place dans l’atelier de Verrocchio. Il y apprend le dessin, la peinture, les mathématiques, la perspective, la sculpture, l'architecture. Spécialiste de l'art nouveau du clair-obscur, il perfectionne sa technique du sfumato (estompé) qui adoucit les contrastes et améliore le réalisme des paysages ou des portraits. Il peint son premier tableau La Madone à l'œillet en 1476 sous la coupe de Verrocchio, son maitre. En 1481, il s'installe à Milan au service du duc Ludovic

La place occupée par le paysage est inhabituelle pour l'époque elle démontre la grande indépendance d'esprit et la capacité d'innovation du peintre. Le modelé est doté d'une douceur et d'une grande subtilité. Cet effet se trouve renforcé par le sfumato, le rendu d'une atmosphère vaporeuse caractéristique de la manière de Léonard qui associe fond et forme et rend presque immatériels les contours. L'œuvre, réalisée à l'aide d'une palette très réduite, témoigne d'une grande profondeur psychologique

l’apaisement, la sérénité. Le sourire et le regard de la Mona Lisa constituent le mystère du tableau, qui a donné naissance au mythe. Son sourire parait léger, c’est d’ailleurs l’un des premiers dans l’histoire de la peinture. Léonard de Vinci a utilisé un sfumato (l’estompé) pour représenter l’arrière plan et les traits de la Joconde (particulièrement au niveau des yeux). Cette technique consiste à créer comme en mélangeant des couleurs et en superposant de très fines couches de peinture (ce qui permet d’adoucir