Dans les années 1950, la chaise électrique était encore utilisée pour la peine de mort aux États-Unis et c’est ainsi qu’on condamnait les individus ayant fait de graves crimes. Le cœur du film Douze hommes en colère porte sur un jeune homme accusé de parricide qui est jugé devant douze jurés. Après avoir entendu tous les éléments du procès appuyés de preuves et de témoins, les hommes jurés doivent prendre une décision à l’unanimité c’est-à-dire que l’accusé soit coupable ou non-coupable. Dès le commencement, l’auteur essaie de créer la controverse entre les hommes qui possèdent des opinions différentes. Il utilise en quelque sorte la méthode de Socrate (par le biais d’un personnage) en essayant non pas de convaincre, mais de connaître et d’éliminer les doutes. De plus, il essaie de surmonter l’obstacle de l’ignorance par l’ignorance en questionnement du début à la fin la véracité des preuves et des doutes.

Au début, Onze hommes affirment que le jeune homme est coupable alors qu’un seul croit qu’il est non-coupable. En fait, cet homme architecte faisant basculer la stabilité de la situation face aux autres hommes, ne sait tout simplement pas si l’accusé est coupable ou non. En réalité, il a des doutes plausibles sur le procès auquel il vient d’assister. Déjà là, il fait preuve de sagesse et de rationalité en affirmant qu’on ne peut pas prendre une décision d’une telle envergure en quelques minutes alors qu’il y a place aux doutes. Il doute, car dans la vie, il n’y a jamais rien d’aussi clair et d’aussi certain. Il y a assurément quelque chose de faut dans les preuves. Les onze hommes, au contraire, pensent détenir la vérité seulement parce qu’ils sont plus à penser la même chose. Ce sophisme utilisé dès le départ (appel à la majorité) tend vers un débat qui ne sera pas entièrement philosophique. Les hommes manquent de respect et d’humilité envers l’architecte qui a droit d’avoir une opinion différente. Ils tenteront donc de convaincre l’homme rationnel à tour de