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1.DEPISTAGE
Appelé aussi cancer bronchique ou broncho-pulmonaire, il se caractérise par la multiplication désordonnée de cellules anormales au niveau des poumons. Dans plus de 90 % des cas, il est dû au tabac. Il peut alors s'agir: de tabagisme «actif »: le risque augmente avec le nombre de cigarettes fumées par jour et le nombre d'années de tabagisme, ou de tabagisme «passif»: les personnes qui vivent ou travaillent avec des fumeurs respirent aussi la fumée et peuvent développer un cancer du poumon.
Dans 10 % des cas, le cancer du poumon est secondaire à une exposition professionnelle: amiante, goudrons, arsenic, nickel, chrome, silice…. Cependant, le tabagisme augmente toujours considérablement le risque chez les professionnels exposés à ces substances.
Plus la maladie est détectée tôt, plus les chances de guérison sont importantes. Ainsi, les progrès du scanner relancent aujourd'hui l'utilité d'un dépistage précoce. Publiée en 1999, une étude américaine et une étude japonaise avaient montré que l'utilisation du scanner hélicoïdal permettait de détecter six fois plus de cancers de stade 1 que la radiographie pulmonaire. A ce stade précoce le taux de survie à cinq ans est de 85 % contre seulement 15 % tous stades confondus. Malgré les résultats très encourageants de cette étude, certains biais méthodologiques n'ont pas permis de recommander la généralisation de cette pratique.
Des nouvelles enquêtes sur des groupes de plusieurs dizaines de milliers de personnes sont en projet. Plus le cancer du poumon est détecté tôt, plus les chances de guérison sont importantes. Pour améliorer le dépistage précoce, une vaste enquête internationale a été lancée. Son objectif est d'évaluer l'utilité de l'examen par scanner. L'enjeu: diminuer la mortalité à 5ans de 50%. En France, cette étude a commencé en octobre 2002. 2.Traitements
Il y a trois grands types de traitements
Plus le diagnostic de cancer du poumon est tardif, moins le