Activités humaine, pollution de l'aire et changement politique
On compte aujourd’hui des dizaines de milliers de molécules différentes, polluants avérés ou suspectés qui, pour beaucoup, agissent en synergie entre eux et avec d’autres paramètres (Ultraviolets solaire, hygrométrie, acides, etc.). Les effets de ces synergies sont encore mal connus. Cette pollution atmosphérique ou intérieure est un enjeu de santé public, au niveau mondial comme individuel[1].
Cette pollution peut revêtir de multiples formes et être :
brève ou chronique ; visible (fumée) ou invisible (pesticides dans l’air) ; émise massivement ou en faible dose ; émise en quantité dispersée (exemple : pollution émise par les centaines de millions de pots d’échappement) ; locale et émise par une source fixe (exemple : cheminée, usine…), ou émise par des sources mobiles (voitures, épandeurs de pesticides, transport maritime ou aérien[2], etc.), l’ensemble de ces sources contribuant à une pollution globale intérieure ou extérieure (exemple : augmentation de l’effet de serre due au CO2 ou composés organiques volatils dans l’espace domestique).
Si la qualité de l'air des villes et des habitations contemporaines est souvent décriée, l'air intérieur de nombreux logements des siècles passés était également vicié par des foyers défaillants et nocifs pour la santé des résidents. La pollution de l'air n'est ainsi pas un phénomène récent mais s'inscrit au contraire sur l'échelle multiséculaire de l'histoire de l'homme et de ses activités. Seule la sensibilité à cette problématique a réellement évolué au fil du temps, devenant aujourd'hui un enjeu de santé publique fortement médiatisé.
Un problème délicat est de savoir