Vassalité

et vassal témoignent de leur engagement mutuel. Mais que traduit réellement cet hommage ? Pour répondre à cette problématique, nous verrons d'abord la vassalité (I) puis les relations entre seigneur et vassal (II). I. La vassalité La vassalité est la relation née d'un contrat entre deux hommes : le seigneur et le vassal. L'entrée en vassalité s'effectue grâce au rituel de l'hommage puis par l'investiture d'un fief. A. L'hommage L'hommage est un acte symbolique, un rituel qui traduit l'engagement

ntroduction: Le document présenté est un extrait de la lettre envoyée par l'évêque Fulbert de Chartres (névers 960 et mort en 1028) au duc d'Aquitaine Guillaume V. L'auteur de cette lettre a d'abord été connu comme chanoine, c'est à dire membre du clergé attaché au service de l'église de Chartres, etécolâtre, maître de l'école monastique de Chartres. Il fut nommé évêque par le roi capétien Robert II en 1006. C'est à ce titre qu'il fut consulté par le duc d'Aquitaine, confronté au refusd'obéissance

entrés dans la vassalité, c'est à dire qu'ils se sont placés sous l'autorité d'un seigneur. Ce seigneur, en contre partie du service d'aide (militaire et pécuniaire) et de l'obligation de conseil, leur concédé un fief et leur assurer une sécurité. Cependant à cette époque, les seigneurs cherchent à agrandir leurs domaines, il y a donc de très nombreuses guerres privées. Les plus petits seigneurs, craignant pour leur sécurité et leur seigneurie, sont eux aussi entrés dans la vassalité de seigneur plus

les relations féodo-vassaliques sont-elles caractéristiques de l’époque féodale ? Il s’agira, dans un premier temps, de parler de la vassalité comme un contrat évolutif (I), puis, dans un second temps, du fief de leur multiplication à l’hérédité (II) I – La notion de vassalité : un contrat évolutif A – La vassalité : un engagement juridique B – La vassalité : une fidélité non sans limites II – Le fief : de la multiplication à l’hérédité A – La multiplication des fiefs de par le morcellement

pouvoir politique se met en place, basé sur les relations d’homme à homme qui se transforment d'ou la naissance de la vassalité au cours de cette période(II).   II- Les institutions féodo-vassaliques   Au cours des Xe et XIe siècles, les liens qui unissent seigneur et vassal évoluent. Ils se codifient dans le cadre du contrat vassalique(A) découlant du rite de vassalité.(B)                         1) Le contrat vassalique              Le contrat vassalique est l’ensemble des engagements

découlent de sa concession, la vassalité. L’utilisation par le monarque carolingien de la féodalité et de la vassalité comme mode de gouvernement est l’origine des temps féodaux. Les relations féodo-vassaliques sont celles qui unissent le seigneur à son vassal. Elles conjuguent deux liens : un lien personnel résultant du contrat de vassalité et un lien réel résultant de la concession d’un fief par le seigneur à son vassal. Le roi lui- même recommande le recours à la vassalité mais il va être rapidement

mobilité sociale provoquant ainsi une diversité concernant les statuts juridiques. La société féodale se développe sur la base de rapports d'hommes à hommes tels que le lien servile et plus particulièrement dans cette lettre, le lien vassalique. La vassalité est donc caractérisée par un engagement personnel du vassal envers le seigneur et par l'attribution d'un bénéfice (c'est-à-dire un fief) au vassal par son seigneur, d'où l'explication de la notion de fidélité par l'évêque Fulbert de Chartres. Ce

en pratique sous la dynastie mérovingienne, la vassalité, qui consiste en un engagement personnel entre le seigneur et son vassal retrouve sa pratique sous les carolingiens. Ce lien personnel, cet engagement, ira jusqu’à s’étendre au domaine politique. Le roi possédera ses propres vassaux (aristocrates ou ecclésiastes). Ils seront liés au roi par un serrement personnel. C’est par la rédaction de capitulaire que le roi étend le phénomène de vassalité et le rend obligatoire. On retient en priorité

la rémunération en biens fonciers. Un comte peut donc posséder : des terres héréditaires (les seules pouvant être transmises de père en fils), des honneurs (si le comte perd son titre, il perd ses honneurs donc les terres), des terres viagères (vassalité, si le seigneur veut reprendre ses terres, il peut le faire) Il y a une confusion entre honneurs et biens patrimoniaux. En 843, les comtes demandent à ce que les honneurs soient conservés durant l’absence du roi. En 877, c’est le capitulaire

forge sur les fondements du lien d'hommes à hommes tel que le lien vassalique développé dans cette lettre. Le lien de vassalité va se créer grâce à un serment entre le vassal et le seigneur, se rite s'arrêtant à cette étape chez les Mérovingiens. Mais ce serment va prendre une dimension religieuse, de fait le vassal va jurer foi et sureté à son seigneur devant Dieu. Ce lien de vassalité est caractérisé par un engagement du vassal envers le seigneur et par la distribution d'un fief par le seigneur à son