C'était une après-midi banale. Je n'avais rien de prévu, je voulais seulement me reposer, et pourquoi pas jouer un peu de la guitare. J'avais passé une bonne soirée, avec... Comment s'appelait-elle déjà ? Combien était-elles ? Aucune importance.. Elles étaient partie maintenant et c'était ce qui comptait... Je me levais , péniblement. Essayant d'oublier les maux qui me tordait le ventre, ou bien encore les coups incessant qui retentissaient dans ma tête. Du café, il me fallait du café, je traversais le couloir de mon appartement chaotique pour rejoindre ma cuisine. La cafetière était prête, je me servais une grande tasse d'expresso con pana, quand l'envie de fumer me pris. Les cigarettes étaient sur la table basse, près de la baie vitrée, qui donner sur ma rue, la rue Montmartre. Je m'approchais donc de la vitre, décidait a fumer dehors. J'allumais ma clope et je regardais machinalement la rue. Détaillant chaque passant, riant de leur défauts, m'extasiant de les voir courir pour aller travailler, aller chercher ses enfants... Puis je la vis. Elle était seule. Elle marchait, d'un pas, décidé. Elle était brune je ne la voyais pas très bien, mais , mais quelle beauté ! J'ai voulu l’appeler, crier, ou moins dire quelque chose. Mais tout ce que je fit, c'est lâcher un bruit roque. Plus d'un passant se retournèrent cherchant l'origine de ce bruit. Elle aussi d'ailleurs c'est ainsi qu'elle me vit. Nous restâmes ainsi un moment a ce regarder. Moi sur mon balcon, elle de l'autre côté de la rue. Puis je ne pu me retenir.. Je dévalais les escalier la peur au ventre, peur qu'elle ne m'est pas attendue peur de ne plus jamais la voir. Mais arrivé sur Montmartre, elle était là. Elle me regardait je ne pouvais toujours pas distinguer la couleur de ses yeux, mais au fond je savais. Le jeu avait commencé, elle se tournait et commencer a partir. Bien sur , je la suivais, alors elle accéléra.
Et voilà. Elle moi étions redevenu enfant. Nous jouions, sûrement au chat et a la souris.