Abolition des collèges
Au Canada, comme ailleurs dans le monde, le système d’éducation est basé sur des principes fondamentaux qui font en sorte que chaque individu au cours de son cheminement s’épanouira tant sur le plan intellectuel que sur le plan social. Évidemment, il se dotera des compétences nécessaires utiles à son développement dans la société. Au Québec, le système d’éducation prône également ces mêmes principes par contre, il est distinct quant au cheminement scolaire de ses individus. De ce fait, la division de ce parcours se fait en trois étapes soit les études primaires-secondaires, les collèges d’enseignement général et professionnel, communément appelés les cégeps et les universités. Les cégeps ont vu le jour en 1967 suite à une réforme de l’éducation qui permettait une facilité et une égalité pour tous à une éducation supérieure; réforme mise sur pied par Paul-Guérin-Lajoie suite au projet de loi 60 qui avait pour effet la création du ministère de l’Éducation et le Conseil supérieur de l’éducation. Un peu plus de quarante ans plus tard, la nécessité et la validité de cette institution sont remises en cause.
En effet, suite à un rapport commandé par la Fédération des commissions scolaires du Québec et rédigé par Monsieur Denis Bédard, le réseau de l’éducation a dû se penché sur la validité de ses institutions collégiales. Il est donc approprié de découvrir dans quelle mesure les institutions collégiales au Québec conservent-elles toujours leur légitimité en tant qu’institution de transition entre le palier secondaire et le niveau universitaire? À ce moment, plusieurs voix se sont fait entendre sur la question. Certain comme la Fédération des commissions scolaires du Québec ne voyait en les cégeps qu’une perte d’argent colossale et une perte de temps pour les étudiants par contre leurs opposants s’indignèrent sur ces propos. Cette question épineuse tant elle fait réagir doit sans le moindre doute faire l’objet d’une