Des aiguilles pour guérir

Cette méthode fait partie de la médecine chinoise tout comme les massages chinois, la thérapie par les ventouses, la moxibustion, la pharmacopée, la diététique chinoise, la nutripuncture, les exercices énergétique (respiration, tai chi, yi kong) et la digipuncture.
En latin, « acus » signifie aiguille et « pongere » signifie « piquer. Cette technique vient de Chine et d’Inde. C’est un système d’implantation d’aiguilles indolore. C’est un art thérapeutique qui élabore son diagnostic sur un raisonnement Taoiste non prouvé, impliquant de nombreux débats.
En Inde, l’acupuncture est née il y a 5 000 années dans l’Ayuverda (traité de médecine). La première trace de cette méthode apparait à l’âge de pierre, où des instruments affutés étaient utilisés pour soigner différentes douleurs (migraines, insomnies, agressivité, ou dépendance a la nicotine …).
A cette époque les aiguilles étaient en os ou bambou, jusqu’au XVI siècle où on découvre la technique du coulage de bronze.
L’acupuncture est introduite en Europe par Willem Ten Rhyne, médecin hollandais de la compagnie des Indes.
Selon la tradition chinoise, l’être vivant est composé du Yin et du Yang le Yin (corps matériel) et le Yang (énergie qui anime de corps). L’état de santé d’une personne dépend de l’équilibre harmonieux de ces deux éléments. L’énergie circule le long des méridiens, l’acupuncteur se sert donc de points d’énergie situé aux extrémités des membres. Chaque individu contient 2000 points énergétiques et 12 méridiens principaux. Les lignes médianes du corps sont parcouru par deux méridiens, l’un antérieur « conception », l’autre postérieur « gouverneur ». L’organisme reçoit son énergie par les méridiens. Toutes mauvaises pratiques de l’acupuncture peuvent être nocives, par exemple, si les aiguilles ne sont pas stériles il y a un risque d’infection.
En France, il faut 2 diplômes universitaires d’acupuncture. En Chine il faut 11 années d’études pour atteindre le