Ce corpus diachronique est composé de quatre textes : Heureux qui, comme Ulysse de Du Bellay, Les deux pigeons de La Fontaine, Le voyage d’Apollinaire et enfin Le Pain de Ponge. C’est auteur font partis de différents mouvements littéraires tels que la pléiade, le classicisme, le symbolisme et le surréalisme. Ces textes font tout de même partis du même registre littéraire ; la poésie.
Comment les poètes nous présentent ils le voyage ?

L’Antiquité est un point récurent dans les poèmes de ce Corpus. Effectivement elle est très présente dans le poème de Du Bellay, l’auteur effectue une comparaison épique avec les héros mythologique grâce à une référence à Ulysse. L’Odyssée d’Ulysse est également présente dans le calligramme d’Apollinaire, l’auteur est à la recherche de sa femme, de plus la référence à Dente rapporte à un voyage mystique. De plus ce point est accentué par la citation du « Jardin d’Eden » qui crée un lien avec la religion et Dieu. Ponge, grâce a une métaphore filée du pain planète, « four stellaire » nous renvoie a la formation du monde. Dieu le créa a partir de l’informe. Ces trois poèmes ont une forte présence antique et divine. Cela amène à un voyage spirituelle, un voyage dans le passé, un voyage intérieur, un voyage personnel ou les auteurs décrivent leurs sentiments de nostalgie.

Le voyage est le principal thème de ces quatre textes, nous le retrouvons sous différentes formes. Heureux qui, comme Ulysse raconte le réel voyage de l‘auteur a Rome accentué par la comparaison au voyage mythologique. Les deux pigeons de La Fontaine présente un aspect diffèrent du voyage, le pigeon qui a quitté son nid rencontre de nombreuses péripéties tel que : « l’orage », « le vautour » et « l’enfant ». Les aventures de ce pigeon permettent à La Fontaine d’exprimer le danger du voyage. Le calligramme d’Apollinaire représente le voyage à travers le train et le télégramme mais également par l’animalisation de l’oiseau.