Tirailleurs sénégalais

Banania. {text:soft-page-break} {text:page-number} 1ère partie : LA PERIODE BLEUE En moins d'un an, d'octobre 1914 à août 1915, Banania revêt tour à tour l'image d'une accorte Antillaise, celle d'un poilu, pour enfin adopter le célèbre tirailleur Sénégalais. Fin 1914 1.1. Octobre 1914 C'est Tishon qui crée cette affiche, le 31 octobre 1914. Le 12 novembre de la même année, on peut voir la première publicité de « La Banania », devenue « Banania » le 25 mars 1915, dans le quotidien

guerre et Lardet, essaye d'en tirer le profit. En 1915, l'Antillaise est remplacée par le "tirailleur sénégalais". Ces troupes coloniale française sont alors appréciées pour leur fidélité à la métropole pendant la campagne du Maroc qui se poursuit la même année. Lardet demande donc à son ami Andreis, avec lequel il avait travaillé quand il était journaliste, de lui dessiner l'un de ces tirailleurs sénégalais pour en faire le symbole de la marque avec le slogan "Y'a bon Banania". En 1918, a la

occidentale française. Ainsi, plus de 15 000 tirailleurs Sénégalais s’élancent à l’assaut des crêtes du Chemin des Dames mais paralysés par le froid, ils sont fauchés par les mitrailleuses allemandes (qui auraient dû être détruites par les bombardements précédant l’attaque). Dans la seule journée du 16 avril, plus de 1 400 « Sénégalais » meurent dans ces terribles combats. Lors des deux premiers jours de l’offensive, ces bataillons de tirailleurs sénégalais perdent souvent les trois quarts de leurs

L'image du noir sauvage est passée au statut de colonisé , sur cette image de 1915, on voit un tirailleur Sénégalais. Dans les années 1930, la marque utilise l'image de "l'homme banane" pour venter les mérites du produit. Sur cette affiche de 1936, le personnage évolue, il ne reste que la tête et la main tenant la cuillère. Cette version va rester jusqu'aux années 1950. Image du tirailleur Sénégalais provoque 2 réactions auprès des consommateurs: - archétype: personnage caricatural mais

malgré lui par un recruteur peu scrupuleux, il se trouve à bord d'un paquebot qui part pour la France. Car, en 1915, la France en guerre a besoin de toutes ses forces, y compris celles de son empire colonial. Tierno rejoint le 36e bataillon des Tirailleurs sénégalais qui s'apprête à monter en ligne. Dans la boue de Verdun, il découvre l'horreur...Tierno, jeune Peulh de dix-sept ans, poursuit ses études à Dakar à l'"école des Blancs". Mais c'est un tout autre apprentissage qui l'attend : enrôlé malgré lui

Bakary Diallo (mort en 1979), est le premier tirailleur sénégalais à témoigner par écrit de son expérience de la Grande Guerre. Bakary Diallo est né à Mbala dans la région de Podor. Il s'engage dans l’armée française le 4 février 1911, participe à la pacification du Maroc en mai 1911, avant de débarquer à Sète en 1914. Engagé sur le front de la Marne, sa mâchoire fracassée l'oblige à se soigner dans divers hôpitaux à Epernay, Neuilly, Paris, Menton… Devenu citoyen français en 1920, il exerce

Explication. 3- Y’a bon : Signification et origine 4- Le fond : Le lieu L’origine 5- Interprétation de l’affiche. 6- Evolution de l’affiche au cours des années. 1- Le personnage : Qui est-ce ? L’homme représenté est un tirailleur sénégalais. Il représente un de ces soldats qui a aidé les français durant la première guerre mondiale. C’est un homme de couleur. Il incarne parfaitement le sujet semi-civilisé ou en voie de civilisation au service de la « mère patrie ». Son expression

1959 par Hervé Morvan, un affichiste et décorateur français. Il est connu pour cette version stylisée de la tête du tirailleur sénégalais Banania. Cette affiche s’adresse aux enfants qui déjeunent le matin, elle représente un tirailleur sénégalais avec un sourire et comme slogan y’a bon… Il a repris une affiche créée en 1915 en la stylisant. On raconte qu’un tirailleur sénégalais, blessé et rapatrié du front, est amené à l'usine de Banania à Courbevoie. On lui fait goûter le breuvage maison, il

. Les tirailleurs (des hommes de l'infanterie) sénégalais furent envoyés massivement au front pour compenser les pertes de la population française de métropole qui diminuait au rythme des boucheries. Mais le corps le plus célèbre, tant par son héroïsme et ses souffrances sur les champs de bataille que par la terreur qu’il fit dans les colonies où la métropole l’envoyait comme agent de l ’ordre et de la répression fut sans nul doute celui qu’on appelait les « Tirailleurs Sénégalais ». Après diverses

protéger une de ces unités que Jean Moulin est arrêté, en juin 1940. En France se trouve un cimetière militaire le Tata sénégalais, à Chasselay département du Rhône, où fut perpétré par les armées nazies le massacre de l'une de ces unités. Eveline Berruezo et Patrice Robin en ont fait un film en 1992, intitulé "Le Tata". Le 2 décembre 1944, quelques dizaines de tirailleurs sénégalais sont massacrés par l'armée française au camp de Thiaroye au Sénégal. Ousmane Sembène en a fait un film en 1988, intitulé