Une Vendetta Réaliste

en 1883, Bel-Ami en 1885, Pierre et Jean en 1887-88, mais surtout par ses nouvelles, (parfois intitulées contes), comme Boule de suif en 1880, les Contes de la bécasse en 1883 ou le Horla en 1887. Ces œuvres retiennent l’attention par leur force réaliste, la présence importante du fantastique et par le pessimisme qui s’en dégage le plus souvent mais aussi par la maîtrise stylistique. La carrière littéraire de Guy de Maupassant se limite à une décennie – de 1880 à 1890 – avant qu’il ne sombre peu

sans pareil de La Princesse de Clèves de La Fayette. Toutefois, il ne faut pas oublier qu’au 17ème siècle, siècle auquel appartenait Madame de La Fayette, les personnages présentaient les qualités de l’honnête homme. Ils étaient alors pas très réalistes, trop idéalisés et possédaient toutes les qualités physiques, morales et sociales. Nous trouvons également Félicité Rougon, que nous retrouvons dans de très nombreux romans des Rougon-Macquart d’Emile Zola, qui est caractérisée par son âpreté aux

de son comportement« Quand la vieille mère reçut le corps de son enfant, que des passants lui rapportèrent, elle ne pleura pas ; mais elle demeura longtemps immobile à le regarder ; puis, étendant sa main ridée sur le cadavre, elle lui promit la vendetta. » (p. 180)Le portrait de la mère est tracé par l’adjectif « main ridée », qui indique sa vieillesse, les expressions « ne pleura pas », qui montrent sa force de caractère, et « longtemps immobile à le regarder », qui révèle son caractère entêté

C’est là que réside le véritable talent de Balzac : avoir introduit dans des fictions, des personnages, les réalités quotidiennes de son époque. Le travail de l'écriture La comédie humaine est donc une ouvre réaliste mais “truquée“ Longtemps la critique envers Balzac s’est entêtée à relever les inévitables“ fautes“ ou maladresse dans une œuvre monumentale écrite dans des conditions de rapidité exceptionnelles. Ces écarts de Balzac ne sont pas de l’improvisation

Mademoiselle Fifi (1882) (livre électronique) * Ce cochon de Morin (1882) * La Folle (1882) * La Légende du Mont-Saint-Michel (1882) * La Ficelle (1883) * Deux Amis (1883) * Une vie (1883) * Aux champs (1884) * Une vendetta (1883) * Contes de la bécasse (1883) (livre électronique) * Au soleil (1884) * Clair de lune (1883) (livre électronique) * Les Sœurs Rondoli (1884) * Yvette (1884) * La Parure (1884) * Miss Harriet (1884) *

bouleversante, au propre comme au figuré) - Pars vite et reviens tard, Fred Vargas (et ses autres romans policiers) - L’Éternité n’est pas de trop, F. Cheng (« Tristan et Yseut » dans la Chine des Ming) - Le Soleil des Scorta, Laurent Gaudé (une vendetta dans l’Italie du Sud)  Etrangers : - Des souris et des hommes, J. Steinbeck; ou Les raisins de la colère; À l’Est d’Eden … - Martin Eden, J. London (ses romans et nouvelles) - Le Joueur d’échecs ; Vingt-quatre heures de la vie d’une femme, S

personnages qui, au contraire, ont du tempérament ou une histoire étonnante – et si ce n’est pas le cas, l’écriture se charge de renforcer l’épique, l’extraordinaire de sa situation.               B- Des personnages peu parfaits • Les romanciers réalistes veulent peindre leurs personnages et leurs milieux de manière objective. => Les auteurs montrent et insistent sur les mauvais côtés des personnages ou leurs aspects communs. Par exemple, Charles Bovary est une sorte de anti-héros ; il est falot

l'expression employée par Bossuet dans son ‘’Sermon sur la mort’’ où il proclama que dans la tombe le corps humain devient «un je ne sais quoi qui n'a de nom dans aucune langue», la grandiloquence dans l'évocation des avoués («leur ministère»). Sont réalistes la précision médicale («expression de démence triste», «idiotisme», «cicatrice transversale qui prenait à l'occiput et venait mourir à l'œil droit, en formant partout une grosse couture saillante»), l'insistance sur la perruque qui va jusqu'au grotesque

les bords de la Seine et Paris, ces lieux qu'il connaissait bien. Mais même s'il vagabonde, il demeure fidèle, lorsque, par exemple, il peint la grandeur des Alpes (l'Auberge), la Côte d'Azur (les Sœurs Rondoli) ou la sauvagerie de la Corse (Une vendetta). Le temps de ses romans et de ses contes, de même, est le plus souvent celui de la guerre de 1870, des querelles politiques, des mœurs parisiennes et provinciales, c'est-à-dire un temps contemporain, fidèlement reconstitué. Maupassant garde l'humilité

Candide s’aventura en y restant indemne physiquement et psychologiquement. Nous découvrons avec cette deuxième partie, un énorme contraste avec le premier, qui lui montrait une scène irréaliste. Ce deuxième paragraphe montre un environnement très réaliste. Voltaire cherche à montrer la barbarie sous une forme extrême, la plus violente possible : les victimes ne sont pas mortes, mais elles agonisent. Les paysages sont incendiés, les humains souffrent (« criblés de coups »), Voltaire accumule les